Aimery IX de Thouars
Vicomte de Thouars |
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XIIIe siècle |
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Alix de Mauléon |
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Héritier |
Aimery IX de Thouars, né vers 1225 et mort avant le mois de , est un noble de la haute aristocratie du Poitou.
- Il est le 23e vicomte de Thouars : 1246-1256[1]
Biographie
Famille
Aimery IX est le second fils de Guy Ier (♰ 1242), seigneur de Vihiers, Pouzauge, vicomte de Thouars (1234-1242), et d'Alix de Mauléon[2],[3] ; il est ainsi le petit-fils du célèbre Savary Ier de Mauléon[4].
Aimery a deux frères cadets, Renaud[5] et Savary[6] qui lui succèdent à la tète de la vicomté de Thouars par le droit coutumier du retour, ou viage, en vigueur dans le Poitou et dans la maison de Thouars depuis le XIe siècle[7]. Ce droit avait pour effet que la succession ne passait pas du père au fils aîné, mais successivement, et suivant leur ordre de naissance à chacun des frères puînés du défunt. Par le décès du dernier d'entre eux seulement, le fils aîné de l'aîné réunissait l'usufruit à la nue-propriété sur laquelle ses oncles n'avaient aucun droit[8].
Ses oncles paternels sont : Aimery VIII de Thouars, seigneur de La Roche sur Yon, Luçon, La Chaize-le-Vicomte et Puy-Béliard, successeur de son frère Guy Ier en 1242 comme vicomte, et Geoffroy, trésorier du chapitre de Saint-Hilaire de Poitiers[2],[3]. En 1242, lors de la révolte féodale menée par le comte de la Marche, Hugues X de Lusignan, en Poitou et en Saintonge contre le pouvoir capétien, le jeune Aimery IX et ses oncles se soumettent à Louis IX et ne participent pas aux soulèvement nobilaire[9],[10],[11],[12].
Son grand-oncle paternel, Guy de Thouars (♰ 1213), accède au rang ducal en épousant l'héritière du duché de Bretagne : Constance (v. 1161-1201), veuve de Geoffroy Plantagenêt (1158-1186) et mère d'Arthur de Bretagne (1187-1203)[13],[14].
Vie politique
Aimery IX succède à son oncle Aimery VIII en 1246[15]. Aimery a une vie politique beaucoup plus calme que ses prédécesseurs et séjourne la plupart du temps à Thouars. En accédant au pouvoir vicomtal en 1246, il fait hommage à Alphonse, comte de Poitiers, le frère du roi de France Louis IX. De nombreux liens familiaux unissent les familles de Thouars et Mauléon. Ceci bénéficie à Aimery IX qui récupère de nombreux biens de la famille de Mauléon[16]. En d'ailleurs il rend hommage au roi Louis IX pour les châteaux de Bugon et de La Roche sur Yon[17].
En 1254, Aimery IX confirme plusieurs dons, faits par ses aïeux, à l'abbaye de Chambon[18],[19].
Décès
Aimery IX meurt le [16]. Son frère Renaud Ier de Thouars lui succède[5].
Mariage et descendance
Marguerite de Lusignan
Marguerite de Lusignan ou Marguerite de la Marche (v. 1226-) est la fille d'Hugues X de Lusignan, comte de la Marche, et d'Isabelle Taillefer, comtesse d'Angoulême, reine consort d'Angleterre[20]. Marguerite est ainsi la demi-sœur utérine d'Henri III Plantagenêt, roi d'Angleterre[21]. Elle avait épousé en premières noces Raymond VII, comte de Toulouse[22] mais le mariage fut annulé en 1245[23],[24]. Après la mort d'Aimery IX et la majorité de leur fils atteinte, Marguerite se remarie avec Geoffroy VI, seigneur de Châteaubriant[25],[26],[27].
Vers 1260, Marguerite est femme lige du comte de Poitou, en tant que vicomtesse de Thouars, et tient de lui la châtellenie de Bridiers (Creuse), et l'hébergement de Montbart (Haute-Vienne), avec leurs appartenances[28]. Elle perçoit une pension de 100 marcs sterling constituée le roi d'Angleterre, Henri III, par acte du [16],[29].
