Anosmie

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Inflamation des fosses nasales pouvant causer une anosmie

L'anosmie est un trouble de l'odorat qui se traduit par une perte totale de l'odorat, temporaire ou permanente, de l'une ou, plus souvent, des deux narines. Ce trouble pourrait toucher environ 5 % de la population, mais reste difficile à évaluer. Son diagnostic peut se faire notamment à l'aide de kits de test de l'odorat. Sa cause peut être d'origine congénitale, traumatique ou infectieuse, et avoir différentes sources : défaut de perméabilité des fosses nasales, altération ou destruction des organes sensoriels ou du nerf olfactif. Ce trouble a plusieurs conséquences sur la vie des personnes concernées : non-détection des odeurs de gaz, de brûlé, de saleté ou encore inaptitude à certains métiers.

À partir de mars 2020, certaines études constatent qu'environ 80 % des malades du Covid-19 sont touchés par l'anosmie, souvent de manière temporaire. Cela serait dû à l'attaque par le virus des cellules de soutien et des cils de la muqueuse, qui se régénérent continuellement.

Diagnostic

L'anosmie est un trouble de l'odorat qui se traduit par une perte totale de l'odorat, temporaire ou permanente[1].

L'anosmie peut être diagnostiquée par les médecins à l'aide de tests à base d'acétylcystéine. Le médecin commence par un examen détaillé de l'historique du patient. Il demande d'énumérer toute blessure pouvant être liée à l’anosmie, telles que les infections du système respiratoire supérieur ou un traumatisme crânien. L'évaluation psychophysique de l'ordre et l'identification du goût peut être utilisée pour identifier une anosmie. Un examen du système nerveux est réalisé pour voir si les nerfs crâniens sont endommagés.

Le diagnostic, ainsi que le degré de déficience, peuvent aujourd'hui être testés beaucoup plus efficacement qu'auparavant grâce à des kits de test de l’odorat désormais disponibles, ainsi qu'à des tests de dépistage qui utilisent des composés dont dispose la plupart des cliniques[2]. Il arrive de temps à autre que l'odorat d'un patient soit affecté à la suite d'un accident. Des odeurs particulières, présentes auparavant ne sont alors plus détectées. Après un traumatisme crânien, certains patients peuvent subir une anosmie unilatérale. Le sens de l'odorat doit être testé pour chacune des narines[3][réf. à confirmer].

De nombreux cas d'anosmie congénitale restent non déclarés et non diagnostiqués. Si le trouble est présent dès la naissance, autrement dit congénital, l'individu peut ne pas s'en rendre compte, ou bien partiellement. En effet, ce sens de l'odorat que par conséquent il ne possède pas ne pourra pas apparaître consciemment pour lui comme étant un état de déficience[4][source insuffisante]

L'anosmie est habituellement bilatérale mais peut être unilatérale. Elle peut être associée à une perturbation du sens du goût, voire d'une perte totale appelée agueusie.

Le nombre de personnes touchées par l'anosmie reste incertain. Une étude réalisée au Royaume-Uni en 2014 indique que 5 % de la population générale souffrirait d'anosmie[5].

Causes

Ce handicap peut être congénital c'est-à-dire acquis dès la naissance. Il est plus souvent d'origine traumatique ou infectieuse.

Son apparition peut être liée à la perte des cils des neurones sensoriels situés dans la muqueuse nasale[6].

L'anosmie est fréquemment causée par l'altération du nerf olfactif situé sous le bulbe olfactif qui se trouve au-dessus de la racine du nez. C'est une lésion fréquente dans les traumatismes crâniens où le choc est antérieur : les filets du nerf olfactif qui traversent la lame criblée de l'os ethmoïde, sont déchirés à ce niveau.

Dans de nombreuses maladies virales comme la grippe, une perte d'odorat partielle, temporaire et bénigne résulte de l'obstruction du nez.

