Association des brancardiers et infirmières de l'Île-de-France

Association des brancardiers et infirmières de l'Île-de-France

Cadre
Zone d’influence Île-de-France, Lourdes
Fondation
Fondation 1924
Fondateur Paul Lefèbvre et le cardinal Louis-Ernest Dubois
Origine Accompagner les malades au Frat 1925, à Lourdes
Identité
Site web http://www.abiif.com
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Lourdes Fauteuils roulants 1.jpg

L'Association des brancardiers et infirmières de l'Île-de-France (ABIIF), fondée en 1925, est l'association organisatrice du pèlerinage à Lourdes des malades et handicapés des diocèses de l'Île-de-France.

Historique et activités

Les apparitions de Lourdes datent de 1858. En 1866, un premier train de pèlerinage y arrive depuis Tarbes[1].

L'association des brancardiers et infirmières d'Île-de-France est fondée en 1924 sous le nom « Hospitalité d'Île-de-France à Lourdes », par Paul Lefèbvre, sous le patronage de l'archevêque de Paris, le cardinal Louis-Ernest Dubois, pour organiser le pèlerinage des malades d'Île-de-France à Lourdes. Leur premier pèlerinage organisé est celui de Pâques 1925, avec le « Fraternel » (actuel « Frat »)[2]. Les bénévoles hommes sont appelés « brancardiers » ou « hospitaliers », les femmes sont « infirmières » ou « hospitalières ».

De 1945 à 1993, l'Association des brancardiers et infirmières de l'Île-de-France (ABIIF) organise deux pèlerinages de malades et handicapés chaque année :

  • À Pâques une année sur deux – l'année du « Frat » – le pèlerinage des jeunes malades et des jeunes handicapés, et l'autre année le pèlerinage des personnes âgées ;
  • En juillet de chaque année, des malades et handicapés de tous âges avec le pèlerinage interdiocésain de Paris, Créteil, Nanterre et Saint-Denis.

En 1961, selon La Croix[1], l'ABIIF emmène dans le train spécial dit « train blanc » 800 personnes dont 200 malades qui voyagent allongés, de façon « ingénieuse » : une voiture ambulance accueille les grands malades ; dans les autres wagons, des cadres en bois et toile sont disposés en travers, à l'horizontale, recouverts de matelas, et permettent aux autres malades de voyager eux aussi allongés, à trois par compartiment[1]. Ils peuvent ainsi dormir pendant la nuit du trajet. Au départ de la gare d'Austerlitz, les brancardiers de l'association hissent par les fenêtres, déverrouillées par la SNCF, ceux qui ne peuvent pas marcher. Il n'y a pas de climatisation ; les brancardiers et infirmières remplissent de grands bidons d'eau à chaque gare ; contrairement aux malades, ils voyagent assis[1].

Ensuite il y a progressivement plus de voitures ambulances, le confort a progressé, le voyage est moins fatigant. Mais « emmener des malades à Lourdes dans un train reste une belle performance. Et une aventure »[1].

Depuis 1994, l'association réunit les deux pèlerinages en un seul, pendant la période des vacances de printemps[2].

L'association agit par ses bénévoles pour assurer le voyage des malades et handicapés en « train blanc », l'encadrement et l'animation, l'accompagnement spirituel et humain, les transports d'un lieu à l'autre, les soins, la prise en charge complète des malades pour leur permettre de participer pleinement au pèlerinage[3].

Pour financer le pèlerinage des malades, l'association organise des quêtes régulières dans les paroisses, et parfois des spectacles[4]. Cela permet la participation à ce pèlerinage de tous les malades qui le souhaitent, quelles que soient leurs ressources.

Elle assure également un suivi et des visites aux malades et handicapés tout au long de l'année. Elle organise des célébrations et des fêtes avec eux, la Journée mondiale des malades[5], initiée en 1982 par l'Église catholique, le jour anniversaire de l'apparition de Notre-Dame de Lourdes ; les journées de Noël, le 24 décembre et le 25 décembre ; et diverses activités[6].

Le photographe Jacques Valat observe une partie du pèlerinage de l'ABIIF en juillet 1982 et en prend des photos qu'il publie l'année suivante[7].

Les membres de l'association sont bénévoles. Plusieurs d'entre eux s'appuient sur cet engagement pour susciter d'autres projets. L'idée d'emmener des malades aux Journées mondiales de la jeunesse 2011 est née à Lourdes au cours du pèlerinage avec l'association[8]. Ce sont également trois jeunes bénévoles de l'ABIIF qui décident de partir autour du monde en 2014, aux périphéries de l'Église[9].

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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