Serge Sierro
Serge Sierro | |
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Fonctions | |
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Président de l'Assemblée interjurassienne | |
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Conseiller d'État du Valais | |
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Prédécesseur | Bernard Comby |
Successeur | Claude Roch |
Conseiller municipal de Sierre | |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Sierre |
Nationalité | suisse |
Parti politique | parti radical-démocratique |
Diplômé de | Université de Genève |
Profession | avocat et notaire |
Serge Sierro, né en à Sierre (originaire d'Hérémence), est une personnalité politique suisse, membre du parti radical-démocratique.
Il est président de Sierre, Conseiller d'État pendant trois législatures, puis président de l'Assemblée interjurassienne.
Biographie
Serge Sierro naît en 1949 à Sierre. Il étudie le droit à l'Université de Genève, puis devient avocat et notaire dans son canton de naissance et ouvre une étude à Sierre, jusqu'à son élection au Conseil d'État en 1992[1].
Après ses trois mandants à l'exécutif cantonal, il ouvre une étude d'avocat-conseil et se spécialise notamment dans l'accueil d'étranger au forfait fiscal[2],[3] ; il office également comme conseil de la banque Julius Bär[4]. Il siège en parallèle dans divers conseil d'administration, dont celui de la Mobilière[5].
Il est marié et père de trois enfants[6]. Son fils Vincent Sierro est footballeur professionnel[7].
Parcours politique
Membre du Parti radical-démocratique, Serge Sierro entre à 27 ans au conseil municipal (exécutif) de Sierre, dont il devient président en 1988. Il siège à la commune de 1976 à 1988[8].
Après son mandat communal, il se présente comme seul candidat lors d'une élection complémentaire à la succession de Bernard Comby, démissionnaire en 1992 après être devenu conseiller national[1]. Élu conseiller d'État (malgré un nombre élevé de bulletins blancs[9]), il prend en charge le département de l'instruction publique et des affaires sociales, puis celui de de l'éducation, de la culture et du sport[5]. Il participe à l'amélioration des HES en Valais, mais ne parvient pas à faire passer une réforme de fond de l'école valaisanne (« Education 2000 ») devant le peuple valaisan[10].
Dans le cadre de sa fonction de conseiller d'État, il participe notamment à la Conférence universitaire de Suisse occidentale (CUSO) ainsi qu'à la Conférence intercantonale de l'instruction publique de la Suisse romande et du Tessin, dont il qu'il vice-préside. Réélu en 1993 et 1997, Sierro effectue 3 mandats et décide de ne pas se représenter, souhaitant se concentrer sur la suite de sa carrière[7],[11].
À la suite de sa démission, Sierro est désigné par le Conseil fédéral pour présider l'Assemblée interjurassienne, ce qu'il fait de 2002 à 2019[5],[12],[13].
Notes et références
- Roland Puippe, « Les candidats au Conseil d'Etat valaisan : Serge Sierro », Le Nouvelliste, vol. 30, no 42, , p. 9 (lire en ligne
)
- ↑ Eric Felley, « L'Etat du Valais mandate un de ses anciens ministres pour attirer les étrangers fortunés », Le Temps, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ Marie Parvex, « Comment le Valais a courtisé les fortunés », Le Temps, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ Laurent Nicolet, « «Ce sont les meilleurs ambassadeurs du Valais» », Le Temps, (lire en ligne, consulté le )
- Philippe Hebeisen, « Sierro, Serge (1949-) »
, sur Dictionnaire du Jura, (consulté le )
- ↑ Stéphane Fournier, « FC Sion: Le football se vit en famille de père en fils chez les Sierro », Le Nouvelliste, , p. 19 (lire en ligne, consulté le ).
- Thomas Schurch, « Que sont-ils devenus ? A la rencontre de Serge Sierro »
, sur RhôneFM, (consulté le )
- ↑ « Bio expresse Me Serge Sierro (1949) "Créer des liens amicaux autour du Valais" », Le Nouvelliste, (lire en ligne
, consulté le )
- ↑ François Dayer, « Serge Sierro: malgré les blancs », Le Nouvelliste, vol. 25, no 39, , p. 7 (lire en ligne
)
- ↑ Eric Felley, « En renonçant à briguer un nouveau mandat, Serge Sierro réveille les radicaux valaisans », Le Temps, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ Vincent Pellegrini, « Le bilan de Serge Sierro : Le conseiller d'Etat a fait hier le point sur dix ans passés à la tête de l'école valaisanne. », Le Nouvelliste, no 98, , p. 11 (lire en ligne
)
- ↑ « Le Gouvernement jurassien témoigne sa reconnaissance à Serge Sierro », sur www.jura.ch, (consulté le )
- ↑ Serge Jubin, « Berne et le Jura s'accordent pour proposer la présidence de l'Assemblée interjurassienne au Valaisan Serge Sierro », Le Temps, (lire en ligne, consulté le )
Liens externes
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