Il peut être dû à un défaut de perméabilité des fosses nasales :

syndrome de Kallmann ; hypogonadisme hypogonadotrope ; rhume ; sinusite ; rhinite ;maladie à coronavirus 2019[7] ; polype des fosses nasales ; polypose nasosinusienne ; excès de tabac ; utilisation de certains médicaments comme les psychotropes ; intoxication au cadmium ; effet temporaire d'une exposition nasale au zinc (médicamenteuse éventuellement)[8] ; inhalation de cocaïne.

Il peut être dû à une altération ou une destruction des organes sensoriels :

anomalie anatomique (anosmie de naissance) ; écrasement, sectionnement d'un nerf (accidents, opérations) ; lésion tumorale locale ; certaines formes d’épilepsie ; atteinte virale du nerf olfactif ; atteinte neurologique des centres nerveux de l’olfaction situés dans le cerveau ; grossesse, prise de la pilule.

La fréquence des différentes causes dans les troubles de l'odorat et du goût a été estimée par un taste and smell center[Quoi ?] américain[réf. nécessaire] :

26 % rhinite aigüe ; 22 % pas de cause décelable ; 18 % traumatisme crânien ; 15 % rhinosinusite ; 4 % congénitale ; 2 % chimique ; 0,8 % infection buccale ; 0,7 % neurochirurgie ; 0,5 % autres infections ; 0,5 % psychiatrique ; 0,5 % radiothérapie ; 0,4 % grossesse.

Conséquences

Domestiques

L'incapacité à sentir les fuites de gaz présente un risque sérieux, tout comme l'incapacité à détecter un objet qui brûle, augmentant ainsi le risque d'incendie. Pour pallier cette perte d'odorat, l'utilisation de détecteurs et avertisseurs autonomes de fumée peut être une solution efficace, permettant de compenser par l'ouïe. Par ailleurs, le contact avec des produits chimiques devient plus probable et il devient impossible de savoir si la nourriture est avariée, ce qui représente un danger supplémentaire pour la santé.

Hygiène

L'incapacité à identifier ses propres odeurs corporelles, les odeurs des autres, ainsi que celles du linge sale et de la saleté en général, peut poser de nombreux défis quotidiens.

Psychologiques

Les taux élevés d'anxiété et de dépression sont des problèmes de santé mentale courants qui peuvent avoir des répercussions significatives sur la qualité de vie. En outre, il est fréquent de constater une baisse de la libido chez les personnes souffrant de ces troubles.

Sociales

Certaines personnes peuvent faire face à plusieurs défis émotionnels et sociaux qui peuvent affecter leur bien-être quotidien. Ces défis incluent le retrait voire l'isolement social, où l'individu se retrouve souvent seul et éloigné des interactions sociales régulières. De plus, il peut y avoir une difficulté à établir des relations intimes, ce qui peut entraîner une frustration émotionnelle et une sensation de déconnexion. Enfin, il y a parfois un évitement lors des repas, où la personne peut éprouver de l'anxiété ou un inconfort significatif autour de la nourriture et des repas en société. Ces expériences peuvent être sources de stress et nécessitent souvent un soutien et une compréhension adaptés pour aider à améliorer la qualité de vie de ceux qui les vivent.

Professionnelles

L'anosmie est susceptible de restreindre l'accès des personnes, qui en souffrent, à certaines professions exigeant des capacités olfactives.

Dans l'accès aux emplois publics, l'anosmie peut parfois être constitutive d'inaptitude physique au sens des textes législatifs ou réglementaires. Ainsi, dans un arrêt du , la cour administrative d'appel de Lyon a jugé que l'Administration était fondée à refuser la candidature d'une personne anosmatique aux fonctions d'inspecteur de police, « eu égard à la nature des missions et des situations auxquelles tout inspecteur de police doit pouvoir faire face dans l'exercice de la plupart des fonctions qu'il est normalement appelé à occuper »[9].

