Estelle Fenzy

Estelle Fenzy
Biographie
Naissance
(56 ans)
Nationalité
Activités
Langue d'écriture

Estelle Fenzy, née en janvier dans les Hauts-de-France, est une poète et écrivaine française.

Biographie

Née le [1], Estelle Fenzy a vécu à Lille, Brest et Arles[2], avant de s’installer à Dijon. Elle naît et grandit dans les Hauts-de-France[3], au sein d’une famille unie, avec son frère plus jeune d’un an seulement, un père médecin et une mère au foyer. Son goût pour la littérature et la transmission lui fait choisir le métier d’enseignante en lettres qu’elle exerce dès 1991, en Réseau d’Éducation Prioritaire. L’écriture arrive dans sa vie en 2013[4], année au cours de laquelle elle compose ses premiers poèmes en soutien à son père, malade du cancer. L’ensemble de ces textes constitue son premier recueil, Chut (le monstre dort), publié par Mireille Lacour et les éditions La Part commune en 2015.

Écriture

Estelle Fenzy est publiée dans de nombreuses revues littéraires, telles que Europe, Arpa, Décharge, ainsi que dans des anthologies[6], et est l'autrice d’une vingtaine de recueils de poésie. Elle puise son inspiration dans le quotidien (La Minute bleue de l’aube[7] ou Une saison fragile, tous deux publiés à La Part commune en 2019 et 2023[8]), son expérience personnelle (Mère à La Boucherie Littéraire en 2017[9], ou N’oublie pas à L’Ail des ours en 2024[10]) mais aussi dans l’actualité (Eldorado Lampedusa, éditions Pourquoi viens-tu si tard ? en 2021) ou les faits divers (Boîtes noires, au Chat Polaire en 2022[11]).

En 2022, elle se lance dans l'écriture collaborative avec la poétesse Samantha Barendson, avec qui elle co-signe à La Boucherie littéraire 50, un recueil qui aborde l'approche inexorable du vieillissement pour les deux femmes[12].

Parallèlement à son travail de création et à son métier d'enseignante, Estelle Fenzy est membre du comité de lecture de la revue La Forge (éditions de Corlevour)[13].

Selon elle, « La poésie plonge dans une forme paroxystique de vivre, à la fois charnelle et spirituelle. C’est ainsi que le partage en est possible, sincère et total. Je rejoins cette pensée d’Antoine Émaz dans Cambouis (Seuil, coll. « Déplacements », 2009), selon laquelle écrire n’est pas s’adresser à tout le monde mais à chacun[14]. »

Réception

En 2018, au sein de la 23e édition du festival Parole Ambulante, Estelle Fenzy se voit remettre à la Bibliothèque municipale de Lyon le prix René Leynaud pour son livre Mère (La Boucherie littéraire, 2017)[15]. Deux ans auparavant, son troisième recueil, Rouge vive (Al Manar, 2016), avait déjà fait partie de la sélection de la session d'automne du Prix Révélation de poésie & compagnie de la Société des gens de lettres[16]. Ensuite, lors de la Journée internationale de la francophonie, est annoncé que Coda (Ostinato), publié en 2020 dans la maison Les Lieux-Dits, fait partie des vingt titres présélectionnés pour le Prix francophone international du Festival de poésie de Montréal 2021[17],[18]. Puis son recueil Une saison fragile (La Part commune, 2023) se retrouve dans la première sélection du Prix Mallarmé 2024, aux côtés notamment d'Échographies de Diane Régimbald (L'Atelier des Noyers, 2023),[20]. Dans Libération (6 novembre 2023), Guillaume Lecaplain écrit que son écriture "réunit des poèmes très courts, notations qui pourraient relever de la catégorie du haïku"[21]. La même année, c'est Le goût des merveilles (Corlevour, 2024) qui figure dans la liste des cinq finalistes du prix Guillaume-Apollinaire[22].

Œuvres

Recueils de poésie

  • Chut (le monstre dort), La Part commune (2015)
  • Sans, La Porte (2015)
  • Rouge vive, Al Manar (2016)
  • Juste après, La Porte (2016)
  • L’Entaille et la Couture, Henry (2016)
  • Le Papillon, Éditions du Petit Flou (2017)
  • Mère, La Boucherie littéraire (2017), prix René-Leynaud 2018[15]
  • Par là, LansKine (2018)
  • Mon corps c'est ta maison, La Porte (2018)
  • Poèmes western, LansKine (2018)
  • La Minute bleue de l'aube, La Part commune (2019), 122 pages
  • Gueule noire, La Boucherie Littéraire (2019)
  • Coda (Ostinato), Les Lieux-Dits (2020), première sélection du prix francophone international du Festival de poésie de Montréal 2021[17]
  • Le Chant de la femme source, L’Ail des Ours (2020)
  • Eldorado Lampedusa, Pourquoi viens-tu si tard ? (2021)
  • Amoureuse ?, La Boucherie Littéraire (2021)
  • 50, coécrit avec Samantha Barendson, La Boucherie littéraire (2022), 68 pages
  • Boîtes noires, Le Chat polaire (2023)
  • Une saison fragile, La Part commune (2023), 108 pages, première sélection du prix Mallarmé 2024
  • N’oublie pas, L’Ail des ours (2024)
  • Le Goût des merveilles, Corlevour (2024), finaliste du prix Apollinaire 2024[22]
  • Lisser les pointes (Carnet de collège), La Part Commune (2025), 89 pages.

