Chapelle Notre-Dame-des-Bonnes-Œuvres-et-des-Sept-Dormants

Chapelle Notre-Dame-des-Bonnes-Œuvres-et-des-Sept-Dormants
Crédit image: Étienne Neurdein / Louis-Antonin Neurdein licence CC BY-SA 4.0 🛈 Fenêtres de l'ancien réfectoire.
Présentation
Culte	Catholicisme romain
Type	Chapelle
Rattachement	Diocèse d'Autun, Chalon et Mâcon
Début de la construction	XIIe siècle : réfectoire
Architecte	Jean Roidot-Houdaille
Autres campagnes de travaux	1763 : transformation en salle de spectacles 1873 : transformation en chapelle
Style dominant	Néogothique
Date de désacralisation	XXe siècle
Protection	Classé MH (1875)
Site web	www.biennale-autun.com
Géographie
Pays	France
Région	Bourgogne-Franche-Comté
Département	Saône-et-Loire
Commune	Autun
Coordonnées	46° 56′ 41″ nord, 4° 18′ 01″ est
Géolocalisation sur la carte : Autun Crédit image: Chabe01 licence CC BY-SA 4.0 🛈 Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire Crédit image: Flappiefh licence CC BY-SA 4.0 🛈 Géolocalisation sur la carte : France Crédit image: Superbenjamin licence CC BY-SA 4.0 🛈

La chapelle Notre-Dame-des-Bonnes-Œuvres-et-des-Sept-Dormants est une chapelle décultualisée située place Saint-Barbe à Autun (Saône-et-Loire) en France. Elle est fondée en 1873 dans l'ancien réfectoire du Chapitre, daté du XII^e siècle. Abandonnée au cours des années 1960, elle abrite depuis les années 2000 un espace culturel.

L'édifice est classé au titre des monuments historiques au sein du groupe cathédral et canonial.

La première attestation du groupe canonial remonte au IV^e siècle. Le réfectoire du Chapitre, adjacent au presbytère, semble avoir été édifié au XII^e siècle, mais aucun document à propos de sa construction et de ses transformations n'est connu^[1].

La première mention du bâtiment remonte aux États de Bourgogne de 1763^[1], lorsque l'intendant de province Villeneuve donne l'ordre d'édifier une salle de spectacles à Autun, qui manquait à la ville. Le maire et les échevins, par l'entremise du comte de La Guiche, requièrent au Chapitre de pouvoir utiliser ce qui est alors leur ancien réfectoire. La transformation, réalisée sur les plans de Le Jolivet, ne dure qu'un an et coûte plus de 4 000 livres^[2].

Seulement, le Chapitre demande la destruction de la salle un an après sa transformation afin de pouvoir réutiliser le bâtiment. Il conclut un accord avec le maire afin de pouvoir reprendre le bâtiment dès qu'une nouvelle salle sera érigée. Ce n'est qu'en 1779, après plusieurs retards, qu'un nouvel édifice conçu spécifiquement pour des spectacles voit le jour — à l'emplacement de l'actuel théâtre, place du Champ-de-Mars^[2].

À la Révolution, les bâtiments capitulaires sont venus comme bien national^[3]. À la fin des années 1860, l'ancien réfectoire accueille des logements, qui sont dans un état misérable d'après le contemporain Harold de Fontenay^[1]. Il est acquis en 1870 par le curé de la cathédrale, l'abbé Pompanon, qui le fait aménager en chapelle trois ans plus tard afin d'accueillir le catéchisme, ainsi que les réunions des associations pieuses^[1]. La chapelle est érigée dans un style néogothique^[4] par l'architecte autunois Jean Roidot-Houdaille^[1] et est placée sous le vocable de Notre-Dame des Bonnes-Œuvres^[1].

En 1875, les éléments de l'ancien réfectoire sont classés au titre des monuments historiques au sein du groupe cathédral et canonial. Ce classement est prolongé en 2017 à la totalité du bâtiment, comme pour l'ensemble du groupe cathédral^[5].

Abandonné au cours des années 1960^[4], l'édifice est acquis en 2009^[6] par Marie-Luce et Jérôme Lequime, qui le transforment en un espace culturel d'art contemporain. Après plusieurs représentations, il est inauguré en 2013^[7]. Dès son acquisition, ses nouveaux propriétaires ajoutent au vocable de la chapelle, décultualisée, les Sept Dormants d'Éphèse. Hommage à l'islamologue catholique Louis Massignon^[6], la référence à cette croyance similaire aux religions chrétienne et islamique symbolise la volonté de faciliter les rencontres inter-culturelles au sein du lieu^[4].

