Henri Raybaud

Henri Raybaud
Biographie
Naissance
Décès
(à 63 ans)
Marseille
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Maître

Henri Charles Raybaud, né à Marseille le [1] et mort le dans la même ville, est un sculpteur français.

Biographie

Henri Raybaud va à Paris pour suivre les cours à l'École des beaux-arts où il est l'élève de Jean-Antoine Injalbert. Il obtient une mention honorable au Salon de 1904 pour un haut-relief Le Berger et la mer. En 1908, il réalise un haut-relief en plâtre représentant Les Nymphes écoutant les chants d'Orphée[2] et L'Orage ; ce dernier est conservé au musée des beaux arts de Marseille.

De 1912 à 1937, date de sa retraite, il enseigne le modelage puis la sculpture à l'École des beaux-arts de Marseille. En 1933 il devient membre de l'Académie de Marseille.

Œuvres dans les collections publiques

  • Alata, centre ville : Monument aux morts, 1910, statue en bronze représentant le sergent Paul-Jérôme Casalonga (1877-1904) mort à Madagascar[3].
  • Allauch, place de l’Hôtel-de-Ville : Monument à Frédéric Chevillon maire d'Allauch et député mort pour la France, 1915, buste en bronze, envoyé à la fonte sous le régime de Vichy, un nouveau buste est exécuté en 1976 par Maurice Lombard[4].
  • Aubagne : Monument aux morts, 1922, construit par l'architecte Gaston Castel, ce monument fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [5].
  • Auriol, cours de Verdun : Monument aux morts de la guerre 1914-1918[6].
  • Carpentras : place Jean-Jaurès : Monument aux morts de la guerre de 1914-1918[7].
  • Marseille :
    • escalier monumental de la gare de Marseille-Saint-Charles : Les Vendanges, La Moisson, Les Fleurs, Les Fruits, La Chasse et La Pêche, 1927, six groupes en bronze[8].
    • musée des beaux-arts : L'Orage, bas-relief[9].
    • place de la Corderie-Henri-Bergasse : Monument à Frédéric Chevillon, 1922, groupe en pierre. Le monument représente la France en bonnet phrygien présentant un sabre au jeune député pour qu'il aille la défendre[10].
    • Tribunal de commerce de Marseille : Thémis, 1933, statue en pierre représentant la déesse tenant de la main gauche le code de la Loi et s'appuyant de la droite sur un glaive.
  • Trets, place de la mairie : Monument aux morts, allégorie de la victoire[11].

Galerie

Notes et références

  1. Acte de naissance N° 862 page 23/74
  2. Salon de 1912, page363/532
  3. Le sergent Paul Jérôme Casalonga
  4. « Monument au docteur Joseph Chevillon – Allauch (remplacé) », notice sur e-monumen.net.
  5. Notice no PA13000059, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  6. « Monument aux morts de la guerre de 14-18 », notice no MHR93_20101301312, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  7. « MonumenMHR93_20101301312t aux morts », notice no MHR93_20108400922, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  8. « Escalier de la gare Saint-Charles – Marseille », notice sur e-monumen.net.
  9. « L'Orage », notice no 000SC004438, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  10. Ville de Marseille, monument à Frédéric Chevillon
  11. « monument aux morts de Trets », notice no MHR93_20101302186, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.

Annexes

Bibliographie

  • André Alauzen et Laurent Noet, Dictionnaire des peintres et sculpteurs de Provence-Alpes-Côte d'Azur, Marseille, Jeanne Laffitte, (1re éd. 1986), 473 p. (ISBN 978-2-86276-441-2, OCLC 920790818, BNF 40961988), p. 379-380.

Liens externes