Yvonne Sorrel-Dejerine
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Yvonne Sorrel-Dejerine, née le à Paris 6e et morte le , est une neurologue française.
Biographie
Jeunesse et formation
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Elle est la fille de Jules Dejerine et d'Augusta Dejerine-Klumpke, tous les deux neurologues déjà d'une grande réputation, recevant tous les dimanches dans leur salon parisien leurs internes de Bicêtre, puis de la Salpêtrière dans une ambiance cordiale[1].
Après sa scolarité secondaire effectuée à Paris au collège Sévigné, elle obtient une licence en Sciences Naturelles à la Sorbonne, puis le PCN, lui permettant d'accéder aux études de médecine. Après ses stages d'externat, dont un semestre passé dans le service de son père à la Salpêtrière, elle est reçue au concours de l'internat des hôpitaux de Paris en 1921[2].
La même année, le 13 avril[3], elle épouse Étienne Sorrel, orthopédiste et chef de Service à l'hôpital de l'Assistance publique de Berck.
Carrière médicale
Elle occupe divers postes hospitaliers, d'abord pendant trois et demi comme interne à l'hôpital maritime de Berck, puis à Paris dans le service de chirurgie infantile de l'hôpital Trousseau. Après la retraite d'Étienne Sorrel, elle poursuit ses travaux à orientation neuropédiatrique en collaboration avec André-Thomas, avec qui elle publie des travaux sur la paralysie obstétricale du plexus brachial, le syndrome de Volkmann et la compression médullaire chez l'enfant[2].
Yvonne Sorrel-Dejerine est secrétaire de la Société Française de Neurologie pendant une longue période[4].
Dernières années
Yvonne Sorrel-Dejerine meurt à 95 ans, le 26 juillet 1986[3], dans la maison familale des Dejerine en Suisse[2],[N 1]
Charges et distinctions
- Membre de la Société Française de Chirurgie orthopédique et traumatologique (1925)
- Membre de Société française de neurologie (1926), présidente en 1952
- Membre de l'American Trudeau Society (1949), de lutte contre la tuberculose
- Membre honoraire de l'American Academy of Neurology (1950)
- Secrétaire générale de l'Association des femmes médecin
- Médaille de la ville de Paris (1975)
Travaux
- Contribution à l'étude des paraplégies pottiques. Essai sur l'évolution et le pronostic basé sur 40 observations personnelles. Paris : Masson & Cie, Libraires de l'Académie de médecine, 1925[6].
- Les pionnières de la médecine féminine. Femmes médecins. 1966 ; 11:145–9.
Bibliographie
- Michel Samson, « Nécrologie - Mme Sorrel-Dejerine (1891-1986) », Revue neurologique, vol. 144, , p. 534-535.
- (en) Schurch B et Dollfus P, « The 'Dejerines' : an historical review and homage to two pioneers in the field of neurology and their contribution to the understanding of spinal cord pathology », Spinal Cord, vol. 36, , p. 78-86 (ISSN 1476-5624, DOI 10.1038/sj.sc.3100561
).
- (en) Julien Bogousslavsky, « The Swiss connection of Augusta Déjerine-Klumpke : From San Francisco to Lake Geneva and from Paris to the Thalgut », Archives suisses de neurologie et de psychiatrie, vol. 162, , p. 37-41 (lire en ligne [PDF])
Liens externes
- Ressource relative à la santé :
Notes et références
Notes
Références
- ↑ Samson 1988, p. 534.
- Samson 1988, p. 535.
- Relevé généalogique sur Geneanet
- ↑ (en) J. J. Zarranz, « Precision in historical quotations », Neurología (English Edition), vol. 28, no 8, , p. 524 (ISSN 2173-5808, DOI 10.1016/j.nrleng.2013.10.004, lire en ligne, consulté le )
- ↑ (en) Julien Bogousslavsky, « The Swiss connection of Augusta Déjerine-Klumpke : From San Francisco to Lake Geneva and from Paris to the Thalgut », Archives suisses de neurologie et de psychiatrie, vol. 162, , p. 37-41 (lire en ligne [PDF])
- ↑ (en) « Reviews and notices of books », BJS British Journal of Surgery, vol. 14, no 53, , p. 197 (DOI 10.1002/bjs.1800145334, lire en ligne [PDF])