Rock (magazine)
Rock | |
Langue | Français |
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Directeur de publication | Paul Putti |
Rédacteur en chef | Paul Putti, José Ferré |
Publication | |
Maison d’édition | GIMP |
Période de publication | 1981-1985 |
Fréquence | Mensuel |
Rock (anciennement Rock en Stock ) est une revue éphémère diffusée en kiosque de 1981 à 1985. Au-delà de la musique, elle s’intéressait à la culture rock dans le cinéma, l’édition, la mode et le lifestyle. Elle a compté notamment parmi ses collaborateurs réguliers les photographes Jean-Claude Lagrèze et Pierre Terrasson, le musicien Julien Civange, les scénaristes de bande dessinée Rodolphe et Jean-Michel Dupont, et le dessinateur Mezzo.
Histoire
En 1981, cinq ans[réf. nécessaire] après avoir créé la revue musicale Rock en Stock[1],[2], l’éditeur Paul Putti[3] en change radicalement la formule avec une nouvelle mise en page et une ligne éditoriale élargie au-delà de la musique. Dans un premier temps, il conserve le même titre avant de la rebaptiser Rock[4][source insuffisante], d'où souvent une confusion entre les deux versions de la publication.
Côté maquette, le style de la nouvelle formule est sobre et se distingue par l’utilisation exclusive de photos en noir et blanc signées par Pierre Terrasson[5][réf. à confirmer], Jean-Claude Lagrèze, Didier Buriez, Saddri Derradji, Georges Amann[6] et les frères Philippe et Michel Hamon.
Côté ligne éditoriale, des billets de José Ferré (Carnets de nuit) et Lou Inglebert (Hitchcockette) consacrés à l'air du temps, donnent un ton qui se distingue des autres magazines du genre. Pour la musique, l’équipe de journalistes se compose essentiellement de Jean-Marc Canovas, Jean-Michel Dupont, François Bensignor et Stef Gotkovski, rejoints par la suite par Kevin Kratz, James Petit, Alain Gardinier, Julien Civange, Childéric Muller, Hervé Deplasse, George-Henri Pelard, Maxime Chavanne, Allan Rothshild, Mathilde Di Bianca et Maral Ulubeyan. Piliers des nuits parisiennes, Jean-Claude Lagrèze en ramène des nouvelles de la scène underground, domaine traité également à Londres par Orsan dans sa rubrique Mirrors[réf. nécessaire].
Pour le cinéma, les textes sont signés par José Ferré et Vincent Toledano, puis occasionnellement par Roselyne Bosch et Michèle Halberstadt. Pour l’édition, l’actualité est traitée par José Ferré et Dominique Guillerm, ainsi que par Nicolas Finet (science-fiction) et Rodolphe (bande dessinée).
Outre les thèmes purement culturels, Rock aborde également des sujets périphériques à la musique, avec par exemple des dossiers sur le business des maisons de disques, l’univers des promoteurs de concerts, l’émergence des radios libres, la révolution du CD ou l’influence du rock sur le monde la mode[réf. nécessaire]. Des articles généralement illustrés par Mezzo.
Il arrive aussi que des artistes participent au magazine, notamment quand Daniel Darc en signe l’édito, Yves Simon interviewe Jean-Baptiste Mondino, et Charlélie Couture y publie des dessins inédits. Pour l’objectif de Jean-Claude Lagrèze, beaucoup acceptent également de jouer les modèles de mode, notamment Alain Baschung, Alain Chamfort, Yves Simon, Rita Mitsouko, Indochine,Taxi Girl et les Dogs.
En 1983, sous l’impulsion de José Ferré, nouveau rédacteur en chef, la ligne éditoriale de Rock s’infléchit en s’ouvrant de plus plus à la mode, au lifestyle, aux sujets de société et même à la politique, notamment dans un numéro qui met en couverture Jacques Chirac, Michel Rocard et Georges Marchais. Dans un long dossier, les trois hommes politiques y répondent à des questions de Nicolas Finet centrées sur leur vision de l’avenir du monde et leur regard sur les préoccupations des jeunes.
À cette époque, le magazine opte aussi pour un ton plus décalé[réf. souhaitée], à l’image de son baromètre « Chaud / Zéro » qui mesure les tendances socio-culturelles du moment. Dans le même esprit, pour une couverture gag, Jacky et Antoine de Caunes acceptent de poser nus devant l’objectif de Didier Buriez, et dans un article canular illustré par Mezzo, Jean-Michel Dupont déroule des arguments faussement complotistes pour démontrer que le groupe Police est manipulé par la CIA.
Début 1985, la mutation de Rock se poursuit avec le lancement d’une nouvelle formule qui abandonne le parti-pris d’une maquette sobre et des photos en noir et blanc au profit d’une mise en page très « flashy » dans l’esprit de l’époque[réf. souhaitée]. Autre changement notable : un format tabloïd atypique pour un magazine. Mais cette nouvelle formule très coûteuse est un échec commercial qui contraint la revue à cesser sa parution dès .
Références
- ↑ Pour l'organisation de la libre écoute, Paris, Rock en stock, Pour l'organisation de la libre écoute, [lire en ligne (page consultée le 2021-06-01)]
- ↑ (en) « Website Zappa Books / Rock En Stock », sur afka.net, (consulté le )
- ↑ BNF, « Paul Putti », sur data.bnf.fr (consulté le )
- ↑ « ROCK & PRESSE : Chrono Presse musicale Fr (Mike Lécuyer) », sur www.web2000.bluesfr.net (consulté le )
- ↑ GBD, « TERRASSON ET LUMIÈRES | Gonzo Music », (consulté le )
- ↑ Alain Hiot, « ITW : Georges Amann », sur Paris Move, (consulté le )
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