Alimentaire

Certaines personnes peuvent ressentir une diminution de leur envie de cuisiner, ce qui peut influencer leur plaisir à préparer des repas. De plus, cette diminution peut aussi être associée à une baisse de l'appétit et à une moindre satisfaction lors des repas. Pour d'autres, cette période peut conduire à une modification dans la quantité de nourriture consommée, soit une diminution, soit une augmentation, selon les circonstances individuelles.

Covid-19

En février 2020, une première étude a estimé en Chine que la Covid-19 provoquaient des troubles du goût et de l'odorat chez 5 % des malades[10], mais parce que basée sur les seuls dossiers médicaux, elle a pu sous-estimer la prévalence réelle de ce symptôme[11].

En mars 2020, une étude s'est déroulée en France durant laquelle, sur les 68 personnes diagnostiquées positives au SARS-CoV-2, 63 ont eu une hypogueusie (diminution du goût), 51 une hyposmie (altération/baisse de l'odorat) et 43 patients ont eu à la fois une hypogueusie et une hyposmie[11],[Note 1]. L'hypogueusie et l'hyposmie associées à un syndrome grippal sont jugées par l'étude comme une caractéristique clinique discriminante de COVID-19[11].

Début avril 2020, une autre étude (Allemagne, France, Italie, Espagne, Angleterre et États-Unis), basée sur 417 patients testés positifs au Covid-19 — confirmés par test PCR — publie des chiffres encore plus élevés : anosmie chez 86 % des patients et dysgueusie chez 88 %, parfois associées à des douleurs faciales et à une obstruction nasale[12]. Ces troubles apparaissent avant l'apparition des autres symptômes (généraux et ORL) dans 12 % des cas, pendant l’expression des symptômes dans 65 % des cas ou après dans 23 % des cas, et se résorbent dans les 15 jours dans 44 % des cas[12]. Les femmes en sont plus souvent victimes que les hommes[12].

Mi-avril 2020, l'hypothèse explicative est que le SARS-CoV-2 est plus souvent neuroinvasif qu'on ne le pensait initialement ; à partir de la muqueuse olfactive il pourrait coloniser le nerf olfactif et perturber les sens du goût et de l'odorat[13].

En octobre 2020, une étude conclut que le Covid-19 ne provoque généralement pas de congestion nasale, mais que l'anosmie touche environ 80 % des malades[14].

En janvier 2021, la cause avancée est celle d'une détérioration de l'épithélium olfactif, sans atteinte des neurones[15]. Dès février 2021, des lésions microvasculaires sont mises en évidence dans le cerveau[16].

En mai 2021, l'INSERM annonce que, chez certains patients, l'anosmie « est associée à une inflammation prolongée de l’épithélium et du système nerveux olfactif »[17].

En octobre 2021, une étude montre que la protéase Mpro du SARS-CoV-2 induit un phénomène de « nécroptose des cellules endothéliales » de microvaisseaux, endommageant la barrière hématoencéphalique[18],[19].

En novembre 2021, une étude montre que le virus épargne les cellules nerveuses des récepteurs d'odeurs ainsi que le centre intracérébral de traitement des odeurs, mais qu'il attaque les cellules de soutien de la muqueuse olfactive ainsi que les cellules des cils de la muqueuse respiratoire[20]. Ceci explique le caractère souvent temporaire de l'anosmie due au coronavirus : l'attaque des cellules de soutien perturbe l'olfaction, mais l'organisme les renouvèle constamment[20]. Ce travail basé sur l'observation d'échantillons postmortem de muqueuses respiratoire et olfactive ainsi que de bulbes olfactifs (prélevés dans le cerveau) laisse penser que le SARS-CoV-2 ne serait donc pas directement neurotrope : « les neurones sensoriels olfactifs seraient touchés sans être infectés »[20],[Note 2]. Les auteurs signalent avoir parfois aussi trouvé le virus dans les méninges, sans en connaître les causes et les conséquences[20].

