Corinne Coderey

Corinne Coderey
Biographie
Naissance
Décès
(à 63 ans)
Mies
Nationalité
Activité
Autres informations
A travaillé pour

Corinne Coderey est une comédienne franco-suisse, née le à Mies et morte le dans la même commune.

Biographie

Origines et famille

Corinne Coderey naît Suzanne Coderey[1] le à Mies, dans le district de Nyon dans le canton de Vaud. Elle est originaire du même lieu[2] et possède également la nationalité française[3].

Son père, Jules Coderey, est arboriculteur ; sa mère, née Renée Sauty, est professeur de piano[2].

Elle épouse Claude Mossey, un journaliste radio[4] français[2].

Formation et parcours artistique

Après un apprentissage de secrétaire[4], elle suit une formation de comédienne au conservatoire de Genève[2].

Elle fait ses débuts à la Comédie de Genève en 1957, puis répond à l'appel de Charles Apothéloz pour rejoindre le Centre dramatique romand à Lausanne[2].

Entre 1965 et 1969, elle se produit à Strasbourg, puis elle tourne en Suisse romande, à Bruxelles et à Montréal. Considérée comme la grande dame du théâtre romand, elle travaille notamment avec André Steiger, Henri Ronse et Benno Besson[2].

Elle joue par ailleurs dans plusieurs films et téléfilms, en particulier L'Invitation de Claude Goretta en 1972, où elle « joue le rôle d'une secrétaire partagée entre un sentiment amoureux qu'elle ne veut pas accepter et un sentiment de désir qu'elle ne peut pas contrôler »[5], et produit des pièces radiophoniques[2].

Mort

Elle meurt le à Mies, à l'âge de 63 ans[2], au terme d'une longue maladie[6].

Pièces de théâtre

Bibliographie

Notes et références

  1. François Marin, « Corinne Coderey », dans le Dictionnaire du théâtre en Suisse en ligne.
  2. a b c d e f g et h Andrea Weibel  (trad. Walter Weideli), « Corinne Coderey » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  3. a et b Michel Caspary, « Violence et passion », 24 heures,‎ , p. 40 (lire en ligne)
  4. a et b Cg, « Une tragédienne sympathique et naturelle : Corinne Coderey », Le Nouvelliste,‎ , p. 8 (lire en ligne)
  5. David Rossier, « Le projecteur s'est éteint sur l'actrice Corinne Coderey », La Liberté,‎ , p. 29 (lire en ligne)
  6. Alexandre Demidoff, « Corinne Coderey et ses yeux amoureux ont rallié les coulisses de la vie », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  7. Richard Bernard, « L'auréole de Corinne Coderey : "Le Soulier de Satin" de Claudel », Feuille d'avis de Lausanne,‎ , p. 15 (lire en ligne)
  8. Claude Vallon, « Corinne Coderey joue Suréna à Strasbourg », Feuille d'avis de Lausanne,‎ , p. 41 (lire en ligne)
  9. Jean-Louis Kuffer, « Sacrées bonnes femmes », Le Matin,‎ , p. 14 (lire en ligne)
  10. Paulette Ruffieux, « Superbes, les femmes de 84 ! », Gazette de Lausanne,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  11. René Zahnd, « Trois femmes pour une comédienne », Gazette de Lausanne,‎ (lire en ligne)
  12. Alexandre Demidoff, « Le virus du "Tartuffe" ravage la scène de Lausanne », Le Nouveau Quotidien,‎ , p. 21 (lire en ligne)
  13. « Radio Télévision », Journal du Jura,‎ , p. 22 (lire en ligne)

Liens externes