La Lucha Libre

La Lucha Libre
Autre nom La Lucha
Pays d'origine France / Royaume-Uni
Genre musical Rock / Britpop
Années actives 2012 à aujourd'hui
Influences Pixies, Pulp, Weezer, Queens of the stone age
Composition du groupe
Membres David Penberthy, Pierre-Yves Boussard, Jean-Sébastien Serreau, Laurent Balay

La Lucha Libre est un groupe de musique rock indépendant originaire de Brest, en France, formé en 2012. Ils sont notamment auteurs d'une chanson hommage à Bruno Grougi, intitulée Saint Bruno Grougi[1].

Histoire

La Lucha Libre a été créée en 2012 à Brest. Initialement influencés par l'electro-clash et le punk, les membres du groupe se sont fait connaître grâce à leur sens de l'autodérision et leur amour pour le football et leur amour pour le Stade Brestois 29[1]. Parmi leurs premiers succès figurent des chansons comme l'hymne dédié à Saint Bruno Grougi [2]en 2014, et "George Best", une chanson en hommage à la légende du football de Manchester United, diffusée à Old Trafford en février 2017[3]. En mai 2016, le groupe propose un contre hymne lors de l'Euro 2016[4],[5] La Lucha Libre occupe une place particulière dans la culture populaire brestoise, notamment grâce à leur lien fort avec le Stade Brestois 29[6].

En 2020, La Lucha Libre a rendu un hommage poignant à Jean-Pierre Adams[7], ancien footballeur international français plongé dans le coma depuis 1982, en composant une chanson dédiée à sa mémoire. Touché par le destin tragique du joueur, le groupe évoque son histoire dans une chanson qui figure dans Music Football Club de Stéphane Basset[8]. En janvier 2025, le groupe publie un clip pour accompagner son titre From the Seas to the Stars, mettant en scène le chanteur David Penberthy devant le stade Francis-Le Blé[9].

Évolution musicale

Depuis ses débuts, La Lucha Libre a évolué vers un registre rock, s'éloignant des éléments électroniques pour embrasser un son rock plus organique[10]. Leur album Mokusatsu, sorti en juin 2020, marque un tournant dans leur carrière, abandonnant les masques de catcheurs et les tenues extravagantes pour une approche plus sobre[11]. Cet album est influencé par des artistes comme David Bowie, Pulp, et Suede, ainsi que des groupes américains tels que Queens of the Stone Age, Pixies[12], et Weezer. Christophe Gofette, dans L'encyclopédie du rock en France (éditions Nouveau Monde), décrit cet album comme une « étape intermédiaire », signalant une transformation musicale vers un style plus grave, profond et mature[13].

Discographie

Remix

2014 : Postcards From The Dark Side Vol.1, par Robin Foster, 5 - Sheriff Of Lagatjar - La Lucha Libre Remix

Notes et références

  1. a et b « En plein kif, les supporters Brestois rêvent (déjà) de qualif », sur 20 Minutes, (consulté le )
  2. « "Saint Bruno Grougi" : un groupe de musique consacre le footballeur brestois », France Bleu Breizh Izel,‎ (lire en ligne)
  3. Mickaël LOUÉDEC, « Ouest-France », journal,‎ (lire en ligne)
  4. Pierre-Etienne Minonzio, « Délirant et méchant, le contre-hymne de l'Euro », l'Equipe,‎ (lire en ligne)
  5. « Le contre-hymne de l'Euro 2016 », France Info,‎ (lire en ligne Accès libre)
  6. Steven Le Roy, « Le Stade Brestois, à pleins tubes depuis 45 ans », Le Télégramme,‎ (lire en ligne Accès payant)
  7. « Brest. La Lucha Libre n’a jamais oublié le footballeur Jean-Pierre Adams », Ouest-France,‎ (lire en ligne Accès libre)
  8. Stéphane Basset, Music Football Club, Paris, Hugo Sport, (ISBN 9782755675788)
  9. P-E Minonzio, « Le Stade Francis-Le Blé de Brest célébré dans un clip du groupe de rock La Lucha Libre », L'Equipe,‎ (lire en ligne Accès libre)
  10. Émilie Chaussepied, « Brest. Rock. La Lucha Libre fait tomber les masques », Ouest-France,‎ (lire en ligne Accès payant)
  11. « On a aussi écouté La Lucha Libre – Mokusatsu » Accès libre, sur indiepoprock,
  12. Pierre-Etienne Minonzio, « Brestois braillards », L'équipe,‎ (lire en ligne Accès payant)
  13. Christophe Goffette, Encyclopédie du rock en France, nouveau monde, , 902 p. (ISBN 9782380945416), p. 505

Liens externes