En 1265, elle donne des biens à l'abbaye de Chambon en mémoire d'Amaury de Thouars, son mari[30]. Elle apporte à Geoffroy VI de Châteaubriant l'île de Ré, en dot, sa vie durant. La seigneurie de Ré revint alors aux vicomtes de Thouars[réf. nécessaire].
Marguerite de Lusignan rédige son testament en langue française, en , et demande à être enterrée dans l'église des franciscains de La Rochelle[31],[32].
Aimery IX de Thouars épouse Marguerite de Lusignan après 1245[33]. Marguerite reçoit en douaire de son époux les fiefs et châtellenies de Vihiers, Puy-Béliard et La Chaize-le-Vicomte[34].
Postérité
Aimery et Marguerite ont :
- Guy II (1246/49-), vicomte de Thouars[35].
Sceaux et armoiries
La numérotation des vicomtes de Thouars par François Eygun et Louis Douët d'Arcq est erronée. Il s'agit donc ici du neuvième vicomte, prénommé aussi Aimery, et non du septième ou du huitième.
Sceau [1250-1256]
Avers : Rond, 85 mm[36],[37],[38],[39].
Description : Écu chargé de dix fleurs de lys, 4, 3, 2, 1 ; au franc canton plein (ce qui fait qu'on ne voit que deux fleurs de lys en chef).
Légende : ✠ SIGILLVM ⠅AIMERICI ⠅VICECOMITIS ⠅THOARCII
Légende transcrite : Sigillum Aimerici, vicecomitis Thoarcii
Contre-sceau : Rond, mm[40],[37],[41].
Description : Représentation équestre à droite, le cheval au galop ; cavalier en costume de chasse.
Légende : ✠ ISTE ⠅THOARCENSES ⠅DOMINVS ⠅DNATVR ⠅IN ⠅OMS
Légende transcrite : Iste Thoarcenses, dominus dominatur in omnes
Armoiries [1250-1256]
Blasonnement :
Écu d'or semé de fleurs de lys d'azur au franc-quartier de gueules
Commentaires : Blason d'Aimery IX de Thouars, vicomte de Thouars, d'après les empreintes de sceaux de 1250 et 1256.
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Références[36],[37],[38],[39].
Notes et références
- ↑ Hugues Imbert, « Notice sur les vicomtes de Thouars de la famille de ce nom », dans Mémoires de la Société des Antiquaires de l'Ouest, t. XXIX, Poitiers, (lire en ligne), Aimery IX de Thouars, 1246-1256, p. 390-393.
- Jean-Philippe Collet, « le combat politique des Plantagenêt en Aquitaine : l'exemple des vicomtes de Thouars (1158-1199) », dans Martin Aurell (dir.), Noblesses de l'espace Plantagenêt, 1154-1224 : Table ronde tenue à Poitiers le , vol. XI : Civilisation médiévale, Poitiers, CESCM, (lire en ligne), Généalogie de la maison de Thouars (XIIe – XIIIe siècles), p. 163.
- Géraldine Damon, « Jeux seigneuriaux en Poitou au temps des Plantagenêts : L’exemple des vicomtes de Thouars, des Lusignan, des Parthenay-Larchevêque et des Mauléon », dans Martin Aurell et Frédéric Boutoulle (dir.), Les Seigneuries dans l’espace Plantagenêt (c.1150-c. 1250), Bordeaux, Ausonius, (lire en ligne), fig. 5 : Tableau de filiation des vicomptes de Thouars (1150-1250).
- ↑ Bélisaire Ledain, Savary de Mauléon et le Poitou à son époque, Saint-Maixent, 1892. (lire en ligne)
- Hugues Imbert, « Notice sur les vicomtes de Thouars de la famille de ce nom », dans Mémoires de la Société des Antiquaires de l'Ouest, t. XXIX, Poitiers, (lire en ligne), Regnaud Ier de Thouars, 1256-1269, p. 394.
