Xi Arietis

ξ Arietis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 02h 24m 49,05764s[1]
Déclinaison +10° 36′ 38,0111″[1]
Constellation Bélier
Magnitude apparente +5,46[2]

Localisation dans la constellation : Bélier

(Voir situation dans la constellation : Bélier)
Crédit image:
IAU and Sky & Telescope magazine (Roger Sinnott & Rick Fienberg)
licence CC BY 3.0 🛈
Caractéristiques
Type spectral B7IV[3]
Indice U-B −0,48[2]
Indice B-V −0,10[2]
Astrométrie
Mouvement propre μα = +20,979 mas/a[1]
μδ = −15,022 mas/a[1]
Parallaxe 4,248 3 ± 0,151 1 mas[1]
Distance 235,4 ± 8,4 pc (∼768 al)[4]
Magnitude absolue −0,43[5]
Caractéristiques physiques
Masse 3,9 M[6]
Gravité de surface (log g) 3,897 ± 0,017[6]
Température 13 637 ± 100 K[6]
Rotation 164 ± 8 km/s[6]
Âge 195 Ma[5]

Désignations

ξ Ari, ψ Cet, 24 Ari, BD+09°316, FK5 2164, HD 14951, HIP 11249, HR 702, SAO 92932[4]

Xi Arietis (en abrégé ξ Ari) est une étoile binaire[7] de la constellation du Bélier. Elle a une magnitude apparente de 5,46[2] et est donc faiblement visible à l'œil nu. Le système présente une parallaxe annuelle de 4,25 mas mesurée par le satellite Gaia, ce qui indique qu'il est distant d'environ ∼ 768 a.l. (∼ 235 pc) de la Terre[1]. À cette distance, sa magnitude visuelle est diminuée d'un facteur d'extinction de 0,24 en raison de la poussière interstellaire[5].

Propriétés

Xi Arietis est une binaire spectroscopique à raies doubles[7]. Le spectre correspond à un type spectral B7IV[3], qui indiquerait une étoile sous-géante qui a épuisé les réserves d'hydrogène de son noyau et est en train d'évoluer vers une étoile géante.

Nomenclature

Xi Arietis est la désignation de Bayer de l'étoile. Johann Bayer avait cependant dupliqué l'étoile par erreur dans son catalogue, lui donnant comme autre désignation Psi Ceti (ψ Ceti) car située à la limite avec la constellation voisine de la Baleine. Cette seconde désignation est définitivement abandonnée en 1930 lorsque les frontières des constellations sont formellement définies par l'UAI[8].

L'étoile porte également la désignation de Flamsteed de 24 Arietis[4].

Références

  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752, S2CID 18759600)
  2. a b c et d (en) D. L. Crawford et al., « Four-color, H-beta, and UBV photometry for bright B-type stars in the northern hemisphere », The Astronomical Journal, vol. 76,‎ , p. 1058 (DOI 10.1086/111220, Bibcode 1971AJ.....76.1058C)
  3. a et b (en) Janet Rountree Lesh, « The Kinematics of the Gould Belt: an Expanding Group? », The Astronomical Journal Supplement Series, vol. 37,‎ , p. 371 (DOI 10.1086/190179, Bibcode 1968ApJS...17..371L)
  4. a b et c (en) * ksi Ari -- Spectroscopic Binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  5. a b et c (en) G. A. Gontcharov, « Spatial distribution and kinematics of OB stars », Astronomy Letters, vol. 38, no 11,‎ , p. 694–706 (DOI 10.1134/S1063773712110035, Bibcode 2012AstL...38..694G, arXiv 1606.09028, S2CID 119108982)
  6. a b c et d (en) Wenjin Huang et al., « A Stellar Rotation Census of B Stars: From ZAMS to TAMS », The Astronomical Journal, vol. 722, no 1,‎ , p. 605–619 (DOI 10.1088/0004-637X/722/1/605, Bibcode 2010ApJ...722..605H, arXiv 1008.1761, S2CID 118532653)
  7. a et b (en) R. Chini et al., « A spectroscopic survey on the multiplicity of high-mass stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 424, no 3,‎ , p. 1925 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2012.21317.x, Bibcode 2012MNRAS.424.1925C, arXiv 1205.5238, S2CID 119120749)
  8. (en) Ian Ridpath, « Bayer's Uranometria and Bayer letters », sur ianridpath.com (consulté le )

Liens externes

  • Ressource relative à l'astronomie :