Leyla Bouzid

Leyla Bouzid
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Leyla Bouzid, présentant le film Vent du nord, à Beauvais, le 22 mars 2018.
Biographie
Naissance
(40 ans)
Tunis
Nom dans la langue maternelle
ليلى بوزيد
Nationalité
Activités
Père

Leyla Bouzid (arabe : ليلى بوزيد), née le à Tunis, est une réalisatrice et scénariste tunisienne.

Biographie

Née à Tunis le [1], elle est la fille du réalisateur Nouri Bouzid[2]. Elle grandit en Tunisie, et passe son adolescence à Tunis. Après le baccalauréat, elle s'installe à Paris pour étudier la littérature à la Sorbonne. Après la coréalisation d'un premier court métrage avec Walid Mattar, Bonjour (Sbah el khir), elle complète ses études à La Fémis en section « réalisation »[2],[3].

Son court métrage Soubresauts est son film de fin d'études à La Fémis, qui le produit ; il est tourné en Tunisie. En 2012, projeté en compétition dans le cadre du Festival du court métrage de Clermont-Ferrand, il y reçoit un bon accueil[3]. Il gagne également le grand prix du jury des films d'écoles au Festival Premiers Plans d'Angers[2].

En 2013, Zakaria est son premier court métrage produit[2]. Il reçoit l'Étalon de bronze et le prix Thomas-Sankara au Fespaco 2015[4].

En 2015, son long métrage, À peine j'ouvre les yeux, est sélectionné dans plusieurs festivals. Il est primé notamment à la Mostra de Venise, aux Journées cinématographiques de Carthage, au Festival international du film de Saint-Jean-de-Luz[5], au Festival international du film francophone de Namur, ou encore au Festival international du film de Dubaï[6] où il reçoit le Muhr d'or ; il est par ailleurs salué par la critique[7],[8],[9].

Son deuxième film, Une histoire d'amour et de désir, est sélectionné en clôture de la 60e Semaine de la critique, dans le cadre du Festival de Cannes 2021[10]. Le film remporte un Valois de diamant au Festival du film francophone d'Angoulême[10], puis se voit décerner l'Étalon de bronze au FESPACO 2021[11].

Filmographie

Principale

Réalisatrice et coscénariste

Scénariste

  • 2010 : Condamnation, court métrage, réalisé par Walid Mattar
  • 2012 : Offrande, court métrage, réalisé par Walid Mattar
  • 2018 : Vent du nord, long métrage, réalisé par Walid Mattar

Secondaire

  • 2009 : La Tête qu'elle veut, court métrage documentaire en tant que réalisatrice (exercice d'école)
  • 2012 : Manmoutesh (Beautés cachées), long métrage en tant que scripte

Distinctions

Références

  1. « Leyla Bouzid », sur semainedelacritique.com (consulté le ).
  2. a b c et d Biographie sur Africultures.
  3. a et b 2012, Jetset Magazine.
  4. « Leyla Bouzid », sur visionsdafrique.fr (consulté le ).
  5. 2015, France Bleu Pays Basque.
  6. AFP 2015, L'Express.
  7. Smati 2015, Huffington Post.
  8. Diao 2015, Le Monde.
  9. Djian 2015, L'Express.
  10. a et b « Toute l'actualité des films de la 60e Semaine de la Critique », sur semainedelacritique.com (consulté le ).
  11. « Fespaco 2021 : le Somalien Khadar Ayderus Ahmed remporte l'Étalon d'or de Yennenga », sur rfi.fr, (consulté le ).
  12. « Décrets et arrêtés », Journal officiel de la République tunisienne, no 67,‎ , p. 2584 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF], consulté le ).
  13. « Des compétences tunisiennes décorées des insignes de l'Ordre de la République », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • « Soubresauts de Leyla Bouzid au Festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand », Jetset Magazine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • Kamel Bouaouina, « Au Festival panafricain du cinéma d'Ouagadougou : Raja Amari et Leyla Bouzid », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • Sara El Majhad, « Zakaria de Leyla Bouzid remporte le prix Ibn Battuta de Royal Air Maroc », Aujourd'hui le Maroc,‎ (ISSN 1114-4807, lire en ligne, consulté le ).
  • Maha Smati, « Venice Days : la réalisatrice tunisienne Leyla Bouzid rafle deux prix », Al Huffington Post,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • « Leyla Bouzid primée au Festival international du film de Saint Jean-de-Luz », sur francebleu.fr, France Bleu Pays Basque, (consulté le ).
  • Claire Diao, « Les yeux bien ouverts de Leyla Bouzid », Le Monde,‎ (ISSN 0395-2037, lire en ligne, consulté le ).
  • AFP, « À peine j'ouvre les yeux : un portrait vibrant de la jeunesse tunisienne », L'Express,‎ (ISSN 0014-5270, lire en ligne, consulté le ).
  • Mehdi Omaïs, « À peine j'ouvre les yeux : quand Leyla Bouzid chante la liberté en Tunisie », sur metronews.fr, Metronews, (consulté le ).
  • Guillaume Tion, « À peine j'ouvre les yeux, toile d'attente tunisienne », Libération,‎ (ISSN 0335-1793, lire en ligne, consulté le ).
  • Thomas Sotinel, « Je voulais qu'on voie le regard d'une jeune femme sur le corps d'un homme », Le Monde,‎ (ISSN 0395-2037, lire en ligne, consulté le ).
  • Jacques Mandelbaum, « À peine j'ouvre les yeux : un bourgeon rock dans le « printemps arabe » », Le Monde,‎ (ISSN 0395-2037, lire en ligne, consulté le ).
  • Laurent Djian, « À peine j'ouvre les yeux : Leyla Bouzid capte la fureur de la jeunesse tunisienne », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes