Exemple de fonction sous-identitaire (en bleu)
Une fonction ou application sous-identitaire (où vérifiant la sous-identité ), est une fonction
f
:
E
→
F
{\displaystyle f:E\to F}
vérifiant
∀
x
∈
E
,
f
(
x
)
≤
x
{\displaystyle \forall x\in E,f(x)\leq x}
.
Le plus souvent,
E
,
F
∈
P
(
R
)
{\displaystyle E,F\in {\mathcal {P}}(\mathbb {R} )}
, et
≤
{\displaystyle \leq }
désigne la relation d'ordre usuelle sur les nombres réels .
Définition
Une fonction sous-identitaire est une fonction dont les images sont plus petites que celles de la fonction identité , au sens de la relation d'ordre donnée sur les ensembles donnés. On dit alors que la fonction est majorée par la fonction identité.
Ainsi, l'application
f
{\displaystyle f}
est sous-identitaire si et seulement si
f
≤
i
d
{\displaystyle f\leq id}
, où
≤
{\displaystyle \leq }
désigne l'ordre produit .
Pour les fonctions à valeurs réelles,
f
{\displaystyle f}
est sous-identitaire si et seulement si
f
−
i
d
R
≤
0
R
{\displaystyle f-id_{\mathbb {R} }\leq 0_{\mathbb {R} }}
, où
0
R
{\displaystyle 0_{\mathbb {R} }}
désigne la fonction nulle .
Exemples
Voici des exemples précis de fonctions sous-identitaires :
f
:
]
−
1
,
+
∞
[
→
R
,
x
↦
ln
(
x
+
1
)
{\displaystyle f:\,\,]-1,+\infty [\to \mathbb {R} ,x\mapsto \ln(x+1)}
est sous-identitaire.
En effet,
∀
x
∈
]
−
1
,
+
∞
[
,
ln
(
x
+
1
)
≤
x
{\displaystyle \forall x\in \,\,]-1,+\infty [\,\,,\ln(x+1)\leq x}
. Cette propriété sur le logarithme est très utile en analyse .
f
:
R
→
Z
,
x
↦
⌊
x
⌋
{\displaystyle f:\mathbb {R} \to \mathbb {Z} ,x\mapsto \lfloor x\rfloor }
est sous-identitaire.
En effet, par définition de la partie entière ,
⌊
x
⌋
{\displaystyle \lfloor x\rfloor }
est l'unique entier qui vérifie
⌊
x
⌋
≤
x
<
⌊
x
+
1
⌋
{\displaystyle \lfloor x\rfloor \leq x<\lfloor x+1\rfloor }
[ 1] .
Soit un ensemble
E
{\displaystyle E}
, et soit
G
⊂
E
{\displaystyle G\subset E}
. Alors
f
:
P
(
E
)
→
P
(
E
)
,
F
↦
F
∩
G
{\displaystyle f:{\mathcal {P}}(E)\to {\mathcal {P}}(E),F\mapsto F\,\cap \,G}
est sous-identitaire pour la relation d'ordre
⊂
{\displaystyle \subset }
.
En effet, par décroissance de l'intersection ,
F
∩
G
⊂
F
{\displaystyle F\,\cap \,G\subset F}
.
f
:
R
[
X
]
∖
{
0
}
→
R
[
X
]
,
P
↦
P
−
d
o
m
(
P
)
X
deg
(
P
)
{\displaystyle f:\mathbb {R} [X]\setminus \{0\}\to \mathbb {R} [X],P\mapsto P-dom(P)X^{\deg(P)}}
est sous-identitaire pour l'ordre lexicographique
≼
{\displaystyle \preccurlyeq }
sur les familles des coefficients polynomiaux (en partant du coefficient de plus fort degré ).
En effet, si
deg
(
P
)
=
deg
(
Q
)
{\displaystyle \deg(P)=\deg(Q)}
et
d
o
m
(
P
)
=
−
d
o
m
(
Q
)
{\displaystyle dom(P)=-dom(Q)}
, alors
deg
(
P
+
Q
)
<
deg
(
P
)
{\displaystyle \deg(P+Q)<\deg(P)}
, donc
P
+
Q
≺
P
{\displaystyle P+Q\prec P}
.
