Amédée Bourgeois

Amédée Bourgeois
Biographie
Naissance
(20 frimaire an VII)
Paris
Décès
Nationalité
Français
Activité
Autres informations
Maître
Distinction
Second prix de Rome, 1821.
Médaille d'or, 1827.
Œuvres principales
  • Meurtre de Laïus par son fils Œdipe (1822).
  • Vue du Colisée (1826).
  • Jacob et Laban (1827).
  • Prise de l'Hôtel de ville : le Pont d'Arcole (1830).

Amédée Bourgeois, né le à Paris où il est mort et mort le , est un peintre et dessinateur français.

Il est spécialisé dans les peintures d'histoire, les scènes mythologiques et les paysages.

Biographie

Prise de l'Hôtel de Ville : le pont d'Arcole. (1830), Versailles, musée de l'Histoire de France.

Né à Paris le (20 frimaire an VII), Amédée Bourgeois est le fils du peintre et graveur Constant Bourgeois (1767-1841). Il est aussi son élève et apprend auprès de son père l'art de Jacques-Louis David. Il étudie ensuite avec le baron Gros et avec Jean-Baptiste Regnault[1],[2],[3].

Amédée Bourgeois obtient le second prix de Rome en paysage historique en 1821, sur le sujet L'Enlèvement de Proserpine[3],[4], avec une œuvre intitulée Proserpine enlevée par Pluton[1]. Il part alors pour la villa Médicis. Il exécute des paysages de Rome, de la Campanie autour de Naples et des scènes historiques qu'il envoie au Salon[2],[3] à partir de 1822[1].

Il expose notamment L'Enlèvement de Proserpine (1821) ; Œdipe et Laïus ou Meurtre de Laïus par son fils Œdipe (1822) ; plusieurs paysages du royaume de Naples (1824) ; Jacob et Laban (1827) ; Vue de la basilique de Saint-Pierre ; Vue des bords du Tibre ; Vue de la ferme de Crescenza ; Vue du Lac Nemi ; Vue prise du couvent de Grotta Ferrata[5],[1]. Plusieurs de ses œuvres sont achetées par la Société des amis des arts, d'autres par la duchesse de Berry ou pour le musée des Beaux-Arts de Lyon[5].

Il remporte en 1827 la médaille d'or selon Charles Gabet[5], une médaille de deuxième classe selon Bénézit[1]. On lui doit également Prise de l'Hôtel de Ville : le pont d'Arcole. (1830), conservé à Versailles au musée de l'Histoire de France[6],[7] ainsi que des lithographies[1].

Il meurt à Paris le [8],[9].

Style

Ses compositions de paysages et de villes sont jugées fort équilibrées, et influencées par l'art italien, mais avec des « frémissements de liberté », et une aspiration au naturalisme. Il se dégage ainsi du style néo-classique et n'hésite pas à ménager au premier plan de grands espaces de couleur claire[3],[1].

Œuvres dans les collections publiques

Les musées de Versailles, Lille, Lyon, Angers et Hyères conservent certaines de ses œuvres[3],[8].

Notes et références

Bibliographie

  • « Bourgeois, Amédée », dans Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, t. 2, Paris, Gründ, , p. 669.
  • « Amédée Bourgeois », dans Gérald Schurr, 1820-1920, les petits maîtres de la peinture: valeur de demain, volume 7, Éditions de l'Amateur, 1989 (ISBN 2859170901 et 9782859170905), p. 12-13 ; rééd. : « Bourgeois, Amédée », dans Gérald Schurr et Pierre Cabanne, Dictionnaire des petits maîtres de la peinture, Paris, Les éditions de l'Amateur, (ISBN 978-2-85917-469-9), p. 83.
  • « Bourgois (Amédée) », dans Charles Gabet, Dictionnaire des artistes de l'école française au XIXe siècle, Paris, Vergne, (lire en ligne), p. 91-92.

Liens externes