Vladimir Kozlov (réalisateur)

Vladimir Kozlov
Description de l'image Vladimir Kozlov 1.JPG.
Crédit image:
licence CC BY-SA 3.0 🛈
Naissance (68 ans)
Minsk, Biélorussie
Nationalité Drapeau de la Biélorussie Biélorusse
Profession Réalisateur, scénariste
Site internet kozlov.vladimir.free.fr

Vladimir Kozlov (en russe : Владимир Георгиевич Козлов, Vladimir Gueorguievitch Kozlov) est un réalisateur et scénariste français, d'origine soviétique, né le à Minsk en Biélorussie.

Biographie

Vladimir Kozlov obtient une licence d’histoire et de sciences sociales à l'Université d'État de Minsk[1], puis il fait ensuite des études au VGIK (Institut national de la cinématographie de Moscou) où il obtient le certificat d'assistant réalisateur.

Pendant 13 ans, il assure la fonction d'assistant réalisateur sur une vingtaine de longs métrages de fiction aux studios Belarusfilm et Mosfilm, dont le film Requiem pour un massacre d'Elem Klimov[2] (Иди и Смотри), qui a reçu le Grand prix du festival international du film de Moscou en 1985 et a été diffusé sur Arte en 1995.

En 1992, Vladimir Kozlov s'installe en France et devient régisseur et comédien au Théâtre Populaire d’Occitanie.

En 2002, il commence une nouvelle carrière d'auteur-réalisateur de documentaire.

Filmographie

Documentaires

  • 2002 : Musique et Couleurs du père Léonide : Documentaire basé sur la vie du Père Léonide Chrol, prêtre orthodoxe né à Saint-Pétersbourg en 1902, chassé de Russie par la Révolution bolchévique et ordonné à Toulouse dans les années 1920,[5].
  • 2004 : La petite sœur russe de Sylvanès : Documentaire de 26 min qui narre l'histoire vraie d'une église orthodoxe russe en pin bâtie à Sylvanès en Aveyron[6].
  • 2006 : Tugan Sokhiev, crescendo subito, co-réalisé avec Sonia Paramo : Documentaire de 26 min sur Tugan Sokhiev, musicien russe du conservatoire de Saint-Petersbourg qui prend la tête de l'Orchestre national du Capitole de Toulouse[6].
  • 2006 : The rock monologue : Documentaire de 69 min prix du meilleur documentaire 2008 dans divers festivals (Kiev, Eger, etc), qui relate l'histoire du rock en Russie avec les archives et le témoignage de Youri Morozov[6].
  • 2011 : Gagarinland : Documentaire de 86 min sur les habitants de la ville de Gagarine, ville rebaptisée en l'honneur de Youri Gagarine[7],[8],[9].
  • 2011 : Alexeï Léonov, le piéton de l'espace
  • 2012 : Garonna-Volga et retour(s)
  • 2013 : Nicolai Greshny, une affaire de famille, documentaire sur la vie et l'œuvre de Nicolas Greschny, fresquiste estonien qui a peint plus de 80 fresques, principalement sur les murs d'églises situées dans le Sud et le Sud-Ouest de la France[10].
  • 2017 : Ne laisse jamais la Baraque !, documentaire 52 min, coproduction France 3 Occitanie et Prodigima films.
  • 2019 : Kounachir, documentaire 71 min, coproduction Vosges TV et Les films du temps scellé.

Fictions

  • 2008 : La Tendresse
  • 2010 : Joyeux Noël, Vladimir

Distinctions

Décorations

Récompenses

  • Kounachir :
    • Grand prix au festival Traces de vies de Clermont-Ferrand, France, 2020[réf. nécessaire].
    • Best Cinematography au Russian Documentary film festival à NYC, USA, 2020[réf. nécessaire].
  • Nicolai Greshny, une affaire de famille, Grand Prix au festival international « Hors-frontière russe », Moscou, 2014[réf. nécessaire].
  • Gagarinland - Meilleur long métrage au Festival international du cinéma documentaire de création Artdocfest à Moscou, 2011[1],[11].
  • Rock-Monoloque. Youri Morozov - Meilleur documentaire au Slow film festival en Hongrie et Steps film festival en Ukraine en 2008[1].

Notes et références

  1. a b et c « KINOGLAZ : KOZLOV Vladimir (Personne) », sur kinoglaz.fr (consulté le ).
  2. « Nov ii requiem pour un massacre », sur lunenoire.org (consulté le ).
  3. « Musique et couleurs du Père Léonide, un film de Vladimir Kozlov » [vidéo], sur Dailymotion (consulté le ).
  4. a b et c « Le cinéma Rex d'art et essai de Brive la gaillarde en Corrèze », sur cinemarex.org via Wikiwix (consulté le ).
  5. « Gagarinland de Vladimir Kozlov - (2010) - Documentaire » [vidéo], sur Télérama (consulté le ).
  6. « harmattantv.com/videos/film-(v… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.isGoogle • Que faire ?).
  7. Alain Constant, « GAGARINLAND », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  8. JAURES Cécile, « Nicolas Greschny, l'oiseau de paradis », La Croix,‎ (lire en ligne).
  9. (en) « Artdoсfest postpones screenings in Russia from December 2021 to April 2022 », sur Artdocfest (consulté le ).

Liens externes