- ↑ Hugues Imbert, « Notice sur les vicomtes de Thouars de la famille de ce nom », dans Mémoires de la Société des Antiquaires de l'Ouest, t. XXIX, Poitiers, (lire en ligne), Savary IV de Thouars, 1269-1274, p. 394-397.
- ↑ Jacques Duguet, « La question de la succession dans la famille de Thouars aux XIe et XIIe siècles », Bulletin de la Société Historique et Scientifique des Deux-Sèvres, 3e série, vol. II, 1er sem. 1994, p. 11-20. (lire en ligne)
- ↑ Luc Guéraud, Contribution à l'étude du processus coutumier au Moyen Age : le viage en Poitou, Paris, LGDJ, , 462 p.
- ↑ Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. II : de l'année 1224 à l'année 1246, Paris, Plon, (lire en ligne), no 2972 : Litteræ Haimerici, vicecomitis Thoarcenis, de conventionibus inter se Gaufridumque thesaurarium Pictavensem, fratrem suum, ex una, et Alfonsum, comitem Pictavensem, ex altera parte, initis, p. 471.1242, du 20 au 30 avril, Chinon.
- ↑ Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. II : de l'année 1224 à l'année 1246, Paris, Plon, (lire en ligne), no 2973 : Litteræ Gaufridi de Thoarcio, thesaurarii Pictavensis, ejusdem argumenti et formæ, p. 472.1242, du 20 au 30 avril, Chinon.
- ↑ Charles Bémont, « La campagne de Poitou, 1242-1243, Taillebourg et Saintes », Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, vol. 5, no 19, , p. 293. (lire en ligne)
- ↑ Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 322.
- ↑ Frédéric Morvan, « Les règlements des conflits de succession dans la noblesse bretonne au XIIIe siècle », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, vol. 116, no 2, , p. 50, Annexe 15 : Généalogique de la maison ducale de Bretagne. (lire en ligne [PDF])
- ↑ Yannick Hillion, « La Bretagne et la rivalité Capétiens-Plantagenêts : Un exemple : la duchesse Constance (1186- 1202) », dans Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, t. 92 (no 2), (lire en ligne), p. 111-144.
- ↑ Hugues Imbert, « Notice sur les vicomtes de Thouars de la famille de ce nom », dans Mémoires de la Société des Antiquaires de l'Ouest, t. XXIX, Poitiers, (lire en ligne), Aimery VIII de Thouars, 1242-1246, p. 389-390.
- Hugues Imbert, « Notice sur les vicomtes de Thouars de la famille de ce nom », dans Mémoires de la Société des Antiquaires de l'Ouest, t. XXIX, Poitiers, (lire en ligne), Aimery IX de Thouars 1246-1256, p. 392.
- ↑ Manuscrits de Dom Fonteneau, t. XVII (manuscrit latin, français, copie du XVIIIe siècle), Poitiers, Médiathèque François Mitterrand, coll. « Dom Fonteneau / Ire série : MAI-MAY / Ms 471 », xviiie siècle (lire en ligne), fo 65.
- ↑ « Cartulaire de l'abbaye de Chambon », dans Mémoires de la Société de statistique, sciences, lettres et arts du département des Deux-Sèvres (éd. Hugues Imbert), t. XIII, Niort, Clouzot, (lire en ligne), XIX, p. 232.1254 : Aimeri IX, vicomte de Thouars, confirme le don de cent sols de rente fait par Gui Ier, son père, à l'abbaye de Chambon.
- ↑ « Cartulaire de l'abbaye de Chambon », dans Mémoires de la Société de statistique, sciences, lettres et arts du département des Deux-Sèvres (éd. Hugues Imbert), t. XIII, Niort, Clouzot, (lire en ligne), XX, p. 232-233.1254, 17 juin : Aimeri IX, vicomte de Thouars, confirme les dons faits par ses prédécesseurs à l'abbaye de Chambon.
- ↑ Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 20 (« Les enfants d'Hugues X et d'Isabelle d'Angoulême (1221-1296) »), p. 179.
- ↑ Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 12 (« Liens de parenté entre Lusignan, Plantagenêt et Montfort »), p. 171.
