Martel Watch

Martel Watch est une entreprise suisse d'horlogerie implantée aux Ponts-de-Martel.

Histoire

Georges Pellaton-Dubois inaugure en 1911 une première fabrique au Locle avant de s'installer définitivement aux Ponts-de-Martel en 1915[1].

Spécialisée dans l'élaboration de complications, la société a pu concevoir dès ses débuts des ébauches en blanc de montres, entre autres à répétition, alors que les terminaisons étaient réalisées dans des bâtiments de Mathey-Tissot [1].

Pionnière[2],[3] dans la fabrication des mécanismes de chronographes-bracelets[4],[5] Martel travaille étroitement avec Universal Genève à partir de 1918 et cette collaboration aboutira sur la fourniture du calibre 285 utilisé dans les modèles Compax[6]. L'entreprise devient manufacture en 1940[1]. Dans les années 1950, Martel signe de son nom une gamme de montres finies et introduit le modèle Victorious. Au fil des ans, l’ensemble des produits Martel bénéficieront de la constante évolution des techniques horlogères.

En 1960, la maison Zenith acquiert une part majoritaire de son capital. Martel est à l'origine chez Zenith du chronographe 146 et de la série des chronomètres 25xx. Le chronographe 3019 El Primero sera assemblé dans ses ateliers[7].

L'entreprise ferme ses portes en 1976 alors que le groupe Movado-Zenith-Mondia rencontre des difficultés, un reclassement des 36 ouvriers sera alors organisé[8]. Ses bâtiments connaissent un incendie en 1977 puis abriteront une charcuterie[9]. L'horloger Charles Vermot était originaire de cet établissement[10],[11].

Références

  1. ↑ a b et c L'impartial: Martel fête le cinquantenaire de sa création, (lire en ligne), p. 21
  2. ↑ (de) « Recensement de calibres, section Martel Watch Co. », sur faszination-uhrwerk.de (consulté le )
  3. ↑ Brevet pour une Montre à chronographe, deux poussoirs, (1937) - N° CH189191
  4. ↑ Se référer à la publicité présente en page 512 de La Fédération horlogère suisse, Année 35 - no 36, 1920, p. 5. Est indiqué: Bracelets-chronographes-compteurs 16 Lig.
  5. ↑ Se référer à la publicité présente en page 4 de La Fédération horlogère suisse, Année 41 - no 18, 1926, p. 4. Est indiqué: Bracelets-chronographes-compteurs 16’’’
  6. ↑ Joël Pynson, Chronométrophilia, bulletin 63, La Chaux-de-Fonds, (lire en ligne), p. 31, Le chronographe-bracelet calendrier : 1890-1990
  7. ↑ « Mouvements au sein de Holding Horloger S.A. », L'Impartial,‎ , p. 11 (lire en ligne)
  8. ↑ Bd, L'impartial, (lire en ligne), p. 5
  9. ↑ J.-C. Perrin, L'express, (lire en ligne), p. 6
  10. ↑ sd, L'impartial, (lire en ligne), p. 9
  11. ↑ J.-C. Perrin, L'impartial, (lire en ligne), p. 21
Entreprise disparue en 1976 (33)
Entreprise ayant son siège dans le canton de Neuchâtel (47)
Entreprise fondée en 1911 (71)
Entreprise d'horlogerie ayant son siège en Suisse (109)
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