Laurent Proulx

Biographie

Laurent Proulx est un étudiant ayant intenté un recours judiciaire visant à lui permettre l'accès à son cours durant la Grève étudiante québécoise de 2012. Ce recours a donné lieu à une série de recours similaires et Proulx fut invité sur diverses tribunes pour défendre son point de vue.

En 2011, Proulx entreprend un retour aux études. Après avoir obtenu son diplôme d'études secondaires en 2011, il s'inscrit à l'Université Laval comme étudiant libre^[1]. Après deux sessions, il sera admis en Droit^[2] Au cours de l'été 2012, il est engagé comme chroniqueur au Prince Arthur Herald^[3], une publication conservatrice montréalaise^[4], et à la radio sur les ondes d'En Direct De Nulle Part^[5]

Rôle joué dans la Grève étudiante québécoise de 2012

Injonctions

Au cours de sa deuxième session à l'Université Laval, Laurent Proulx, en tant qu'étudiant libre, s'inscrit dans un cours d'Anthropologie. Toutefois, le 13 février, l'Association des Étudiants et Étudiantes en Anthropologie (AÉÉA) adopte une résolution de grève générale illimitée (GGI)^[6].

Il commence donc par déposer une mise en demeure contre l'AÉÉA le 20 mars 2012^[7]. Cette dernière étant restée sans effets, le 20 avril 2012, il dépose une injonction interlocutoire provisoire en Cour supérieure au palais de justice de Québec^[8], et plaide en se représentant lui-même contre 7 procureurs^[9] (Voir parties de la décision)

Le 23 avril, le Juge Bernard Godbout rend son jugement^[10]. Il donne raison à Laurent Proulx, mais restreint cependant l'injonction au cours de Laurent Proulx. Ce dernier se présentera également à Sherbrooke pour venir en aide aux étudiants du CÉGEP et de l'Université^[11]. Dans les 3 semaines qui ont suivi l'injonction de Laurent Proulx, 43 injonctions ont été accordées à des étudiants québécois^[12] La multiplicité des dossiers similaires provoque l'intervention du juge en chef de la Cour supérieure du Québec^[13]

Le 16 mai, le député caquitse Gérard Deltell dépose une motion pour le respect des injonctions obtenues par les étudiants en citant le nom de Laurent Proulx^[14].

Mouvement des étudiants socialement responsables du Québec

En mai 2012, Laurent Proulx accepte de se joindre au Mouvement des étudiants socialement responsables du Québec^[15] . À la veille du dépôt du projet de loi 78 à l'assemblée nationale, il est invité par la FECQ à une table de concertation pour une négociation de la dernière chance avec Pauline Marois, Marie Malavoy, Pierre Curzi, Jean-Martin Aussant, Amir Khadir, Robert Michaud^[16] Martine Desjardins et Léo Bureau-Blouin^[17]. Il appuie finalement la loi 78, malgré sa présence a la table de concertation, lorsque la CAQ appui le projet de loi.

Critiques

Les actes posés par Laurent Proulx sont loin de faire l'unanimité. Il subit de nombreuses critiques dans les journaux et sur les médias sociaux. Il a été pris en photo à une soirée privée dans le cadre du Grand Prix de Montréal^[19] et en compagnie du controversé chroniqueur Éric Duhaime^[20]. Il a aussi eu des débats sur Twitter avec Gabriel Nadeau-Dubois^[21] Ce dernier a aussi émis des commentaires lors d'un discours sur les parents de Laurent Proulx^[22]

Suite à son admission en Droit, Laurent Proulx fait le choix de se retirer de son cours d'anthropologie. Il explique son choix par un manque de temps et d'argent^[23]

Enfin, un ancien militaire lui reproche aussi d'invoquer son parcours militaire en appui de sa cause^[24].

Notes et références

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