- ↑ Claude Devic et Joseph Vaissète, Histoire générale de Languedoc, t. 6, Toulouse, Privat, (lire en ligne), LXXI : Raimond fiance Marguerite de la Marche, p. 756.
- ↑ Claude Devic et Joseph Vaissète, Histoire générale de Languedoc, t. 8, Toulouse, Privat, (lire en ligne), no 387 - CCLXXI : Sentence de la dissolution de mariage entre le comte de Toulouse & Marguerite de la Marche, col. 1183-1184.
- ↑ Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. II : de l'année 1224 à l'année 1246, Paris, Plon, (lire en ligne), no 3382 : Litteræ Innocentii papæ IV Tholosano comiti quibus sententiam de matrimonio dicti comitis, ab Octaviano cardinaldi pronuntiatam, confirmat, p. 585-586.1245, 25 septembre, Lyon.
- ↑ Charles Goudé, Histoire de Châteaubriant, baronnie, ville & paroisse, Rennes, Oberthur et Fils, (lire en ligne), p. 30.
- ↑ Cartulaires du Bas-Poitou (département de la Vendée) (éd. Paul Marchegay), Les Roches-Baritaud, (lire en ligne), XXX, p. 42-43.1277 : Marguerite de Lusignan, [veuve d'Aimery IX de Thouars], son [troisième] époux, Geoffroy [VI] de Châteaubriand et son fils Guy [II], vicomte de Thouars, donnent au prieuré de saint-Nicolas de Chaise-le-Vicomte leur four de La Chaise-le-Vicomte, avec l'usage des bois attenants.
- ↑ Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 902.
- ↑ Hommages d'Alphonse, comte de Poitiers, frère de Saint-Louis : État du domaine royal en Poitou (1260), publié d'après un manuscrit des Archives nationales (éd. Abel Bardonnet), Niort, Clouzot, (lire en ligne), p. 91.
- ↑ Margaret de la Marche, vicomtesse of Thouars, to Edward I : her annual fee (manuscrit latin, original), Kew, The National Archives, coll. « SC 1 / 21/12 », v. 1275 (présentation en ligne)1275 (vers) : Marguerite de la Marche, vicomtesse de Thouars, écrit à son neveu, le roi d'Angleterre, Édouard [Ier], pour lui demander de rétablir la rente annuelle qui lui avait été attribuée par son frère, le roi d'Angleterre, Henri [III], selon des lettres que son frère, Guy de la Marche, a toujours en sa possession.
- ↑ « Cartulaire de l'abbaye de Chambon », dans Mémoires de la Société de statistique, sciences, lettres et arts du département des Deux-Sèvres (éd. Hugues Imbert), t. XIII, Niort, Clouzot, (lire en ligne), XXII, p. 234-235.Marguerite de Lusignan, dame de Vihiers et de Puy-Béliard, veuve d'Aimeri IX, vicomte de Thouars, donne une chapellenie à Chambon.
- ↑ Extraits analytiques de diverses archives seigneuriales de Bretagne (manuscrit français, mention du XVIIe siècle d'après original perdu), Paris, BnF, coll. « Français / 22331 », xviie siècle (lire en ligne), fo 303 :
« Testament de Marguente de Lezignen, dame de Lacheisse de Odies de Monbast, femme de Gesfrey, seignour dou Chatiau Briant par lequel elle elit sa sepulture en l'eglise des freres mineurs de la Rochelle, elle etablit son heir en tous ses biens son fils Gui viconte de Touars et ses descendans, etablis pour executeurs testamenteres madame Isabelle de la Marche, dame de Chantonce sur Loee, sa cherime sor, et Gui viconte de Touars son cherime fils e monsor Morice de Cran seignor de Sable fils a la davant dire sa sor, monsor Hugue viconte de Broce. 1283, fevrier. »
1283, février : Marguerite de Lusignan, dame de la Chaize-le-Vicomte, épouse de Geoffroy [VI] de Châteaubriant, fait son testament. Elle demande à être enterrée dans l'église des franciscains de la Rochelle, établit son fils, Guy [II], vicomte de Thouars, héritier universel, et choisit pour exécuteurs testamentaires sa sœur, Isabelle de Lusignan, dame de Champtocé, son fils Guy [II] de Thouars, son neveu, Maurice [V] de Craon et Hugues [II], vicomte de Brosse. - ↑ Bertrand de Broussillon, La Maison de Craon 1050-1480 : Etude historique accompagnée du Cartulaire de Craon, t. II : 1315-1480, Paris, Alphonse Picard, (lire en ligne), no 332 (A), p. 322.
- ↑ Hugues Imbert, « Notice sur les vicomtes de Thouars de la famille de ce nom », dans Mémoires de la Société des Antiquaires de l'Ouest, t. XXIX, Poitiers, (lire en ligne), Aimery IX de Thouars 1246-1256, p. 391.
- ↑ Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), fig. Les douaires dans la famille de Lusignan, p. 884.
- ↑ Hugues Imbert, « Notice sur les vicomtes de Thouars de la famille de ce nom », dans Mémoires de la Société des Antiquaires de l'Ouest, t. XXIX, Poitiers, (lire en ligne), Guy II de Thouars, 1274-1308, p. 397-400.
- Inventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. I, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), no 1090 : second sceau (1256), p. 440.
- Sigillographie du Poitou jusqu'en 1515 : étude d'histoire provinciale sur les institutions, les arts et la civilisation d'après les sceaux (éd. François Eygun), Poitiers, Société des Antiquaires de l'ouest, , no 638, p. 251.
- SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Aimeri IX de Thouars - sceau - 1250 », sur sigilla.irht.cnrs.fr, Cnrs / IRHT.
- SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Aimeri IX de Thouars - sceau - Vicomte de Thouars - 1256 », sur sigilla.irht.cnrs.fr, Cnrs / IRHT.
- ↑ Inventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. I, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), no 1090 : contre-sceau, p. 440.
- ↑ SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Aimeri IX de Thouars - contre-sceau - 1256 », sur sigilla.irht.cnrs.fr, Cnrs / IRHT.
Sources et bibliographie
Sources diplomatiques
- « Cartulaire de l'abbaye de Chambon », éd. Hugues Imbert, Mémoires de la Société de statistique, sciences, lettres et arts du département des Deux-Sèvres, 2e série, t. XIII, Niort, Clouzot, 1873-1874, p. 191-304. [lire en ligne]
Bibliographie
- Géraldine Damon, Naissance d'une tétrarchie nobiliaire en Poitou : les vicomtes de Thouars et les seigneurs de Lusignan, Parthenay et Mauléon, Mémoire de DEA de l'université de Poitiers sous la direction de Martin Aurell, 2004, 2 vol.
- Géraldine Damon, « Stratégies nobiliaires et politiques familiales dans le Poitou médiéval : L'ascension des vicomtes de Thouars, des seigneurs de Lusignan, de Parthenay et de Mauléon (IXe -milieu du XIIIe siècle) », Revue historique du Centre-Ouest, t. 5, 2006, p. 7-29.
- Géraldine Damon, « Jeux seigneuriaux en Poitou au temps des Plantagenêts : L’exemple des vicomtes de Thouars, des Lusignan, des Parthenay-Larchevêque et des Mauléon », dans Martin Aurell et Frédéric Boutoulle (dir.), Les Seigneuries dans l’espace Plantagenêt (c.1150-c. 1250), Bordeaux, Ausonius, 2009, p. 285-307. [lire en ligne]
- Hugues Imbert, « Notice sur les vicomtes de Thouars de la famille de ce nom », Mémoires de la Société des Antiquaires de l'Ouest, t. XXIX, Poitiers, 1864, p. 321-431. [lire en ligne]
- Les fiefs de la vicomte de Thouars d'après l'inventaire inédit de Jean-Frédéric Poisson en 1753, éd, Le Duc de la Trémoille et Henri Clouzot, Niort, Clouzot, 1893, 235 p. [lire en ligne]
- Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell, Université de Nantes, 4 vol., 2 797 p., . [lire en ligne]