Rheinsberg

Rheinsberg
Rheinsberg

Château de Rheinsberg.
Blason de Rheinsberg

Armoiries
Administration
Pays Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Land Drapeau de Brandebourg Brandebourg
Arrondissement
(Landkreis)
Prignitz-de-l'Est-Ruppin
Nombre de quartiers
(Ortsteile)
17
Bourgmestre
(Bürgermeister)
Frank-Rudi Schwochow
Code postal 16818 (Basdorf, Braunsberg), 16831 (Großzerlang, Heinrichsdorf, Kleinzerlang, Linow, Rheinsberg, Schwanow, Zechlinerhütte, Zechow, Zühlen), 16835 (Dierberg), 16837 (Dorf Zechlin, Flecken Zechlin, Kagar, Luhme, Wallitz)
Code communal
(Gemeindeschlüssel)
12 0 68 353
Indicatif téléphonique 033931 (Rheinsberg), 033921 (Kleinzerlang)
Immatriculation OPR
Démographie
Population 7 971 hab. ()
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 53° 05′ 54″ nord, 12° 53′ 45″ est
Altitude 61 m
Superficie 32 483 ha = 324,83 km2
Localisation
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Rheinsberg
Géolocalisation sur la carte : Brandebourg
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Grundkarte NordNordWest, Relief Alexrk2
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Rheinsberg
Liens
Site web www.rheinsberg.de

Rheinsberg est une ville de l'arrondissement de Prignitz-de-l'Est-Ruppin, dans le Land de Brandebourg, en Allemagne. Une station intégrée, elle est connue pour le château de Rheinsberg, un exemple typique de rococo frédéricien.

Géographie

La ville fait partie de la région historique du pays de Ruppin dans le nord du Brandebourg, près des limites du Mecklembourg. La région des lacs de Rheinsberg (Rheinsberger Seengebiet) forme une continuité méridionale du plateau des lacs mecklembourgeois. Elle se trouve sur une rivière appelée le Rhin (à ne pas confondre avec le grand fleuve homonyme), à 20 km au nord-est de Neuruppin et 75 km au nord-ouest de Berlin.

La Bundesstraße 122 (Alt RuppinWesenberg) traverse la commune.

Quartiers

En plus du centre-ville, le vaste territoire communal comprend 16 localités :

  • Basdorf
  • Braunsberg
  • Dierberg
  • Dorf Zechlin
  • Flecken Zechlin
  • Großzerlang
  • Heinrichsdorf
  • Kagar
  • Kleinzerlang
  • Linow
  • Luhme
  • Schwanow
  • Wallitz
  • Zechlinerhütte
  • Zechow
  • Zühlen

Histoire

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Église Saint-Laurent.

Au Moyen-Âge, la région était colonisée par des tribus slaves (« Wendes »), avant d'être placée sous la domination germanique au cours de la croisade des Wendes en 1147. La seigneurie de Ruppin, initialement un territoire immédiat du Saint-Empire, a été créée en 1214 ; plus tard, le domaine fut un fief des margraves de Brandebourg. Le château de Rheinsberg, un Wasserburg médiéval, fut reconstruit dans le style de la Renaissance en 1566 par la noble famille von Bredow.

Devasté par la guerre de Trente Ans, le fief retourna au « Grand Électeur » Frédéric-Guillaume Ier de Brandebourg en 1685. En 1734, le château a été acheté par le roi Frédéric-Guillaume Ier de Prusse. C'est à Rheinsberg que son fils Frédéric II, alors encore prince héritier, s'installa en 1736, où il s'entoura d'une cour qu'il choisit parmi des philosophes et des gens de lettres. Il y demeura jusqu'à son accession au trône de Prusse en 1740. Le château a été remanié d'après le plans de Georg Wenzeslaus von Knobelsdorff comme un exemple du rococo frédéricien.

Rheinsberg fut la résidence du frère cadet de Frédéric II, Henri de Prusse jusqu'à sa mort en 1802. En 1793, il fait élever un monument à Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes à Rheinsberg, avec cette inscription rédigée par Stanislas de Boufflers : « Il vieillissoit tranquille au milieu de l'orage, Distrait de ses malheurs par ceux de son pays, Tout-à-coup il s'élève, & son pieux courage ose offrir une égide aux vertus de Louis. Ce n'est plus pour son Roi qu'il ſignale ſon zèle; Mais il connoît le cœur de ce Roi malheureux ; C'est l'homme qu'il défend, & de sujet fidèle il devient ami généreux[1]. »

La centrale nucléaire de Rheinsberg, installée en 1966, a été la première centrale nucléaire construite dans la République démocratique allemande. Elle a été mise hors service en 1990.

Le , un sommet informel franco-allemand s'y tint, entre le président Jacques Chirac et la chancelière Angela Merkel.

Étymologie

« Parmi les vingt façons dont s'écrivait Rheinsberg, un professeur de Rostock avait retenu la forme Remsberg, dont il avait donné l'étymologie Remi mons, la montagne de Remus. L'histoire avait donc menti : Romulus n'avait pas tué son frère et Remus échappant à la mort s'était réfugié dans l'île de Grinericksee où se trouvait justement un tombeau. Voilà Rheinsberg devenu Remusberg et Frédéric rattaché directement à la louve qui avait nourrit les jumeaux. »[2]

Démographie

Rheinsberg:
Évolution de la population dans les limites de 2018
[3].
Année Population
1875 7 461
1890 7 554
1910 8 015
1925 8 263
1933 8 681
1939 9 063
1946 11 268
1950 11 188
1964 10 391
1971 10 450
Année Population
1981 9 635
1985 9 612
1989 9 681
1990 9 700
1991 9 477
1992 9 362
1993 9 469
1994 9 387
1995 9 390
1996 9 388
Année Population
1997 9 454
1998 9 395
1999 9 414
2000 9 374
2001 9 320
2002 9 280
2003 9 198
2004 9 085
2005 9 005
2006 8 889
Année Population
2007 8 814
2008 8 705
2009 8 579
2010 8 466
2011 8 254
2012 8 179
2013 8 120
2014 8 029
2015 8 153
2016 8 161
Année Population
2017 8 111
2018 8 015
2019 8 007
2020 7 948
2021 7 871
2022 7 948

Jumelages

Personnalités liées à la ville

Notes et références

  1. « Annonce intéressante », Journal littéraire de Lausanne, no 1,‎ , p. 279.
  2. Pierre Gaxotte, Frédéric II, Fayard, , p. 142.
  3. Les sources de données se trouvent en detail dans les Wikimedia Commons Population Projection Brandenburg at Wikimedia Commons.

Voir aussi

Article connexe