Jean-Joseph Sartre

Jean-Joseph Sartre

Jean-Joseph Sartre, né le à Toulouse (paroisse Saint-Étienne)[1] et décédé le dans la même ville[2] est un homme d'Église et révolutionnaire français.

Biographie

Il est attaché au collège de la Flèche. Noël-Gabriel-Luce Villar l'attire près de lui. Prêtre de la doctrine chrétienne, il devient vicaire épiscopal de la Mayenne après l'élection de Villar comme évêque constitutionnel de la Mayenne.

Il est décrit par Isidore Boullier comme un homme d'esprit et instruit, mais qui se fit peu remarquer.

Pendant la terreur, il renonce, ainsi que Joseph Laban, au métier de prêtre, devant les administrateurs du département. Il est professeur de physique et de mathématiques à l'école centrale de Laval. Il reste au Collège de Laval sous le Premier empire. Vers 1815, il retourne dans le pays de sa naissance. Il est dit par Isidore Boullier qu'il rétracta ses erreurs, et mena jusqu'à sa mort, une vie conforme aux engagements sacrés qu'il avait pris dans sa jeunesse.

Notes et références

  1. Bulletin de la Commission historique et archéologique de la Mayenne, deuxième série, tome septième, 1893, page 304, note 4.
  2. Archives municipales de Toulouse, Registre des décès de l’année 1823, cote 1E291, vue 129/249 (Jean Joseph Sartre, décédé le 10 juillet 1823, âgé de 64 ans, né à Toulouse, prêtre).

Bibliographie

  • Émile Queruau-Lamerie, Les conventionnels du département de la Mayenne ;
  • Émile Queruau-Lamerie, L'église constitutionnelle de la Mayenne ;
  • Isidore Boullier, Mémoires ecclésiastiques

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