Juan Espadas

Juan Espadas
Illustration.
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PES Group in the European Committee of the Regions
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Juan Espadas en .
Fonctions
Porte-parole du groupe socialiste au Sénat
En fonction depuis le
(11 mois et 21 jours)
Législature XVe
Prédécesseur Eva Granados
Sénateur aux Cortes Generales
En fonction depuis le
(2 ans, 11 mois et 6 jours)
Circonscription Andalousie
Législature XIVe et XVe
Groupe politique Socialiste
Prédécesseur Miguel Ángel Vázquez
Secrétaire général du Parti socialiste ouvrier espagnol d'Andalousie
En fonction depuis le
(3 ans, 3 mois et 30 jours)
Président Micaela Navarro
Manuel Pezzi
Prédécesseur Susana Díaz
Maire de Séville

(6 ans, 6 mois et 7 jours)
Prédécesseur Juan Ignacio Zoido
Successeur Antonio Muñoz
Sénateur aux Cortes Generales

(2 ans, 10 mois et 13 jours)
Circonscription Andalousie
Législature IXe et Xe
Groupe politique Socialiste
Conseiller au Logement et à l'Aménagement du territoire de la Junte d'Andalousie

(1 an, 10 mois et 27 jours)
Président Manuel Chaves
José Antonio Griñán
Gouvernement Chaves VI
Griñán I
Prédécesseur Luis García (Travaux publics)
Successeur Rosa Aguilar (Travaux publics et Logement)
Biographie
Nom de naissance Juan Espadas Cejas
Date de naissance (58 ans)
Lieu de naissance Séville (Espagne)
Nationalité Espagnole
Parti politique PSOE
Diplômé de Université de Séville
Université Carlos III
Profession Avocat

Juan Espadas
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SanchoPanzaXXI
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Maires de Séville

Juan Espadas Cejas (/ˈxwan ɛsˈpaðas ˈθexas/), né le à Séville, est un homme politique espagnol membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).

Il est maire de Séville entre le et le .

Biographie

Vie familiale

Juan Espadas nait le à Séville, dans le quartier de Miraflores situé dans le district de Macarena. Il est marié et père de deux enfants, une fille et un fils[1].

Formation et vie professionnelle

À vingt-deux ans, il obtient une licence en droit à l'université de Séville au sein de la promotion 1984-1989 puis part à Madrid où il réalise un master en politique et gestion environnementale à l'université Carlos III. De plus, il est diplômé en haute direction d'entreprises par l'Institut de San Telmo. Il est depuis 1990 membre du barreau des avocats de Séville.

Il commence sa carrière professionnelle en 1989 en tant qu'assesseur juridique à l'Agence de l'Environnement dépendante du département de l'Environnement de la Junte d'Andalousie. Il est nommé directeur de cabinet du conseiller[a] chargé de l'Environnement de 1994 à 1996 puis devient secrétaire général à la planification des entreprises de gestion environnementale de 1997 à 2000. Il est enfin nommé directeur général chargé de la prévention et de la qualité ambiante entre 2000 et 2004 puis vice-président de la fondation Doñana 21 entre 2004 et 2008. Au cours de cette même dernière période, il officie comme vice-conseiller à l'Environnement auprès de la conseillère à l'Environnement du gouvernement Chaves V Fuensanta Coves.

À partir de 2002, il est membre du Conseil national espagnol du Climat et coordonnateur du Comité de suivi de la stratégie andalouse pour le changement climatique.

Conseiller de la Junte d'Andalousie

Ayant toujours été professionnellement en lien avec la Junte d'Andalousie sur des questions environnementales, il est nommé, le , conseiller au Logement et à l'Aménagement du territoire de la Junte d'Andalousie par le président Manuel Chaves et reconduit par José Antonio Griñán. Ce département nouvellement créé gère les questions relatives au logement, à l'architecture, à l'urbanisme, à l'aménagement du territoire et à la cartographie. Il quitte cette fonction le lorsqu'il est remplacé par Rosa Aguilar.

D' à , il occupe un siège de sénateur par désignation du Parlement d'Andalousie.

Chef de l'opposition municipale

Le , les onze groupements socialistes de Séville soutiennent la proposition de la commission exécutive provinciale socialiste qui fait de Juan Espadas le candidat socialiste à la mairie de Séville, au détriment d'Alfonso Rodríguez Gómez de Celis. Lors des élections du , il est défait par Juan Ignacio Zoido qui remporte la majorité absolue des sièges du conseil municipal. Il devient alors porte-parole du principal groupe d'opposition de la corporation municipale.

Maire de Séville

Il est à nouveau candidat lors des élections du . Sa liste arrive seconde avec 32,16 % des voix et onze conseillers derrière celle du Parti populaire de Juan Ignacio Zoido (33,05 % des voix et douze conseillers). Il est élu maire de Séville le par 16 voix pour et 11 contre grâce à un accord avec l'ensemble des forces de gauche de la corporation municipale[2].

