Alan Perlis

Alan Perlis
Fonction
Président
Association for Computing Machinery
-
Biographie
Naissance
Décès
(à 67 ans)
New Haven
Nom dans la langue maternelle
Alan Jay Perlis
Nationalité
Formation
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Directeur de thèse
Distinctions
Œuvres principales

Alan Jay Perlis ( - ) est un informaticien américain et professeur à l'Université Purdue, à l'Université Carnegie-Mellon et à l'Université Yale. Il est surtout connu pour son travail de pionnier dans les langages de programmation et est le premier récipiendaire du prix Turing[1].

Biographie

Perlis est né dans une famille juive à Pittsburgh, en Pennsylvanie. Il est diplômé du lycée Taylor Allderdice en 1939[2]. En 1943, il obtient son Bachelor's degree en chimie du Carnegie Institute of Technology (rebaptisé plus tard Université Carnegie-Mellon).

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il sert dans l'armée américaine, où il s'intéresse aux mathématiques. Il obtient ensuite une Master's degree (1949) et un doctorat (1950) en mathématiques au Massachusetts Institute of Technology (MIT). Sa thèse de doctorat s'intitule "Sur les équations intégrales, leur solution par itération et continuation analytique".

En 1952, il participe au projet Whirlwind[3]. Il rejoint la faculté de l'Université Purdue et en 1956, part au Carnegie Institute of Technology. Il est titulaire de la chaire de mathématiques puis premier chef du département d'informatique. En 1962, il est élu président de l'Association for Computing Machinery.

Il reçoit le premier prix Turing en 1966, selon la citation, "pour son influence dans le domaine des techniques de programmation avancées et de la construction de compilateurs ". Il s'agit d'une référence au travail qu'il a effectué sur Internal Translator en 1956 (décrit par Donald Knuth comme le premier compilateur à succès), et en tant que membre de l'équipe qui a développé le langage de programmation ALGOL.

En 1971, Perlis part à l'Université Yale pour prendre la chaire d'informatique et occuper la chaire Eugene Higgins. En 1977, il est élu à l'Académie nationale d'ingénierie des États-Unis.

En 1982, il écrit un article, " Epigrams on Programming ", pour le journal SIGPLAN de l'Association for Computing Machinery (ACM), décrivant en une seule phrase plusieurs des choses qu'il a apprises sur la programmation au cours de sa carrière. Les épigrammes sont largement cités[4]. Il reste à Yale jusqu'à sa mort en 1990.

Ouvrages

Publications, une sélection[5] :

À propos d'Alan Perlis
  • Denning, « Alan J. Perlis—1922–1990: a founding father of computer science as a separate discipline », Communications of the ACM, vol. 33, no 5,‎ , p. 604–605 (DOI 10.1145/78607.214943, S2CID 22132301, lire en ligne)
  • Thomas Cheatham, History of Programming Languages, New York, NY, ACM Press, (ISBN 978-0127450407, DOI 10.1145/800025.1198357), « ALGOL session », 171

Références

  1. Ulf Hashagen, Reinhard Keil-Slawik, Arthur L. Norberg (2002) History of Computing: Software Issues. p.26
  2. « A.M Turing Award Winners: Alan J. Perlis », Association for Computing Machinery (consulté le )
  3. National Academy of Engineering (1979) "Alan Jay Perlis" in: Memorial tributes. Vol 10. p.168
  4. Computer science quotations
  5. For a listing of his talks and lectures (1951–1988) see Alan J. Perlis Papers, 1942–1989. Charles Babbage Institute, University of Minnesota, Minneapolis.

Liens externes