Notes et références

Notes

  1. Les auteurs rappellent que c'est une étude simple, basée sur un petit échantillonnage et avec un taux de réponse sous-optimal, n'ayant pas rapportée de données sur l'âge, le sexe ou d'autres symptômes. Chez ces patients la recherche du SARS-CoV-2 s'est faite par RT-PCR sur échantillons nasopharyngés, un test dont la performance est médiocre (parfois estimée à 60 %)
  2. Les échantillons provenaient de 70 patients morts très rapidement, quelques jours après l'infection par le SARS-CoV-2, permettant de surprendre le virus presque « en flagrant délit » quand il était encore actif dans la muqueuse olfactive ; et un groupe de 15 patients témoins a été utilisé pour l'étude de l'ARN viral et des anticorps dans ces échantillons

Références

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  1. Andreas Keller et Dolores Malaspina, « Hidden consequences of olfactory dysfunction: a patient report series », BMC Ear, Nose and Throat Disorders, vol. 13,‎ , p. 8 (ISSN 1472-6815, PMID 23875929, PMCID PMC3733708, DOI 10.1186/1472-6815-13-8, lire en ligne, consulté le )
  2. (en) Eric H. Holbrook et Donald A. Leopold, « Anosmia: Diagnosis and management », Current Opinion in Otolaryngology & Head and Neck Surgery, vol. 11,‎ , p. 54–60 (DOI 10.1097/00020840-200302000-00012)
  3. (en) Harvey, Peter. « Anosmia » Practical Neurology, 206, p. 65.
  4. (en) Vowels, R.H., Bleach, N. R., Rowe-Jones, J. M. (1997). « Congenital anosmia ». 41:207-14.
  5. (en) C. M. Philpott et D. Boak, « The Impact of Olfactory Disorders in the United Kingdom », Chemical Senses, vol. 39, no 8,‎ , p. 711–718 (ISSN 0379-864X, DOI 10.1093/chemse/bju043, lire en ligne, consulté le )
  6. https://www.medisite.fr/vitamine-a-la-cle-pour-recuperer-votre-odorat-apres-le-covid.5624051..html
  7. « Absence d'odorat, nouveau symptôme du coronavirus selon des ORL français », RTS Info,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. (en) Terence M. Davidson et Wendy M. Smith, « The Bradford Hill Criteria and Zinc-Induced Anosmia: A Causality Analysis », Archives of Otolaryngology–Head & Neck Surgery, vol. 136, no 7,‎ , p. 673 (ISSN 0886-4470, DOI 10.1001/archoto.2010.111, lire en ligne, consulté le )
  9. Cour administrative d'appel de Lyon, 3e chambre, du 5 juin 1998, 95LY22061, mentionné aux tables du recueil Lebon (lire en ligne)
  10. (en) Ling Mao, Mengdie Wang, Shanghai Chen et Quanwei He, « Neurological Manifestations of Hospitalized Patients with COVID-19 in Wuhan, China: a retrospective case series study », Infectious Diseases, Infectious Diseases (except HIV/AIDS),‎ (DOI 10.1101/2020.02.22.20026500, lire en ligne, consulté le )
  11. a b et c (en) François Bénézit, Paul Le Turnier, Charles Declerck et Cécile Paillé, « Utility of hyposmia and hypogeusia for the diagnosis of COVID-19 », The Lancet Infectious Diseases,‎ , S1473309920302978 (PMCID PMC7159866, DOI 10.1016/S1473-3099(20)30297-8, lire en ligne, consulté le )
  12. a b et c Elsa Bellanger, « Covid-19 : une anosmie chez 86 % des patients et une dysgueusie chez 88 %, selon une première enquête européenne », Le quotidien du médecin, (consulté le )
