Leyla Bouzid

Naissance | |
---|---|
Nom dans la langue maternelle |
ليلى بوزيد |
Nationalité | |
Activités | |
Père |
Leyla Bouzid (arabe : ليلى بوزيد), née le à Tunis, est une réalisatrice et scénariste tunisienne.
Biographie
Née à Tunis le [1], elle est la fille du réalisateur Nouri Bouzid[2]. Elle grandit en Tunisie, et passe son adolescence à Tunis. Après le baccalauréat, elle s'installe à Paris pour étudier la littérature à la Sorbonne. Après la coréalisation d'un premier court métrage avec Walid Mattar, Bonjour (Sbah el khir), elle complète ses études à La Fémis en section « réalisation »[2],[3].
Son court métrage Soubresauts est son film de fin d'études à La Fémis, qui le produit ; il est tourné en Tunisie. En 2012, projeté en compétition dans le cadre du Festival du court métrage de Clermont-Ferrand, il y reçoit un bon accueil[3]. Il gagne également le grand prix du jury des films d'écoles au Festival Premiers Plans d'Angers[2].
En 2013, Zakaria est son premier court métrage produit[2]. Il reçoit l'Étalon de bronze et le prix Thomas-Sankara au Fespaco 2015[4].
En 2015, son long métrage, À peine j'ouvre les yeux, est sélectionné dans plusieurs festivals. Il est primé notamment à la Mostra de Venise, aux Journées cinématographiques de Carthage, au Festival international du film de Saint-Jean-de-Luz[5], au Festival international du film francophone de Namur, ou encore au Festival international du film de Dubaï[6] où il reçoit le Muhr d'or ; il est par ailleurs salué par la critique[7],[8],[9].
Son deuxième film, Une histoire d'amour et de désir, est sélectionné en clôture de la 60e Semaine de la critique, dans le cadre du Festival de Cannes 2021[10]. Le film remporte un Valois de diamant au Festival du film francophone d'Angoulême[10], puis se voit décerner l'Étalon de bronze au FESPACO 2021[11].
Filmographie
Principale
Réalisatrice et coscénariste
- 2006 : Sbeh el khir (Bonjour) coréalisé avec Walid Mattar, court métrage
- 2010 : Un Ange passe, court métrage (film de troisième année)
- 2011 : Soubresauts, court métrage (film de fin d'étude)
- 2013 : Zakaria, moyen métrage
- 2013 : Gamine, court métrage
- 2015 : À peine j'ouvre les yeux, long métrage, 102 min, coécrit avec Marie-Sophie Chambon
- 2021 : Une histoire d'amour et de désir, long métrage
Scénariste
- 2010 : Condamnation, court métrage, réalisé par Walid Mattar
- 2012 : Offrande, court métrage, réalisé par Walid Mattar
- 2018 : Vent du nord, long métrage, réalisé par Walid Mattar
Secondaire
- 2009 : La Tête qu'elle veut, court métrage documentaire en tant que réalisatrice (exercice d'école)
- 2012 : Manmoutesh (Beautés cachées), long métrage en tant que scripte
Distinctions
- Chevalière de l'Ordre de la République tunisienne (2016)[12],[13].
Références
- ↑ « Leyla Bouzid », sur semainedelacritique.com (consulté le ).
- Biographie sur Africultures.
- 2012, Jetset Magazine.
- ↑ « Leyla Bouzid », sur visionsdafrique.fr (consulté le ).
- ↑ 2015, France Bleu Pays Basque.
- ↑ AFP 2015, L'Express.
- ↑ Smati 2015, Huffington Post.
- ↑ Diao 2015, Le Monde.
- ↑ Djian 2015, L'Express.
- « Toute l'actualité des films de la 60e Semaine de la Critique », sur semainedelacritique.com (consulté le ).
- ↑ « Fespaco 2021 : le Somalien Khadar Ayderus Ahmed remporte l'Étalon d'or de Yennenga », sur rfi.fr, (consulté le ).
- ↑ « Décrets et arrêtés », Journal officiel de la République tunisienne, no 67, , p. 2584 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF], consulté le ).
- ↑ « Des compétences tunisiennes décorées des insignes de l'Ordre de la République », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- « Soubresauts de Leyla Bouzid au Festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand », Jetset Magazine, (lire en ligne, consulté le ).
- Kamel Bouaouina, « Au Festival panafricain du cinéma d'Ouagadougou : Raja Amari et Leyla Bouzid », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).
- Sara El Majhad, « Zakaria de Leyla Bouzid remporte le prix Ibn Battuta de Royal Air Maroc », Aujourd'hui le Maroc, (ISSN 1114-4807, lire en ligne, consulté le ).
- Maha Smati, « Venice Days : la réalisatrice tunisienne Leyla Bouzid rafle deux prix », Al Huffington Post, (lire en ligne, consulté le ).
- « Leyla Bouzid primée au Festival international du film de Saint Jean-de-Luz », sur francebleu.fr, France Bleu Pays Basque, (consulté le ).
- Claire Diao, « Les yeux bien ouverts de Leyla Bouzid », Le Monde, (ISSN 0395-2037, lire en ligne, consulté le ).
- AFP, « À peine j'ouvre les yeux : un portrait vibrant de la jeunesse tunisienne », L'Express, (ISSN 0014-5270, lire en ligne, consulté le ).
- Mehdi Omaïs, « À peine j'ouvre les yeux : quand Leyla Bouzid chante la liberté en Tunisie », sur metronews.fr, Metronews, (consulté le ).
- Guillaume Tion, « À peine j'ouvre les yeux, toile d'attente tunisienne », Libération, (ISSN 0335-1793, lire en ligne, consulté le ).
- Thomas Sotinel, « Je voulais qu'on voie le regard d'une jeune femme sur le corps d'un homme », Le Monde, (ISSN 0395-2037, lire en ligne, consulté le ).
- Jacques Mandelbaum, « À peine j'ouvre les yeux : un bourgeon rock dans le « printemps arabe » », Le Monde, (ISSN 0395-2037, lire en ligne, consulté le ).
- Laurent Djian, « À peine j'ouvre les yeux : Leyla Bouzid capte la fureur de la jeunesse tunisienne », L'Express, (lire en ligne, consulté le ).
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :