ZAC Gare-de-Rungis
ZAC Gare-de-Rungis | ||||
![]() Crédit image: licence CC BY-SA 4.0 🛈 L'ancienne gare de la Glacière-Gentilly en 1985, site d'implantation de la ZAC Gare-de-Rungis. | ||||
Administration | ||||
---|---|---|---|---|
Pays | France | |||
![]() |
||||
![]() |
||||
13e arrondissement de Paris | ||||
Fonctions urbaines | ZAC Écoquartier |
|||
Géographie | ||||
Coordonnées | 48° 49′ 18″ nord, 2° 21′ 00″ est | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : France
| ||||
Liens | ||||
Site web | [parisgarederungis.fr/ | |||
La ZAC Gare de Rungis est une zone d'aménagement concerté située dans le 13e arrondissement de Paris. Elle est considérée comme le premier écoquartier parisien.
Situation et accès
Elle est située sur le site de l'ancienne gare de la Glacière-Gentilly de la Petite Ceinture entre la place de Rungis, les rues Brillat-Savarin, des Peupliers (ancien lit de la Bièvre) et Longues-Raies[1],[2].
Historique
La « ZAC Gare de Rungis » a été créée par délibération du Conseil municipal de Paris le [3].
Elle est réalisée entre 2002 et 2014 par la SEMAPA, société d'économie mixte de la ville de Paris.
L'intervention de l'association Les Amis de l'EcoZAC de la place de Rungis a permis d'intégrer une ambition écologique dans le développement de ce qui est devenu le premier écoquartier de Paris. Il est achevé en février 2015 avec l'ouverture du jardin public de 5000 m2[5].
Par délibération du Conseil municipal de Paris des 4, 5 et , la « ZAC Gare de Rungis » est supprimée[6].
Équipements et logements
La ZAC comprend 3 pôles différents: un établissement pour personnes âgées, un pôle logement et un bâtiment de bureaux. Le pôle logement intègre des logements pour étudiants. A ces trois entités s'ajoutent un jardin public (Jardin Charles-Trenet) et une maison de quartier.
Voies
Voies entièrement ou partiellement incluses dans la « ZAC Gare-de-Rungis »
- Rue Annie-Girardot[7],[8]
- Rue Augustin-Mouchot créée à la suite d'une proposition de l'association des Amis de l'EcoZAC, afin de rendre hommage à ce précurseur de l'énergie solaire.
- Jardin Charles-Trenet[9],[10]
- Rue Madeleine-Brès[7],[11]
- Place Pierre-Riboulet[12]
Association
L'association « Les Amis de l'EcoZAC de la place de Rungis » était une organisation d'habitants et de militants qui a œuvré pour la promotion et le développement des écoquartiers, notamment en travaillant activement sur le projet de la ZAC Gare-de-Rungis. Après des premières réunions de concertation en 2003[13] sur le projet de la ZAC, cette organisation associative est fondée en , sous l'impulsion de Philippe Bovet, un journaliste[14],[15]. Outre le groupe fondateur, des parrains (Jean-Louis Étienne, Pierre Rabhi, Hubert Reeves…) et d'autres associations de protection de l'environnement soutiennent le travail de l'association, ainsi que le CLER, Les Amis de la Terre, négaWatt, Greenpeace,...[16]. À l'époque, les membres de l'association observent une absence réelle d'intérêt pour les considérations environnementales dans le projet d'urbanisme de la ZAC du 13e arrondissement[14]. Dans l'objectif de donner un cadre écologique et environnemental au projet de la ZAC, les membres de l'association font pression[17] et proposent notamment la réduction de la consommation énergétique des bâtiments via une bonne isolation et la production locale d'électricité et de chaleur via des panneaux solaires thermiques et photovoltaïques[18]. Afin d'informer et de mobiliser la population parisienne, des cafés-débat en soirée dans un café de la Place de Rungis, des tractages sont distribués sur les marchés du 13e arrondissement de Paris, des soirées d'informations au cinéma La Clef (5e arrondissement de Paris) avec le soutien du magazine La Revue durable ont été organisés[19]. Une plateforme d'objectifs est rédigée, afin d'orienter les revendications de façon concrète. Parmi les actions les plus réussies, il y eut l'envoi de cartes postales à la Mairie du 13ème, cartes que les habitants pouvaient signer avec la mention 'Je rêve d'une EcoZac'[20].
En 2006, l'organisation associative reçoit le prix Eurosolar[21], prix européen de l'énergie solaire qui récompense les projets particulièrement prometteurs dans le domaine des énergies renouvelables[22]. Elle est dissoute le [23]. Au final, l'association a fait progresser le projet urbanistique dans le sens environnemental[15],[24],[25],[26].
Notes et références
Notes
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Les Amis de l'EcoZAC de la place de Rungis » (voir la liste des auteurs).
Références
- ↑ Projet 13e - Gare de Rungis
- ↑ Gare de Rungis, 13ème arrondissement : bilan de la concertation et création de la ZAC de la Gare de Rungis.
- ↑ 2014 DU 1023 ZAC Gare de Rungis (13ème) – Achat auprès de la SEMAPA d’emprises de voirie.
- ↑ Projet 13e - Gare de Rungis
- ↑ 2019 DU 42-4 ZAC Gare de Rungis (13e) - Reddition des comptes et quitus à la SEMAPA.
- 2013 DU 248 - Acquisition auprès de la SEMAPA des emprises de voirie rues Madeleine Brès et Annie Girardot dans la ZAC « Gare de Rungis » (13e).
- ↑ 2012 DU 202 - Attribution de la dénomination "rue Annie Girardot" à la voie FK/13 dans la ZAC de la gare de Rungis (13e).
- ↑ 2012 DU 186 Acquisition auprès de la SEMAPA du lot F correspondant au jardin public de la ZAC Gare de Rungis (13e).
- ↑ 2012 DEVE 63 Attribution de la dénomination « jardin Charles Trenet » au jardin situé dans l’Eco-ZAC de la gare de Rungis (13e).
- ↑ 2012 DU 197 - Attribution de la dénomination "rue Madeleine Brès " aux voies FR/13 et FL/13 dans la ZAC de la gare de Rungis (13e).
- ↑ 2012 DU 198 - Attribution de la dénomination "place Pierre Riboulet" à la place FP/13 dans la ZAC de la Gare de Rungis (13e).
- ↑ « Projet 13e - Gare de Rungis », sur paris.fr.
- « Des associations poussent les écoquartiers à voir le jour », La_Revue_durable, no 28 « L'écoquartier, brique d'une société durable », (lire en ligne [PDF]).
- Morgane Bertrand, « Bientôt un vrai quartier vert ? », Paris Obs, archivé sur www.ecozac-paris.org, no 312_2205, (lire en ligne).
- ↑ François Rouable, « EcoZAC de Rungis, un vrai projet écologique pour Paris », Sortir du nucléaire, no 29, (lire en ligne).
- ↑ Taoufik Souami, Ecoquartiers : Secrets de fabrication, Scrinéo, (ISBN 978-2-36740-011-2, lire en ligne)
- ↑ « La ZAC de Rungis, un projet 100% écolo », sur 20 minutes, .
- ↑ Elsa Gheziel, « EcoZAC de Rungis : retour d’expérience », EcoRev’, no 27, (lire en ligne).
- ↑ Les pionniers de la ville durable, Cyria Emelianoff, Ruth Stegassy, Ed.Autrement, Paris 2010, page 238.
- ↑ (de) eurosolar, « Prix Eurosolar 2006 » (consulté le ).
- ↑ « conférence Vers une ville durable : l’approche française du 23 juin 2008, organisé par l'Institut de formation de l’environnement (IFORE) », sur www.innovation-transformations.ecologie.gouv.fr, .
- ↑ « La fin des Cosaques », sur ecozac-paris.org, .
- ↑ « L'écoquartier d'EcoZAC devient réalité… », Metronews, archivé sur www.ecozac-paris.org, no 1234, , p. 6 (lire en ligne).
- ↑ Ariane Singer, « Un poumon au coeur de l'arrondissement », sur Le Point, .
- ↑ Cedissia About-de Chastenet, « Évaluation de la qualité paysagère dans l’aménagement urbain - le cas de Paris », sur OpenEdition Journals, .
Liens externes