Henri de Virel
Naissance | Château de Blanche Coudre () |
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Décès | |
Nom de naissance |
Henri Alban André du Fresne de Virel |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Militaire, résistant |
Période d'activité |
- |
Fratrie |
Jean du Fresne de Virel () |
Arme | |
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Grade militaire | |
Conflits | |
Distinctions |
Henri Alban André du Fresne de Virel, né le au château de Blanchecoudre (Breuil-Chaussée, Deux-Sèvres) et mort le à Buchenwald, est un général, résistant et déporté français .
Famille
Fils de André Anne Henri Léon du Fresne de Virel (1871-1908), ancien élève de l'ESM Saint-Cyr (promotion du Soudan -) et châtelain du Grégo en Surzur, et de Marguerite Henriette Marie Thérèse Bagot de Blanchecoudre, il est issu d'une famille bretonne de noblesse d'extraction, la famille du Fresne, dont les membres furent seigneurs de Virel[1].
Il est marié à Solange de Rougé (-), châtelaine de Guyencourt-sur-Noye.
Biographie
Engagé en , il est blessé durant la guerre. Major à l'École militaire de Saint-Cyr de à , il prend ensuite part à la guerre du Rif et se distingue à la tête de son peloton les et . Il devient officier instructeur à l'École militaire de Saint-Cyr et à l’École de cavalerie de Saumur, breveté de l’École de guerre et officier d’état-major à Compiègne.
Colonel et chef d'état-major d'une Division Légère de Cavalerie, il sert en Syrie. Il s'engage dans la résistance en et devient chef pour la 9e région de l'ORA, sous les ordres du général Frère, et est nommé général de brigade. Dénoncé à la Gestapo le , il est arrêté et torturé rue des Saussaies puis mis au secret et incarcéré à Fresnes. Prisonnier politique, il est déporté le à Buchenwald (Convoi n°79), puis envoyé aux travaux forcés au chantier de l'usine souterraine de Neu-Stassfurt. Déporté de grande foi, il est mort pour la France en déportation le et repose au cimetière de Surzur.
Décorations
- Officier de la Légion d'honneur[Quand ?]
- Croix de guerre –
- Croix de guerre –
- Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs, palme de bronze
- Médaille de la Résistance française, avec rosette à titre posthume (décret du 14 juin 1946)
- Officier du Ouissam alaouite
Hommages
Sont baptisées de son nom :
- Une rue de Surzur (Morbihan)
- Une rue de Guyencourt-sur-Noye (Somme)
Son nom est inscrit sur :
- La plaque commémorative de la mairie du 7e arrondissement de Paris
- Le monument aux morts de Breuil-Chaussée (Deux-Sèvres )
- Le livre d'or de Saint-Cyr.
Notes et références
- Les filiations bretonnes, t. 2, p. 393
Voir aussi
Sources et bibliographie
- Michel Reynaud, Livre-mémorial des déportés de France arrêtés par mesure de répression et dans certains cas par mesure de persécution, 1940-1945, Volume 4, 2004
- Édouard Michaut, Esclavage pour une résurrection, 1945
- Michel Chaumet, Jean-Marie Pouplain, La Résistance en Deux-Sèvres: 1940-1944, 1994
- [1]
- Général de Virel, Surzur
Article connexe
Liens externes
- Général français du XXe siècle
- Militaire français de la Première Guerre mondiale
- Élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr
- Militaire français de la guerre du Rif
- Militaire français de la Seconde Guerre mondiale
- Résistant français
- Prisonnier de guerre français de la Seconde Guerre mondiale
- Prisonnier politique français
- Personne torturée pendant la Seconde Guerre mondiale
- Prisonnier au centre pénitentiaire de Fresnes
- Camp de Royallieu
- Déporté résistant
- Officier de la Légion d'honneur (date non précisée)
- Titulaire de la croix de guerre 1914-1918
- Titulaire de la croix de guerre 1939-1945
- Titulaire de la croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs
- Titulaire de la médaille de la Résistance française avec rosette
- Officier de l'ordre du Ouissam alaouite
- Mort pour la France
- Décès à Buchenwald
- Naissance à Bressuire
- Naissance en décembre 1897
- Décès en mars 1945
- Décès à 47 ans
- Noble français du XXe siècle