Batterie des Roches

Batterie des Roches
L'entrée de la batterie.
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L'entrée de la batterie.
Description
Type d'ouvrage batterie d'artillerie
Dates de construction entre 1876 et 1878
Ceinture fortifiée môle défensif du Lomont
Utilisation tirs d'interdiction
Utilisation actuelle accès libre ; visitable avec l'association ASPIR
Propriété actuelle commune de Pont-de-Roide-Vermondans
Garnison 240 hommes
Armement de rempart 16 canons et 6 mortiers
Armement de flanquement 6 pièces
Organe cuirassé néant
Modernisation béton spécial 1889 (magasin sous roc)
Programme 1900
Dates de restructuration non réalisée
Tourelles -
Casemate de Bourges -
Observatoire -
Garnison -
Programme complémentaire 1908 non réalisé
Coordonnées 47° 22′ 25,09″ nord, 6° 46′ 44,99″ est
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Batterie des Roches
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(Voir situation sur carte : Doubs)
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Batterie des Roches

La batterie des Roches, appelée aussi fort des Roches et également batterie Daubenton (du nom du naturaliste du XVIIIe siècle Louis Jean-Marie Daubenton)[1] et fort Samson[2] se trouve au sommet d'une colline dans la commune de Pont-de-Roide-Vermondans.

Du type Séré de Rivières, le fort des Roches fait partie des fortifications françaises de l'Est et du môle défensif du Lomont. Aujourd’hui, il appartient à la commune de Pont-de-Roide qui y a fait d’importants travaux de remise en état. Sa position dominante offre un large panorama sur la vallée du Doubs et Pont-de-Roide, la région de Montbéliard et au-delà (le ballon d'Alsace est visible par beau temps, à 50 km à vol d'oiseau).

Localisation

La fortification est située au sommet d'une colline dominant la ville de Pont-de-Roide-Vermondans, et dans cette commune. La réserve naturelle régionale du Crêt des Roches entoure complètement le site.

Description

Le fort des Roches est établi à 615 mètres d’altitude au bord d'une falaise qui le rend inaccessible sur ses côtés nord et ouest ; deux fossés ont été creusés sur les côtés est et sud et sont dominés par ses remparts. Il surveille la vallée du Doubs, la route de Vesoul à Saint-Hippolyte, les plateaux d’Écot, d’Ecurey et de Blamont. Il empêche aussi le contournement du fort du Mont-Bart par le sud. Son armement est renforcé par une batterie d’artillerie annexe appelée fort de la pointe de Pont-de-Roide qui est placée légèrement en contrebas du fort des Roches à 540 mètres d’altitude. Le coût des travaux et du terrain est de 954 867 francs or.

Le fort est constitué de plusieurs parties qui sont :

  • entrée de la batterie
  • casernement
  • boulangerie
  • magasin à poudre
  • poste optique, qui assurait la communication avec le fort du Mont-Bart[1],[3] ;
  • caponnière double
  • magasin sous roc

Histoire

Il constituait avec d'autres fort environnants le môle défensif du massif du Lomont, dont il était, en tenant compte de ses batteries annexes, une pièce essentielle[1].

L'effectif de la batterie des Roches était de 246 hommes (6 officiers, 16 sous-officiers, 224 soldats, une infirmerie pouvant recevoir 10 malades).

Usages actuels

Le site est désormais fréquenté par les promeneurs.

À l'automne, la LPO (Ligue pour la protection des oiseaux) y organise une permanence bénévole de comptage des oiseaux migrateurs. À ce titre, le site est un des plus importants de France, en particulier pour le Milan royal et le Pigeon ramier. Plus d'un million d'oiseaux ont été comptés en 2017[4].

Galerie

Notes et références

  1. a b et c Panneau d'information in situ (Voir sur commons)
  2. Nicolas Antoine Sanson (avec un "n") est un général de la Révolution et de l'Empire ?
  3. Le fort du Mont Bart étant lui-même relié par télégraphie optique avec ceux de Lachaux, Mont Vaudois, Salbert et Lomont, ces quatre forts pouvaient communiquer à la batterie des Roches.
  4. Page du site Mission Migration [1]

Articles connexes

Liens externes

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