Conditions
Conditions suffisantes
Voici des conditions suffisantes pour qu'une fonction soit sous-identitaire :
Si
f
∈
C
2
(
R
)
,
(
∃
x
0
∈
R
|
{
f
(
x
0
)
=
x
f
′
(
x
0
)
=
1
)
∧
∀
x
∈
R
,
f
″
(
x
)
≤
0
{\displaystyle f\in {\mathcal {C}}^{2}(\mathbb {R} ),\left(\,\exists \,x_{0}\in \mathbb {R} \,|\,{\begin{cases}f(x_{0})=x\\f'(x_{0})=1\end{cases}}\right)\wedge \forall x\in \mathbb {R} ,f''(x)\leq 0}
, alors
f
{\displaystyle f}
est sous-identitaire.
Si
f
{\displaystyle f}
est une fonction affine de pente unitaire dont l'ordonnée à l'origine est négative, alors
f
{\displaystyle f}
est sous-identitaire. Il s'agit d'une translation de la fonction identité de
α
{\displaystyle \alpha }
unités vers le bas.
Si
f
∈
R
R
,
∃
α
∈
R
+
|
∀
x
∈
R
,
f
(
x
)
=
x
−
α
{\displaystyle f\in \mathbb {R} ^{\mathbb {R} },\exists \,\alpha \in \mathbb {R} _{+}\,|\,\forall x\in \mathbb {R} ,f(x)=x-\alpha }
, alors
f
{\displaystyle f}
est sous-identitaire.
Si
f
{\displaystyle f}
est convexe sur un intervalle
[
a
,
b
]
{\displaystyle [a,b]}
, que
f
(
a
)
≤
a
{\displaystyle f(a)\leq a}
et que
f
(
b
)
≤
b
{\displaystyle f(b)\leq b}
, alors
f
{\displaystyle f}
est sous-identitaire.
Si
f
∈
C
2
(
[
a
,
b
]
)
,
f
(
a
)
≤
a
,
f
(
b
)
≤
b
{\displaystyle f\in {\mathcal {C}}_{2}([a,b]),f(a)\leq a,f(b)\leq b}
et
∀
x
∈
[
a
,
b
]
,
f
″
(
x
)
≥
0
{\displaystyle \forall x\in [a,b],f''(x)\geq 0}
, alors
f
{\displaystyle f}
est sous-identitaire.
Conditions nécessaires
Si
f
{\displaystyle f}
est sous-identitaire, alors elle doit nécessairement vérifier les propriétés suivantes :
f
∈
C
2
(
R
)
⇒
∃
(
a
,
b
)
∈
R
2
|
(
a
<
b
⇒
∀
x
∈
[
a
,
b
]
,
f
″
(
x
)
≤
0
)
{\displaystyle f\in {\mathcal {C}}^{2}(\mathbb {R} )\Rightarrow \exists (a,b)\in \mathbb {R} ^{2}\,|\,(a<b\Rightarrow \forall x\in [a,b],f''(x)\leq 0)}
Si
f
{\displaystyle f}
est continue et si la courbe de
f
{\displaystyle f}
intersecte celle de l'identité en
x
=
x
0
{\displaystyle x=x_{0}}
, alors
f
{\displaystyle f}
est surjective de
R
{\displaystyle \mathbb {R} }
dans
R
∪
]
−
∞
,
x
0
]
{\displaystyle \mathbb {R} \,\cup \,\,]-\infty ,x_{0}]}
.
f
∈
C
0
(
R
)
∧
∃
x
0
∈
R
|
f
(
x
0
)
=
x
0
⇒
f
{\displaystyle f\in {\mathcal {C}}^{0}(\mathbb {R} )\wedge \exists x_{0}\in \mathbb {R} \,|\,f(x_{0})=x_{0}\Rightarrow f}
est surjective de
R
{\displaystyle \mathbb {R} }
dans
R
∪
]
−
∞
,
x
0
]
{\displaystyle \mathbb {R} \,\cup \,\,]-\infty ,x_{0}]}
En particulier, si
f
(
0
)
=
0
{\displaystyle f(0)=0}
, alors
f
{\displaystyle f}
est surjective de
R
{\displaystyle \mathbb {R} }
dans
R
−
{\displaystyle \mathbb {R} _{-}}
.
Si
f
{\displaystyle f}
est continue, alors
f
{\displaystyle f}
est strictement croissante sur au moins un segment non trivial de
R
{\displaystyle \mathbb {R} }
.
f
∈
C
0
(
R
)
⇒
∃
(
a
,
b
)
∈
R
2
|
a
<
b
∧
∀
(
x
1
,
x
2
)
∈
[
a
,
b
]
2
,
x
1
<
x
2
⇒
f
(
x
1
)
<
f
(
x
2
)
{\displaystyle f\in {\mathcal {C}}^{0}(\mathbb {R} )\Rightarrow \exists (a,b)\in \mathbb {R} ^{2}\,|\,a<b\wedge \forall (x_{1},x_{2})\in [a,b]^{2},x_{1}<x_{2}\Rightarrow f(x_{1})<f(x_{2})}
La composition de la fonction avec elle-même est décroissante.