L'Association des amis de la chapelle organise des spectacles, expositions, ainsi que des « rencontres éthiques » à partir de 2018 avec des personnalités littéraires^[8]. Une première biennale d'arts sacrés contemporains est organisée en 2017 dans plusieurs lieux de la ville^[9] et est reconduite en 2019 puis en 2021.

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• Groupe cathédral et canonial d'Autun, cathédrale Saint-Lazare, cathédrale Saint-Nazaire
• Place du Terreau

• Jacques-Gabriel Bulliot, « Notice sur l'ancien réfectoire du chapitre d'Autun », Annales de la Société éduenne, Société éduenne,‎ 1862, p. 151-174 (lire en ligne).
• François Hédeline, « Des lieux injustement méconnus à Autun : La chapelle Notre-Dame des Bonnes-Œuvres et des Sept Dormants d'Éphèse », Vents du Morvan, n^o 79,‎ juillet 2021.

• Site officiel de la Biennale internationale des arts sacrés

Patrimoine d'Autun
Augustodunum Liste des monuments historiques Liste des voies Fragny
Néolithique	Alignement du Camp de la Justice
Période gallo-romaine	Vestiges Aqueduc de Montdru aqueduc de Montjeu porte d'Arroux porte Saint-André porte Saint-Andoche pyramide de Couhard remparts pseudo-temple d'Apollon temple dit « de Janus » théâtre potier Pistillus (Ier av. J.-C. au IIIe siècle) nécropole paléochrétienne de Saint-Pierre (inscription de Pectorios) (IIIe-Ve) Disparus Amphithéâtre Écoles méniennes la Gironette porte de Rome sanctuaire d'Anvallos temple d'Apollon « temple de Pluton » théâtre du Haut-du-Verger thermes
Période médiévale	abbaye Saint-Symphorien (Ve, reconstruite au XVIIe) abbaye Saint-Jean-le-Grand (VIe, reconstruite aux XVIIe-XVIIIe) abbaye Saint-Andoche (VIe) abbaye Saint-Martin cathédrale Saint-Nazaire (VIe, détruites au XVIIIe) église Saint-Jean-l'Évangéliste église Saint-Pancrace (attestées au IXe, détruites au XVIIIe) église Saint-Pierre-l'Estrier (XIe) église Saint-Jean-de-la-Grotte église Saint-Quentin (attestées au XIIe, détruites au XVIIIe) cathédrale Saint-Lazare d'Autun (La Tentation d'Ève) chapelle Saint-Nicolas d'Autun église Saint-Léger de Couhard tour des Ursulines (XIIe) église Notre-Dame-du-Châtel (attestée au XIIIe, reconstruite au XVe, détruite au XVIIIe) église Saint-Jean (attestée au XIIIe, reconstruite au XIXe)
Époque moderne	Tour de la Bondue (XIIIe, XVe) collège (XIVe, détruit au XIXe) groupe cathédral et canonial hôtel du Chancelier Rolin palais épiscopal La Vierge du chancelier Rolin Nativité avec le portrait du cardinal Jean Rolin maison du Tripot (XVe) maison Chareyre (XVe, XVIe) tour de l'Horloge (XVe, XVIIIe) fontaine Saint-Lazare maison Saint-Christophe statue de la Vierge à l'enfant (XVIe) hôtel d'Éguilly (XVIe, XVIIIe) maison à pans de bois, 23 grande rue Marchaux (XVIe, XXe) château du Petit Montjeu hôtel de Chevannes hôtel de Ganay hôtel Saint-Louis et de la Poste couvent de la Visitation d'Autun école militaire préparatoire lycée militaire hôtel de Millery château d'Eschamps (XVIIe) immeuble, 3 rue Jean-et-Bernard-de-Lattre-de-Tassigny lycée Bonaparte église Notre-Dame-de-l'Assomption hôtel d'Orsenne hôpital Saint-Gabriel (XVIIIe) passage Balthus (XVIIIe, XIXe)
Époque contemporaine	Maison des Caves Joyaux église Saint-Symphorien de Saint-Pantaléon prison circulaire gare chapelle Notre-Dame-des-Bonnes-Œuvres-et-des-Sept-Dormants rotonde ferroviaire hôtel Arbelet théâtre chemin de fer d'Autun à Château-Chinon (XIXe) commerces rue Guérin mine des Télots (XIXe-XXe) café de la Bourse charcuterie, 1 grande rue Marchaux gare de L'Orme-Saint-Pantaléon monument aux morts Croix de la Libération (XXe)
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