Il soutient Susana Díaz lors des primaires socialiste de visant à élire le nouveau secrétaire général du PSOE[3].

Chef de file des socialistes andalous

Vainqueur face à Susana Díaz

À l'occasion des élections primaires organisées le par le Parti socialiste ouvrier espagnol d'Andalousie, il est désigné par les militants chef de file aux prochaines élections parlementaires, attendues en . Il l'emporte dès le premier tour avec plus de 55 % des voix, s'imposant dans les sections socialistes des villes de Cadix, Jaén, Almería, Grenade, Malaga, Jerez de la Frontera ou Dos Hermanas et devançant d'environ 17 points Susana Díaz[4]. Après sa victoire, il annonce son intention de postuler au secrétariat général du PSOE-A lors du congrès régional prévu à la fin de l'année et auquel Susana Díaz a annoncé ne pas vouloir être candidate à sa succession[5].

Le suivant, le comité directeur du PSOE-A met en marche le processus des primaires précédent le congrès régional et destinées à élire le secrétaire général du parti : les pré-candidatures doivent être déposées le lendemain, puis ceux des pré-candidats remplissant les conditions d'éligibilité auront jusqu'au pour réunir les parrainages nécessaires[6]. La commission chargée du scrutin annonce deux jours plus tard que Juan Espadas est l'unique militant à avoir déposé sa pré-candidature[7]. Il est proclamé secrétaire général neuf jours plus tard, le [8].

Retour au Sénat

Juan Espadas annonce le qu'il a déposé les documents nécessaires à son élection comme sénateur, en remplacement de Miguel Ángel Vázquez. Son élection le lui permet de conserver un mandat institutionnel, dans la perspective de sa prochaine démission de la mairie de Séville, ainsi qu'une indemnité d'élu. Le , au lendemain de l'adoption du budget de la ville qu'il avait présentée comme sa priorité, il indique qu'il abandonnera son fauteuil de maire de la capitale andalouse le au profit du deuxième adjoint au maire et conseiller délégué à l'Habitat urbain, Antonio Muñoz — écartant de fait sa première adjointe Sonia Gaya qui était proche de Susana Díaz. Si son départ de la mairie était souhaité par la direction du PSOE andalou afin qu'il puisse se concentrer sur sa future campagne électorale, son élection à la chambre haute est critiquée en interne car elle l'oblige à être physiquement présent à Madrid pour les votes en séance plénière alors qu'il reste relativement inconnu parmi les Andalous[9],[10],[11]. Averti par les services du Parlement d'Andalousie d'une incompatibilité — établie par la loi régionale — entre le mandat de sénateur désigné et de maire, il avance ensuite son départ de la mairie de Séville au , soit la veille de la session parlementaire devient ratifier sa désignation sénatoriale[12].

Notes et références

Notes

  1. En Espagne, un conseiller (consejero) est un membre de gouvernement d'une communauté autonome.

Références

  1. (es) Diario de Sevilla, « ¿Quién es Juan Espadas? », Diario de Sevilla,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (es) « Juan Espadas, nuevo alcalde de Sevilla », sevilla,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (es) Europa Press, « Juan Espadas acudirá al "esperado" acto en Madrid de Susana Díaz, que transmite "ilusión, confianza y tranquilidad" », europapress.es,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. (es) Adolfo S. Ruiz, « Juan Espadas doblega a Susana Díaz y gana las primarias del PSOE en Andalucía », La Vanguardia,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (es) « Espadas "entiende" que Díaz debe abandonar la secretaría general y anuncia cambios en el grupo parlamentario andaluz », RTVE,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. (es) « El Comité Director del PSOE-A activa este lunes el proceso para culminar el relevo de liderazgo de Susana Díaz a Espadas », Europa Press,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. (es) « Juan Espadas, único candidato, será líder del PSOE andaluz el 23 de julio », Agence EFE,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. (es) « Juan Espadas, nuevo secretario general del PSOE de Andalucía », El Independiente,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. (es) Eva Saiz, « Juan Espadas será senador por Andalucía », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (es) Lourdes Lucio, « Juan Espadas dejará la alcaldía de Sevilla el 7 de enero para centrarse en el PSOE de Andalucía », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. (es) E. Barba, « Juan Espadas anuncia que se va en enero y que su relevo en la Alcaldía de Sevilla es Antonio Muñoz », ABC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. (es) M. Ruesga, « Juan Espadas adelanta su renuncia a la alcaldía al lunes por incompatibilidad con su cargo en el Senado », Diario de Sevilla,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Article connexe

Lien externe

  • Fiche sur le site de la mairie de Séville