∀
(
n
,
m
)
∈
N
2
,
n
≥
m
⇒
f
n
≤
f
m
{\displaystyle \forall (n,m)\in \mathbb {N} ^{2},n\geq m\Rightarrow f^{n}\leq f^{m}}
Toute fonction définie sur un voisinage de
−
∞
{\displaystyle -\infty }
domine la fonction identité.
f
∈
R
]
−
∞
,
x
0
]
⇒
id
=
O
−
∞
(
f
)
{\displaystyle f\in \mathbb {R} ^{]-\infty ,x_{0}]}\Rightarrow \operatorname {id} ={\underset {-\infty }{O}}(f)}
Conditions nécessaires et suffisantes
Si
f
{\displaystyle f}
est une fonction de
R
{\displaystyle \mathbb {R} }
dans
R
{\displaystyle \mathbb {R} }
, alors elle est sous-identitaire si et seulement si :
∃
g
∈
R
+
R
|
∀
x
∈
R
,
f
(
x
)
+
g
(
x
)
=
x
{\displaystyle \exists \,g\in \mathbb {R} _{+}^{\mathbb {R} }\,|\,\forall x\in \mathbb {R} ,f(x)+g(x)=x}
Si
f
{\displaystyle f}
est une fonction continue par morceaux de
R
{\displaystyle \mathbb {R} }
dans
R
{\displaystyle \mathbb {R} }
, alors elle est sous-identitaire si et seulement si :
∀
(
a
,
b
)
∈
R
2
,
∫
a
b
f
(
t
)
d
t
≤
b
2
−
a
2
2
{\displaystyle \forall (a,b)\in \mathbb {R} ^{2},\int _{a}^{b}f(t)dt\leq {\frac {b^{2}-a^{2}}{2}}}
Sur-identité
Définition
Une fonction ou application sur-identitaire (où vérifiant la sur-identité ), est une fonction
f
:
E
→
F
{\displaystyle f:E\to F}
vérifiant
∀
x
∈
E
,
f
(
x
)
≥
x
{\displaystyle \forall x\in E,f(x)\geq x}
.
Remarques
Si
f
{\displaystyle f}
est bijective , alors
f
{\displaystyle f}
est sur-identitaire si et seulement si son application réciproque
f
−
1
{\displaystyle f^{-1}}
est sous-identitaire.
Une fonction polynomiale de degré impair
n
≥
3
{\displaystyle n\geq 3}
ou de degré
n
≤
0
{\displaystyle n\leq 0}
n'est ni sous-identitaire, ni sur-identitaire. Si une fonction polynomiale est sous-identitaire (respectivement sur-identitaire), alors elle est nécessairement unitaire et de degré 1, ou de degré pair et de coefficient dominant négatif (respectivement positif).
Si
f
∈
R
R
{\displaystyle f\in \mathbb {R} ^{\mathbb {R} }}
, et si la restriction à
R
+
∗
{\displaystyle \mathbb {R} _{+}^{*}}
de
f
{\displaystyle f}
est sur-identitaire, alors
|
f
|
{\displaystyle |f|}
définie par
|
f
|
:
x
↦
|
f
(
x
)
|
{\displaystyle |f|:x\mapsto |f(x)|}
est sur-identitaire.
Exemples
f
:
R
→
]
−
1
,
+
∞
[
,
x
↦
e
x
−
1
{\displaystyle f:\mathbb {R} \to \,\,]-1,+\infty [\,\,,x\mapsto e^{x}-1}
est sur-identitaire.
f
:
R
→
Z
,
x
↦
⌈
x
⌉
{\displaystyle f:\mathbb {R} \to \mathbb {Z} ,x\mapsto \lceil x\rceil }
est sur-identitaire.
Soit un ensemble
E
{\displaystyle E}
, et soit
G
⊂
E
{\displaystyle G\subset E}
. Alors
f
:
P
(
E
)
→
P
(
E
)
,
F
↦
F
∪
G
{\displaystyle f:{\mathcal {P}}(E)\to {\mathcal {P}}(E),F\mapsto F\,\cup \,G}
est sur-identitaire pour la relation d'ordre
⊂
{\displaystyle \subset }
.
