Jean Grandel
Jean Grandel
Maire de Gennevilliers | |
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Jean Grandel est un syndicaliste et homme politique français, né le à Montpellier. Il a été fusillé par les Allemands le à Châteaubriant.
Biographie
Fils d'un plâtrier et d'une tailleuse, Jean Grandel fréquente l'École normale de Montpellier puis commence à enseigner[1].
Itinéraire syndical aux PTT
- Septembre 1910 : surnuméraire des PTT.
- 1911 : adhésion à l'AG des agents des PTT, qui tient lieu de syndicat.
- 1924 : Jean Grandel est nommé commis à Paris-Poste.
- Mai 1926 : il est commis au Central télégraphique, rue de Grenelle dans le 7e arrondissement de Paris.
- : Jean Grandel est secrétaire général adjoint de la Fédération postale CGTU. La même année, il est candidat aux élections pour le Conseil supérieur des PTT.
- Mars 1929 : suspension disciplinaire à la suite de son action syndicale, puis révocation des PTT le .
- 1936 : il est un des secrétaires de la fédération CGT des PTT réunifiée. Le , acte fort du nouveau ministère Léon Blum ; il est réintégré dans les PTT par le gouvernement du Front populaire.
- 1937 : en congé des PTT, il participe à l'organisation du service postal des Brigades internationales.
Le militant communiste
- Juillet 1934 : Jean Grandel est élu conseiller général du département de la Seine, pour le canton de Gennevilliers.
- : la liste communiste est élue lors d'une élection municipale partielle à Gennevilliers. Jean Grandel est élu maire, Julien Mocquard, Waldeck L'Huillier, Louis Castel et François Serres sont ses adjoints. Il est réélu aux élections municipales de mai 1935.
- 1939 : suspendu de ses fonctions, à la suite de l'interdiction du PCF.
- 1940 : interné au camp d'Aincourt (aujourd'hui dans le Val-d'Oise)
- : il est fusillé, par les nazis, comme otage à la Carrière des Fusillés de Châteaubriant, avec 26 autres de ses camarades, dont Guy Môquet, Jean-Pierre Timbaud, Charles Michels ou Huỳnh Khương An. Il venait d'avoir 50 ans. En représailles à la mort du lieutenant-colonel (Oberstleutnant) et du responsable des troupes d’occupation pour le département de Loire-Inférieure, Karl Hotz, à Nantes.
- Mi-mai 1943 : création du 1er groupe armé de la résistance “Grandel” en Corrèze (département) qui sera commandé par Édouard Valéry (futur responsable départemental des FTP).
Hommages
Une voie porte son nom en hommage à Gennevilliers, Argenteuil, Bry-sur-Marne, Salaise-sur-Sanne et Montpellier.
Notes et références
- ↑ Jean Maitron, Claude Pennetier, Jean Sagnes, « GRANDEL Jean [GRANDEL Joseph, Jean, Angèle] », sur Le Maitron des fusillés (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, tome 40, 1987: notice Jean Grandel.
- Danièle Ledoux, Henri-Claude Bonnet : Jean Grandel, un homme du peuple dans l'histoire. Le Temps des Cerises, éditeurs, Pantin, 2006.
- Biographie de Jean GRANDEL, maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr.
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :
Catégories :
- Naissance à Montpellier
- Naissance en septembre 1891
- Décès en octobre 1941
- Décès à Châteaubriant
- Syndicaliste français des PTT
- Syndicaliste de la CGTU
- Membre des Brigades internationales (France)
- Maire de la Seine
- Maire des Hauts-de-Seine
- Conseiller général de la Seine
- Maire membre du Parti communiste français
- Fusillé en représailles après la mort de Karl Hotz
- Décès à 50 ans