Angelica Catalani

Angelica Catalani
Angelica Catalani.
Portrait par Élisabeth Vigée Le Brun.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Tomb of Angelica Catalani (), Campo Santo
Domicile
Activité
Autres informations
Tessiture
Soprano colorature (en)
Fach
Soprano colorature (en)
Genres artistiques

Angelica Catalani, née à Senigallia le et morte à Paris le , est une soprano italienne.

Biographie

Fille d'un bijoutier, Angelica Catalani fait ses études au couvent de Santa Lucia à Gubbio. Elle débute sur la scène de la Fenice[1] à Venise en 1795, puis se rend au Portugal, où elle fait partie de la chapelle du roi. En 1800, elle épouse, à Lisbonne, un officier français, Paul de Valabrègue.

En 1806, elle contracte un engagement avantageux à Londres, y reste sept ans. Elle s'installe ensuite à Paris, où elle obtient un grand succès.

En 1814, elle reçoit de Louis XVIII le privilège du Théâtre italien de Paris, quitte la France pendant les 100 jours et revient à la seconde restauration. Sa gestion du théâtre est critiquée, y compris pour ses propres engagements. En 1817, ses pertes la forcent à renoncer.

Elle parcourt ensuite l'Allemagne, l'Italie, la Suède, la Russie. Ses concerts reposaient sur des airs de virtuosité dont elle abusait, comme les variations de Rode ou encore la polacca de Pucitta.

Ayant amassé une immense fortune, elle se retire en 1830 à Florence. Elle fonde et dirige une école gratuite de chant. Elle meurt à Paris, lors d'une épidémie de choléra, en 1849.

Angelica Catalani avait une belle voix de soprano. Les commentaires de l'époque ne la jugent ni bonne actrice, ni grande musicienne. Elle brillait surtout dans les concerts, où ses vocalisations surprenaient. Son parcours, sa technique virtuose, en font une personnalité marquante du Théâtre italien de Paris au XIXe siècle.

Source

Références

  1. Félix Clément, Histoire de la musique : depuis les temps anciens jusqu'à nos jours, Paris, Hachette, , 847 p. (lire en ligne), p. 479-482

Liens externes