M'hamed Kouadri

M'hamed Kouadri
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M'hamed Kouadri (en arabe : محمد قوادري) ou Saydina M'hamed Kouadri (en arabe : سي محمد قوادري) Al Cherif, né le [1] à Fès, et mort en 1964 à Ténès, est un prince Qadiri, médecin major et poète arabe francophone.

Biographie

Descendant direct de l'Émir Abdelkader Ibn Muhieddine, Saydina M'hamed, Al cherif, Kouadri appartient à la lignée des Qadiri, répandu dans tout le Monde arabe.

M'Hamed Kouadri suit des études à la Faculté de médecine de l'université d'Alger et travaille au Maroc, à Fès en tant que médecin major, (« tabeb el arbi », littéralement médecin arabe)[2]. Il participe à ce titre à des campagnes de vaccination contre la variole, et compose un poème dans lequel il célèbre la vaccination[3].

Poète reconnu, il gagne à plusieurs reprises le concours de l'Académie des Jeux floraux du Languedoc à Lamalou-les-Bains (en français)[2]. Le président sénégalais Léopold Sédar Senghor soigné par M'Hamed Kouadri tandis qu'il était tirailleur dans l'armée française en Algérie, lui exprime sa reconnaissance dans l'un de ses poèmes[2].

M'Ahmed Kouadri épouse la princesse Oum Cheikh Ben Bouali, cousine de Hassiba Ben Bouali, de la famille des cheikhs de l'Ouarsenis[2]. Sidi M'Ahmed kouadri est décédé à Ténès en 1964[2], après l'indépendance de l'Algérie.

Notes et références

  1. « Livres | Africultures : Encyclopédie de la poésie algérienne de langue française, 1930-2008, 157 poètes », sur Africultures (consulté le )
  2. a b c d et e Hassina Amrouni, « Mémoria n° 79 », sur calameo.com (consulté le ), 2020, p.68
  3. . Il soigna avec succès le Maréchal Lyautey qui le récompensa du grade de médecin major. Hannah-Louise Clark, « Administering Vaccination in Interwar Algeria: Medical Auxiliaries, Smallpox, and the Colonial State in the Communes mixtes », French Politics, Culture & Society, vol. 34, no 2,‎ , p. 32–56 (ISSN 1537-6370, lire en ligne, consulté le )

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