Max Rooses

Max Rooses

Biographie

Naissance	10 février 1839 Anvers
Décès	15 juillet 1914 (à 75 ans) Anvers
Nom de naissance	Maximilien Rooses
Pseudonyme	Petrus Comestor
Nationalité	belge
Formation	Koninklijk Atheneum Antwerpen () (1856-1858) Université de Liège (à partir de 1858)
Activités	Maître d'étude (1860-1864), instituteur (1864-1876), conservateur de musée (à partir de 1876), journaliste, critique littéraire, historien de l’art, critique d'art, écrivain
Période d'activité	1854-1914
Rédacteur à	Nieuwe Rotterdamsche Courant (1870-1904), De Vlaamse Gids, De Kleine Gazet (), De Nieuwe Gazet (), Het Vaderland () (1869-1870)

Autres informations

A travaillé pour	Musée Plantin-Moretus (à partir de 1876) Koninklijk Atheneum Voskenslaan (1866-1876) Koninklijk Atheneum Antwerpen () (1860-1864)
Membre de	Koninklijke Academie voor Nederlandse Taal- en Letterkunde (1886) Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique (1889-1914) Franc-maçonnerie Willemsfonds
Personne liée	Guido Gezelle (épistolier)
Archives conservées par	Maison des lettres[1] Musée royal des Beaux-Arts d'Anvers[2]

Œuvres principales

L'oeuvre de P. P. Rubens; histoire et description de ses tableaux et dessins (), Geschiedenis der Antwerpsche schilderschool ()

Max Rooses (1839-1914) est un critique, historien de l'art et conservateur de musée belge.

Maximilien Rooses naît à Anvers le 10 février 1839 dans un milieu aisé. Diplômé en philosophie et lettres de l'université de Liège, il enseigne le néerlandais aux athénées de Namur et de Gand, ville où il cofonde en 1867 Het Volksbelang , un journal libéral progressiste. Il est nommé en 1876 conservateur du musée Plantin-Moretus d'Anvers. En 1886, il est également l'un des membres fondateurs de la Koninklijke Vlaamse Academie voor Taal- en Letterkunde^[3]. Il est élu membre de l'Académie royale de Belgique le 10 janvier 1889^[4]. En 1905, il fonde avec Paul Fredericq la revue culturelle De Vlaamse Gids.

Max Rooses meurt dans sa ville natale le 15 juillet 1914.

Max Rooses était un libéral. Membre du Willemsfonds, il milita pour la néerlandisation de l'université de Gand – il présida la Vlaamsche Hoogeschoolcommissie créée en 1907 – et de l'enseignement secondaire en Flandre. En 1913, il fut l'un des confondateurs du Liberaal Vlaams Verbond , une association libérale flamingante. Il était également franc-maçon.

• Geschiedenis der Antwerpsche schildersschole, 1873
• Levensschets van Jan Frans Willems, 1874
• Schetsenboek, 1877
• Over de Alpen, 1880
• Christophe Plantin, 1882
• Nieuw Schetsenboek, 1882
• Derde Schetsenboek, 1885
• L'Œuvre de P. P. Rubens, 1886-1892
• Letterkundige Studiën, 1894
• Oude en nieuwe kunst, 1895-1896
• Alexander Struys, 1896^[5]
• Vijftig meesterwerken van Antoon van Dijck, 1900
• Rubens' leven en werken, 1903
• Jordaens' leven en werken, 1906
• Le Musée Plantin-Moretus , 1914

• Pierre Bautier, « Notice sur Max Rooses », Annuaire, Bruxelles, Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique,‎ 1962, p. 55-60 (lire en ligne, consulté le 11 juin 2016).
• (nl) José De Ceulaer, « Rooses, Max », dans G. J. van Bork et P. J. Verkruijsse (dir.), De Nederlandse en Vlaamse auteurs : van middeleeuwen tot heden met inbegrip van de Friese auteurs, Weesp, De Haan, 1985 (ISBN 90 228 4565 6, lire en ligne), p. 496-497.
• Pol Defosse, Dictionnaire historique de la laïcité en Belgique, Liège, Luc Pire Éditions, 2005 (lire en ligne), p. 247.
• Paul Delsemme, Les Écrivains francs-maçons de Belgique, Bruxelles, Bibliothèques de l'université libre de Bruxelles, 2004, 568 p. (lire en ligne), p. 462-463.

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• (en) « Rooses, Maximilian “Max” », sur arthistorians.info (consulté le 13 juin 2016).

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