Toussaint Franchi

Henry Ponsard
Fonctions
Député français

(5 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection
Circonscription Bouches-du-Rhône
Législature XVIe (Troisième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Henri Tasso
Successeur Circonscription supprimée
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Ota
Date de décès (à 75 ans)
Lieu de décès Marseille
Résidence Bouches-du-Rhône

Toussaint Franchi est un médecin et homme politique français né le à Ota (Corse-du-Sud) et mort le à Marseille.

Biographie

Après avoir obtenu son baccalauréat au Lycée Thiers à Marseille, Toussaint Franchi étudie le droit, mais décide ensuite d’étudier la médecine. Fin 1913 - début 1914, Marcel Pagnol, encore mineur, fonde la revue Fortunio (revue) avec l'aide d'étudiants, parmi lesquels Toussaint Franchi, qui devient le directeur en nom[1]. Franchi publie dans cette revue une nouvelle : A propos de bottes[2]

Pendant la guerre 1914-18, Franchi est médecin dans l'armée.

En 1926, il obtient son doctorat en médecine à la faculté de Montpellier avec la thèse : Contribution à l'étude des psychoses menstruelles dans le cas d'utérus fibromateux[3] et il devient interne des hôpitaux de Marseille[4].

En 1927, il est candidat aux élections à Marseille sur la liste d'Alliance Républicaine[5]. Conseiller municipal de Marseille, il est délégué de l'Hygiène. En 1938, il est arrêté et écroué pour avoir fourni un faux certificat de maladie à un faux réformé. Il est au moment de son arrestation président du cercle socialiste du onzième canton de Marseille[4].

En 1939, il succède, en tant que député[6], à Henri Tasso, qui vient d'être élu au Sénat, comme député SFIO des Bouches-du-Rhône[7]. Le , il vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain, motivant son vote par une remarque que, par manque d'un avis de son parti, il suit la majorité des députés socialistes des Bouches-du-Rhône[8]. Il soigne pendant la guerre les résistants et il donne des certificats falsifiés aux conscrits réfractaires[9]. Il n'a jamais eu de contact avec le gouvernement de Vichy, mais sans un engagement marqué dans la Résistance, il est déclaré inéligible en 1945.

Réintégré éligible par le Conseil National en 1950[10], il retrouve un poste d'adjoint au maire de Marseille en 1953. Il est réélu en 1959 et 1965[11].

Notes et références

Bibliographie

Liens externes