Machault (1757)
Machault | |
![]() Dessin du Machault | |
Type | Frégate |
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Histoire | |
A servi dans | Marine royale française |
Commanditaire | Cadet |
Quille posée | [1] |
Lancement | |
Statut | Les Français le font exploser le 8 juillet 1760 pour éviter sa capture par les Britanniques. |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 41,1 m |
Maître-bau | 11,1 m |
Tirant d'eau | 5,5 m |
Déplacement | 500 t |
Propulsion | voile |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 32 canons |
Pavillon | France |
Le Machault est une frégate qui sert dans la Marine royale française pendant la seconde moitié du XVIIIe siècle. Construite à Bayonne en 1757, elle avait été conçue pour porter 26 canons, mais en avait en réalité 32[2],[1]. Engagée tardivement dans la défense du Canada, les Français sont contraints de la faire exploser le pour éviter sa capture par la Royal Navy.
Histoire
Le navire était la propriété de Joseph-Michel Cadet, qui fut un munitionnaire du roi en Nouvelle-France. Le gouverneur de la Nouvelle-France Pierre de Rigaud de Vaudreuil avait demandé au roi de lui envoyer des vivres et des renforts. Seul Cadet et les marchands pouvaient répondre à sa demande. Ils envoyèrent cinq bateaux de commerce et une frégate, le Machault, en Nouvelle-France en 1760.
Son capitaine était François Chenard de la Giraudais. Elle prend part à la bataille de la Ristigouche le au cours de laquelle les Français le font exploser le pour éviter sa capture par les Britanniques. Il avait 250 personnes à bord, soit 150 marins et 100 soldats[3].
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Crédit image:licence CC BY-SA 3.0 🛈Modèle réduit du Machault.
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Crédit image:licence CC BY-SA 3.0 🛈Proue du Machault au lieu historique national de la Bataille-de-la-Ristigouche.
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Crédit image:licence CC BY-SA 3.0 🛈Une partie de l'épave du Machault.
Notes et références
Annexes
Bibliographie
- (en) W.J. Eccles, France in America, New York, Harper & Row, , 297 p. (ISBN 0-06-011152-6, présentation en ligne)
- Gilles Proulx, Combattre à Ristigouche : hommes et navires de 1760 dans la baie des Chaleurs, Ottawa, « Parcs Canada - Lieux historiques nationaux », , 151 p. (ISBN 0-660-96120-2).
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0).
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, coll. « Dictionnaires », , 537 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2847340082)
- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
- Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
- Onésime Troude, Batailles navales de la France, t. 1, Paris, Challamel aîné, 1867-1868, 453 p. (lire en ligne)
- Georges Lacour-Gayet, La Marine militaire de la France sous le règne de Louis XV, Honoré Champion éditeur, 1902, édition revue et augmentée en 1910 (lire en ligne)
- Patrick Villiers, Des vaisseaux et des hommes : La marine de Louis XV et de Louis XVI, Paris, Fayard, coll. « Histoire », , 416 p. (ISBN 978-2-213-68127-6)
Articles connexes
Liens externes
- Archéologie subaquatique au lieu historique national de la Bataille-de-la-Ristigouche en 2010 sur le site de Parcs Canada