Livres d’artiste

Anthologies

Anthologies papier

  • Marlène Tissot & Compagnie, vol. 17, coll. « X & Cie », éditions Mgv2-publishing (2015) (ISBN 978-1-326-49767-5)
  • Dehors, établie par Christophe Bregaint et Éléonore James, préambule de Xavier Emmanuelli, au profit de l'association d'aide aux sans-abris ActionFroid, éditions Janus, 246 pages (juin 2016) (ISBN 9782912668707)
  • Filles bouchères & Garçons bouchers, La Boucherie Littéraire, 2024.
  • Esprit de résistance, L’Année poétique, 118 poètes d’aujourd’hui, Seghers, 2025.

Anthologies numériques

  • Saxifrage, collectif de 38 artistes, initiative de Sabine Huynh dédiée à la mémoire de Clara Pop-Dudouit, avec les aquarelles de Caroline François-Rubino, Terre à ciel (2015)[24]
  • Lessives étendues, initiative de Roselyne Sibille, Terre à ciel (2017)[25]
  • L'e-musée de l'objet, initiative d'Ella Balaert, « La parure en toc » (2023)

Références

  1. « Estelle Fenzy », sur Agence régionale du Livre Provence-Alpes-Côte d'Azur, (consulté le )
  2. « Estelle Fenzy - Terre à ciel », sur www.terreaciel.net (consulté le )
  3. Pierre Tanguy, « Estelle Fenzy, Une saison fragile », sur Recours au poème, (consulté le )
  4. « Estelle Fenzy – Marché de la Poésie » (consulté le )
  5. « Estelle Fenzy », sur www.lacauselitteraire.fr (consulté le )
  6. Guillaume Lecaplain, « Lundi poésie : aujourd'hui, «je me sens plus neuve et plus nombreuse» », sur Libération, (consulté le )
  7. « Fenzy Estelle », sur Éditions La Part commune (consulté le )
  8. Jean-Marc, « Les arpenteurs poétiques - « Mères », Estelle Fenzy et Julien Bucci », sur Radio Pays d'Hérault, (consulté le )
  9. « N’oublie pas | Éditions L'Ail des ours », (consulté le )
  10. Le Chat polaire, « Estelle Fenzy » (consulté le )
  11. Camille Paix, « Lundi poésie : Samantha Barendson et Estelle Fenzy, 50 ans et tout leur mordant », sur Libération, (consulté le )
  12. « FENZY Estelle | Editions Corlevour », sur editions-corlevour.com (consulté le )
  13. « Octobre 2024 : Estelle Fenzy », sur Site communal de Braine-l'Alleud (consulté le )
  14. a et b « Mère d’Estelle Fenzy, Prix René Leynaud 2018 », sur Auvergne-Rhône-Alpes : livre et lecture, (consulté le )
  15. Antoine Oury, « La SGDL dévoile sa Sélection des Prix Révélation 2016 », sur ActuaLitté.com, (consulté le )
  16. a et b « La sélection du Prix francophone international du Festival de poésie de Montréal », sur ActuaLitté.com, (consulté le )
  17. Dahlia Girgis, « Les finalistes du prix francophone international du festival de la poésie de Montréal », sur Livres Hebdo, (consulté le )
  18. Ugo Loumé, « Les Prix Mallarmé 2024 dévoilent leurs premières sélections », sur ActuaLitté.com, (consulté le )
  19. Guillaume Lecaplain, « Lundi poésie : Estelle Fenzy, à la recherche du temps suspendu », sur Libération, (consulté le )
  20. a et b Louella Boulland, « Huit finalistes pour le Prix Apollinaire 2024 », sur ActuaLitté.com, (consulté le )
  21. a et b « Programme 2023 », Maison de la Poésie de Poitiers,‎ , p. 7 (lire en ligne)
  22. « Saxifrage - Terre à ciel », sur www.terreaciel.net (consulté le )
  23. « Lessives étendues : une anthologie proposée par Roselyne Sibille - Terre à ciel », sur www.terreaciel.net (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes