Pierre Triaire

Pierre Triaire
Surnom Sergent Triaire
Naissance
Le Vigan Drapeau du royaume de France : entièrement blanc Royaume de France
Décès (à 28 ans)
El-Arich Égypte
Origine Français
Allégeance Drapeau du royaume de France : entièrement blanc Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
République française
Grade Sergent
Années de service 17891799
Faits d'armes 1799

Le sergent Pierre Triaire, (, Le Vigan (Gard) - , El-Arich (Empire ottoman aujourd'hui en Égypte), était un soldat de la Révolution française. Il s'illustra par son héroïsme dans la défense du fort d'El-Arich en 1799 lors de la Campagne d'Égypte.

Origine

Pierre Triaire né au Vigan le 17 octobre 1771 dans une maison du Plan d'Auvergne. Il est fils de Pierre Triaire, tailleur de pierres et de Jeanne Mouret. Il est baptisé le 27 octobre 1771 au Désert par le pasteur Antoine Gal-Ladevèze. A l'âge de dix-huit ans il s'enrôle aux artilleurs du régiment de Bourgogne. En 1793, il fait partie des troupes envoyées par la Convention pour chasser les britanniques établis dans la ville de Toulon. Il se distingue lors de la l'assaut du fort Malbousquet.

Il est ensuite envoyé en Italie où il participe à la bataille de Castiglione et se trouve promu sergent de canonniers peu après.

Son unité s'embarque pour l'Égypte et participe à la bataille des Pyramides et à la prise du Caire, avant de se trouver au fort d'El-Arich. La garnison française s'y trouve bientôt cernée par les troupes turques. La place est investie. Plutôt que de se rendre, le sergent Triaire fait sauter la forteresse en mettant le feu au magasin de poudre, causant ainsi un grand nombre de morts parmi les assaillants turcs.

Ce geste courageux lui vaut d'être célébré et cité en exemple par le gouvernement français dans la seconde moitié du XIXe siècle.

Monuments et plaques de mémoire

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Mémorial à Nîmes
  • Une statue érigée au Vigan en Cévennes (1889-1891) face à l'Hôtel de Ville par souscription auprès de tous les régiments de France. Elle est l'œuvre du sculpteur Léopold Morice. La cérémonie d'inauguration, le , fut présidée par M. Barbey, ministre de la Marine.
  • Une avenue porte son nom au Vigan.
  • Un boulevard à Nîmes.
  • Son nom est inscrit sur le mémorial élevé à Nîmes « aux enfants du Gard, morts pour la patrie »

Bibliographie

  • Alexandre Arman, Tablettes militaires de l'arrondissement du Vigan, Nîmes, Gaude fils, in-8°, 1814.
  • Adolphe Thiers, Histoire du Consulat et l'Empire faisant suite à l'histoire de la Révolution française, 20 tomes, 1845-1862).

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