Prix littéraire de l'Asie

Prix littéraire de l'Asie
Pays Drapeau de la France France
Date de création 1971

Le prix littéraire de l'Asie créé en 1971[1] est une récompense décernée chaque année par l'Association des écrivains de langue française, reconnue d'utilité publique depuis le , dont le but est de « promouvoir l’œuvre des écrivains qui, à travers le monde, s’expriment en français »[2].

Présentation

Le prix peut récompenser une œuvre littéraire (roman, théâtre, poésie, conte) comme un ouvrage scientifique, à condition qu'il soit l'œuvre d'un « écrivain de langue française originaire des régions qui s’étendent du Proche- à l’Extrême-Orient, ou un ouvrage concernant ces mêmes régions, en excluant les traductions »[3]. Tout comme le Grand Prix littéraire d'Afrique noire, décerné par la même association, le Prix littéraire de l'Asie est remis chaque année au printemps. La cérémonie a lieu dans une institution symbolique pour la promotion de la langue française (Sénat, UNESCO, « Maison de la France libre », Organisation internationale de la Francophonie...)[4]. Découvreur de talents, le Prix littéraire de l'Asie est notamment connu pour avoir été le premier à distinguer des écrivains comme Shan Sa, René de Ceccatty, Michaël Ferrier ou Yasmina Khadra.

Liste des lauréats

Liste des lauréats[5] par décennie :

Une catégorie est consacrée à ce sujet : Lauréat du prix littéraire de l'Asie.

Années 1970

  • 1972 - Ex æquo :
    • Nguyen Van Phong (Viet-Nam), La Société vietnamienne de 1882 à 1902, PUF
    • Albert Stihle (France), Le Prêtre et le commissaire, Grasset
  • 1973 - Jacques Suant (France), Viet-Nam 45-72, Arthaud
  • 1974 - Ex æquo :
  • 1975 - Ex æquo :
    • Jean Biès (France), Littérature française et pensée hindoue des origines à 1950, Klincksieck
    • Francis Audrey (France), Chine 25 ans, 25 siècles, Le Seuil
  • 1976 - Ex æquo :
    • Pierre Darcourt (France), Viet-Nam, qu'as-tu fait de tes fils ?, Éd. Albatros
    • Jean-Marc Pottiez (France), Les Vainqueurs de la défaite, Presses de la Cité
  • 1977 - Ex æquo :
    • Tsien Tche Hao (Chine), La Chine, Librairie générale de Droit et de Jurisprudence
    • Pierre-Antoine Perrod (France), L'Affaire Lally-Tollendal, Klincksieck
  • 1978 - Rose Vincent (France), Mobini ou l'Inde des femmes, Le Seuil
  • 1979 - Ex æquo :
    • Bertrand Hue (France), Littérature et arts de l'Orient dans l’œuvre de Claudel, Klincksieck
    • J.M. Sarrasin (France), Sacrifices à Buon Ea Kmat, La Pensée universelle.

Années 1980

  • 1980 - Ex æquo :
    • Boum Sokha (Cambodge), La Massue de l'Angkor, Éd. Marcel Vullian
    • Marcel Marsal et Roger Holeindre (France), Hanoï: combats pour un empire, France-Empire
  • 1981 - Jean Vanmai (France), Cbên Dâng, les Tonkinois de Calédonie au temps colonial, Société d'études historiques de la Nouvelle-Calédonie. Mention spéciale : William de Bazelaire (France), Le Vent et la lumière, Flammarion
  • 1982 - Ex æquo :
  • 1983 - Philippe Franchini (France), La Fille poussière, Presses de la Cité
  • 1984 - Annick Bernard (France), Le Guerrier de l'esprit, Presses de la Cité
  • 1985 - Laurence Picq (France), Au-delà du ciel, Éd. Bernard Barrault
  • 1986 - René de Ceccatty (France), L'Extrémité du monde, Denoël
  • 1987 - Ex æquo :
    • Ly Thu Ho (Viet-Nam), Le Mirage de la paix, Éd. Promedart
    • Michel Tauriac (France), "Jade", La Table ronde
  • 1988 - Ya Ding (Chine), Le Sorgho rouge, Éd. Stock
  • 1989 - Yveline Feray (France), "Dix mille printemps", Julliard.

Années 1990

Années 2000

Années 2010

Années 2020

  • 2022[9] :
    • roman : Doan Bui pour La Tour (éditions Grasset)
    • essai : Corinne Atlan pour Le Pont flottant des rêves (éditions La Contre Allée)

Notes et références

Liens externes