  13. (en) Yan‐Chao Li, Wan‐Zhu Bai et Tsutomu Hashikawa, « The neuroinvasive potential of SARS‐CoV2 may be at least partially responsible for the respiratory failure of COVID‐19 patients », Journal of Medical Virology,‎ , jmv.25728 (ISSN 0146-6615 et 1096-9071, DOI 10.1002/jmv.25728, lire en ligne, consulté le )
  14. (en) Bertrand Bryche, Audrey St Albin, Severine Murri, Sandra Lacôte, Coralie Pulido et al., « Massive transient damage of the olfactory epithelium associated with infection of sustentacular cells by SARS-CoV-2 in golden Syrian hamsters », Brain, Behavior, and Immunity , vol. 89,‎ , p. 579-586 (DOI 10.1016/j.bbi.2020.06.032).
  15. Stephani Sutherland, « Comment le Covid-19 entraîne la perte de l'odorat », Pour la science, no 519,‎ , p. 6-7 (lire en ligne).
  16. (en) Myoung-Hwa Lee, Daniel P Perl, Govind Nair, Wenxue Li, Dragan Maric, Helen Murray, Stephen J Dodd, Alan P Koretsky, Jason A Watts, Vivian Cheung, Eliezer Masliah, Iren Horkayne-Szakaly, Robert Jones, Michelle N Stram, Joel Moncur, Marco Hefti, Rebecca D Folkerth et Avindra Nath, « Microvascular Injury in the Brains of Patients with Covid-19 », The New England Journal of Medicine, MMS,‎ (ISSN 0028-4793 et 1533-4406, OCLC 231027780, PMID 33378608, PMCID 7787217, DOI 10.1056/NEJMC2033369).
  17. https://presse.inserm.fr/covid-19-decouverte-des-mecanismes-de-lanosmie-a-court-et-a-long-terme/42844/
  18. Loïc Mangin, « Le SARS-CoV-2 et les vaisseaux fantômes du cerveau », sur Pour la Science, (consulté le ).
  19. (en) Jan Wenzel, Josephine Lampe, Helge Müller-Fielitz, Raphael Schuster, Marietta Zille, Kristin Müller, Markus Krohn, Jakob Körbelin, Linlin Zhang, Ümit Özorhan, Vanessa Neve, Julian U. G. Wagner, Denisa Bojkova, Mariana Shumliakivska, Yun Jiang, Anke Fähnrich, Fabian Ott, Valentin Sencio, Cyril Robil, Susanne Pfefferle, Florent Sauve, Caio Fernando Ferreira Coêlho, Jonas Franz, Frauke Spiecker, Beate Lembrich, Sonja Binder, Nina Feller, Peter König, Hauke Busch, Ludovic Collin, Roberto Villaseñor, Olaf Jöhren, Hermann C. Altmeppen, Manolis Pasparakis, Stefanie Dimmeler, Jindrich Cinatl, Klaus Püschel, Matija Zelic, Dimitry Ofengeim, Christine Stadelmann, François Trottein, Ruben Nogueiras, Rolf Hilgenfeld, Markus Glatzel, Vincent Prevot et Markus Schwaninger, « The SARS-CoV-2 main protease Mpro causes microvascular brain pathology by cleaving NEMO in brain endothelial cells », Nature Neuroscience, NPG, vol. 24, no 11,‎ , p. 1522-1533 (ISSN 1097-6256 et 1546-1726, OCLC 38213290, PMID 34675436, PMCID 8553622, DOI 10.1038/S41593-021-00926-1).
  20. a b c et d (en) Mona Khan, Seung-Jun Yoo, Marnick Clijsters et Wout Backaert, « Visualizing in deceased COVID-19 patients how SARS-CoV-2 attacks the respiratory and olfactory mucosae but spares the olfactory bulb », Cell,‎ , S0092867421012824 (PMCID PMC8564600, DOI 10.1016/j.cell.2021.10.027, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Imagerie médicale

  • P. Bon ls, M. Devars du Maine, D. Malinvaud, O. Laccourreye (2010) Imagerie des troubles de l’odorat ; Imaging and olfaction ; La Lettre d’ORL et de chirurgie cervico-faciale ; no 321 - avril-mai-juin

Bibliographie

Liens externes