Armes des ducs de Duras : Écartelé: aux 1 et 4, d'argent, à la bande d'azur (de Durfort) ; aux 2 et 3, de gueules, au lion d'argent (Lomagne)[1],[2],[3].
Les lettres patentes de cette première érection, n'ayant point été enregistrées, n'eurent point d'effet. Une autre érection de Duras en duché simple eut lieu en 1689 ; l'enregistrement est du 1er mars de cette année. Ce duché fut érigé en pairie en 1755, et l'enregistrement et la première réception eurent lieu au parlement le [4].
Devise
Si ell dur, yo fort : S'il (le château) est dur, moi je suis fort. Cette devise glose leur nom, Durfort.
Seigneurs de Duras
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Fils de Gailhard Ier de Durfort l'Archidiacre (° vers 1303 † vers 1356), chevalier, seigneur de Durfort et de Blanquefort, il n'avait qu'une dizaine d'années lorsqu'il succéda à son père. Il rend hommage au prince de Galles, dans la cathédrale de Bordeaux, en juillet 1364, pour ses principales seigneuries de Blanquefort et de Duras[5].
Gailhard III de Durfort († peut-être en 1442), seigneur de Duras, prévôt de Bayonne, sénéchal des Landes.
C'est à lui que l'on doit les travaux qui firent du château de Blanquefort une « forteresse imprenable[5] ».
Il reçut le pardon du roi à la Saint-Barthélémy dont il fut rescapé, abandonnant le protestantisme et se déclarant catholique. Devenu gentilhomme de la chambre ordinaire du roi de Navarre. Sa femme Marguerite de Gramont (v.1554-1572), fut une des dames d'honneur et grande amie de Marguerite de Valois, dite la reine Margot, femme d'Henri de Navarre[5].
Jacques de Durfort (° 1547 - † 1626), frère du précédent, seigneur de Duras et de Rauzan.
Jacques de Durfort avait épousé, le Marguerite de Montgommery (1585-1606), dame de Lorges. Il fut créé marquis de Duras en et comte de Rauzan le [5].
Ainsi, l'ordonnance royale du [3] déclare Henri-Louis de Chastellux héritier des rang, titre et dignité d'Amédée-Bretagne-Malo de Durfort[5], avec transmission[3] de titre de duc de Duras, sous le nom de duc de Rauzan[5].
Le duché-pairie ne put passer dans la maison de Beauvoir-Chastellux, le duc de Duras étant mort en 1838 sans que toutes les formalités aient été accomplies (il manquait alors les lettres patentes obligatoires, l'ordonnance royale d'autorisation de transmission de 1825 étant insuffisante[7].
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
« Durfort », dans Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol.VIII, [détail de l’édition], p.292-308Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, , 378 p. (lire en ligne), p.292-308 ;