Strictement sous-identitaire et strictement sur-identitaire
Définition
Une fonction ou application strictement sous-identitaire (respectivement strictement sur-identitaire ), est une fonction
f
:
E
→
F
{\displaystyle f:E\to F}
vérifiant
∀
x
∈
E
,
f
(
x
)
<
x
{\displaystyle \forall x\in E,f(x)<x}
(respectivement
∀
x
∈
E
,
f
(
x
)
>
x
{\displaystyle \forall x\in E,f(x)>x}
).
Remarques
Une fonction continue n'admettant pas de point fixe est soit strictement sous-identitaire, soit strictement sur-identitaire (par le théorème des valeurs intermédiaires ).
Si
f
{\displaystyle f}
est sous-identitaire (respectivement sur-identitaire), alors
∀
ε
>
0
{\displaystyle \forall \varepsilon >0}
,
f
−
ε
{\displaystyle f-\varepsilon }
est strictement sous-identitaire (respectivement
f
+
ε
{\displaystyle f+\varepsilon }
est strictement sur-identitaire).
Si
f
{\displaystyle f}
est strictement sous-identitaire (strictement respectivement sur-identitaire), alors elle est sous-identitaire (respectivement sur-identitaire).
Caractérisation
f
{\displaystyle f}
est strictement sous-identitaire (respectivement strictement sur-identitaire) si et seulement si
f
{\displaystyle f}
est sous-identitaire (respectivement sur-identitaire) et n'admet pas de point fixe.
Exemples
Les restrictions à
R
−
∗
{\displaystyle \mathbb {R} _{-}^{*}}
et
R
+
∗
{\displaystyle \mathbb {R} _{+}^{*}}
de la fonction
x
↦
x
+
1
x
{\displaystyle x\mapsto x+{\frac {1}{x}}}
sont respectivement strictement sous-identitaire et strictement sur-identitaire.
x
↦
|
x
+
1
x
|
{\displaystyle x\mapsto \left\vert x+{\frac {1}{x}}\right\vert }
est strictement sur-identitaire.
f
:
R
→
]
1
,
+
∞
[
,
x
↦
e
x
1
+
x
2
+
1
{\displaystyle f:\mathbb {R} \to \,\,]1,+\infty [\,\,,x\mapsto {\frac {e^{x}}{1+x^{2}}}+1}
est strictement sur-identitaire.
f
:
R
→
Z
,
x
↦
⌈
x
−
1
⌉
{\displaystyle f:\mathbb {R} \to \mathbb {Z} ,x\mapsto \lceil x-1\rceil }
est strictement sous-identitaire (par définition de la partie entière supérieure).
Absolument sous-identitaire et absolument sur-identitaire
Définition
Une fonction ou application absolument sous-identitaire (respectivement absolument sur-identitaire ) d'une partie
A
{\displaystyle A}
espace vectoriel normé
E
{\displaystyle E}
vers une partie
B
{\displaystyle B}
d'un espace vectoriel normé
F
{\displaystyle F}
est une fonction
f
{\displaystyle f}
vérifiant
∀
x
∈
A
,
‖
f
(
x
)
‖
≤
‖
x
‖
{\displaystyle \forall x\in A,\lVert f(x)\rVert \leq \lVert x\rVert }
(respectivement
∀
x
∈
A
,
‖
f
(
x
)
‖
≥
‖
x
‖
{\displaystyle \forall x\in A,\lVert f(x)\rVert \geq \lVert x\rVert }
).
Caractérisation
Une fonction
f
{\displaystyle f}
continue de
A
{\displaystyle A}
dans
B
{\displaystyle B}
est absolument sous-identitaire lorsque sa norme subordonnée est plus petite que 1, c'est-à-dire lorsque
|
|
|
f
|
|
|
=
sup
x
≠
0
(
|
|
f
(
x
)
|
|
|
|
x
|
|
)
≤
1
{\displaystyle |||f|||={\underset {x\neq 0}{\sup }}{\biggl (}{\frac {||f(x)||}{||x||}}{\biggr )}\leq 1}
.
Remarques
Les applications à la fois absolument sous-identitaires et absolument sur-identitaires sont les isométries .
Une application absolument sous-identitaire vaut nécessairement 0 en 0, par séparation et positivité de la norme.
Les similitudes directes sont des cas particuliers d'applications absolument sous-identitaires (si le rapport de similitude est plus petit que 1) ou absolument sur-identitaires (si le rapport de similitude est plus grand que 1).
Les applications de
R
{\displaystyle \mathbb {R} }
dans
R
{\displaystyle \mathbb {R} }
sur-identitaires sont absolument sur-identitaires pour la valeur absolue .
Exemples
Dans l'espace vectoriel
C
{\displaystyle \mathbb {C} }
muni du module
|
.
|
{\displaystyle |\,.|}
, soient
A
1
=
{
z
∈
C
,
|
z
|
≤
1
}
{\displaystyle A_{1}=\{z\in \mathbb {C} ,|z|\leq 1\}}
, et
A
2
=
{
z
∈
C
,
|
z
|
≥
1
}
{\displaystyle A_{2}=\{z\in \mathbb {C} ,|z|\geq 1\}}
, alors :
f
1
:
A
1
→
A
1
,
x
↦
x
2
{\displaystyle f_{1}:A_{1}\to A_{1},x\mapsto x^{2}}
est absolument sous-identitaire.
f
2
:
A
2
→
A
2
,
x
↦
x
2
{\displaystyle f_{2}:A_{2}\to A_{2},x\mapsto x^{2}}
est absolument sur-identitaire.
Dans l'espace vectoriel
M
n
(
R
)
{\displaystyle {\mathcal {M}}_{n}(\mathbb {R} )}
muni de la norme canonique
M
↦
t
r
(
M
⊺
M
)
{\displaystyle M\mapsto {\sqrt {tr(M^{\intercal }M)}}}
, soit
N
∈
M
n
(
R
)
{\displaystyle N\in {\mathcal {M}}_{n}(\mathbb {R} )}
, alors
M
↦
M
+
N
{\displaystyle M\mapsto M+N}
est absolument sous-identitaire (par inégalité triangulaire [ 2] ).
Cas particulier des projections
Soit
p
{\displaystyle p}
une projection sur un espace préhilbertien
E
{\displaystyle E}
. Alors les propositions suivantes sont équivalentes :
p
{\displaystyle p}
est un projecteur orthogonal
p
{\displaystyle p}
est absolument sous-identitaire
p
{\displaystyle p}
est
1
{\displaystyle 1}
-lipschitzien
|
|
|
p
|
|
|
∈
{
0
,
1
}
{\displaystyle |||p|||\in \{0,1\}}
Autres variantes
Fonction
α
{\displaystyle \alpha }
-identitaire
Définition
Une fonction est dite
α
{\displaystyle \alpha }
-identitaire lorsque
‖
f
−
i
d
‖
≤
α
{\displaystyle \|f-id\|\leq \alpha }
.
Remarques
Si
f
{\displaystyle f}
est une fonction
α
{\displaystyle \alpha }
-identitaire
R
{\displaystyle \mathbb {R} }
dans
R
{\displaystyle \mathbb {R} }
, alors
f
∼
±
∞
i
d
{\displaystyle f{\underset {\pm \infty }{\thicksim }}id}
.
Réciproquement, si
f
∼
±
∞
i
d
{\displaystyle f{\underset {\pm \infty }{\thicksim }}id}
et
f
{\displaystyle f}
est continue, alors il existe
α
∈
R
+
{\displaystyle \alpha \in \mathbb {R_{+}} }
tel que
f
{\displaystyle f}
soit
α
{\displaystyle \alpha }
-identitaire.
f
{\displaystyle f}
est bornée si et seulement s'il existe
α
∈
R
+
{\displaystyle \alpha \in \mathbb {R_{+}} }
tel que
f
+
i
d
{\displaystyle f+id}
soit
α
{\displaystyle \alpha }
-identitaire.
Exemples
i
d
{\displaystyle id}
est
0
{\displaystyle 0}
-identitaire. Il s'agit de l'unique fonction
0
{\displaystyle 0}
-identitaire, par antisymétrie des relations d'ordre.
x
↦
s
i
n
(
x
)
+
x
{\displaystyle x\mapsto sin(x)+x}
est
1
{\displaystyle 1}
-identitaire pour la valeur absolue.
Application lipschitzienne
Définition
f
{\displaystyle f}
est
k
{\displaystyle k}
-lipschitzienne si
∀
(
x
,
y
)
∈
E
2
,
|
f
(
x
)
−
f
(
y
)
|
≤
k
|
x
−
y
|
.
{\displaystyle \forall (x,y)\in E^{2},~|f(x)-f(y)|\leq k~|x-y|.}
Applications
Voici une liste non exhaustive de cas d'utilisation de la sous-identité et de ses variantes :
Références
Articles connexes
Liens externes