Soledad Rosas
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María Soledad Rosas, née le à Buenos Aires (Argentine) et morte le à Turin (Italie), est une militante anarchiste argentine et membre d'un mouvement italien connu comme squatters, occupants d'immeubles abandonnés.
Elle est arrêtée pour éco-terrorisme pour une série d'attentats contre des projets de trains à grande vitesse en Italie. Quand les attentats ont eu lieu, Rosas ne réside pourtant pas encore en Italie[1].
Elle descend du militaire et gouverneur argentin Juan Manuel de Rosas, qui a eu une fille appelée Fénix Rosas avec une indigène[2].
Biographie
María Soledad Rosas naît le . Son père Luis Rosas sous-officier a épousé sa mère Marta Rey de Rosas en . Maria Soledad a une sœur María Gabriela Rosas, née le [2].
Après des études en hôtellerie ses parents lui offrent un voyage en Italie en 1997[3]. À la recherche d'un endroit pour passer la nuit, elle s'arrête à El Asilo, un immeuble occupé par des squatters anarchistes. Elle s'adapte très vite au mode de vie des anarchistes italiens. C'est dans ce squat qu'elle fait la connaissance de son petit-ami Edoardo Massari. Cependant, elle épouse Luca Bruno pour obtenir la citoyenneté italienne[2], Elle ne s'est pas mariée avec Massari, car celui-ci était sans domicile[4].
Elle est placée après son arrestation dans une prison de haute sécurité près de son petit-ami Edoardo Massari et de leur ami Silvano Pelissero. Leur arrestation a été marquée par de nombreuses manipulations, notamment la publication de conversations pour tenter de rattacher Soledad Rosas, Edoardo Massari et Silvano Pelissero à l'organisation Los Lobos Grises, auteur des attentats contre le train à grande vitesse[5].
Soledad Rosas se suicide dans sa salle de bain dans une petite ferme où elle a été assignée à résidence.
Dans la culture populaire
Le groupe She-Devils lui a dédié une chanson intitulée L'ultimo gesto di liberazione[6].
La chanson ¡Esto es to-to-todo, amigos! de l'album Último Bondi a Finisterre du groupe de rock argentin Patricio Rey y sus Redonditos de Ricota dit : « La Sole se fue de lo linda que era »[7].
Le groupe de jazz-rock GueRRRa a enregistré une chanson intitulée Maria Soledad Rosas, sur son album Soprusi.
Bibliographie
- (es) Marta García Terán, La atribulada vida de "Sole" Rosas, La Nación (Argentine), , [lire en ligne].
- (es) Mariana Enriquez, Máximo Eseverri, ¿Nace una nueva estrella?, Página/12, , [lire en ligne].
- (es) Martín Caparros, Amor y anarquía. La vida urgente de Soledad Rosas 1974-1998, 2003, Editorial Booket, (ISBN 987-580-128-3).
- Collectif, « Un Poignard et un talisman », sur non-fides.fr, .
Notes et références
- Amor y Anarquía : La historia de Soledad Rosas
- Martín Caparros, 2003.
- ¿Nace una nueva estrella?, p. 12.
- La atribulada vida de Sole Rosas, La Nación.
- Soledad es un recuerdo explosivo en Turín, La Nación.
- L'ultimo gesto di liberazzione, Rock.com.ar
- Mundo Redondo
- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Soledad Rosas » (voir la liste des auteurs).