Jean Borie
Jean Borie | |
Fonctions | |
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Député de la Corrèze | |
– (1 an et 20 jours) |
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Gouvernement | Assemblée législative |
Député à la Convention nationale | |
– (3 ans, 1 mois et 22 jours) |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Bazile-de-Meyssac, France |
Date de décès | (à 71 ans) |
Lieu de décès | Aarau (Suisse) |
Nationalité | ![]() |
Parti politique | Gauche |
Profession | Avocat Juge de paix |
députés de la Corrèze | |
Jean Borie, né le 24 novembre 1756 à Saint-Bazile-de-Meyssac (département de la Corrèze), mort le 30 juin 1828 à Aarau (Suisse, canton d'Argovie), est un homme politique de la Révolution française.
Biographie
Mandat à la Législative
La France devient une monarchie constitutionnelle en application de la constitution du 3 septembre 1791. Le même mois, Jean Borie est élu député du département de la Corrèze à l'Assemblée nationale législative.
Mandat à la Convention
La monarchie prend fin à l'issue de la journée du 10 août 1792 : les bataillons de fédérés bretons et marseillais et les insurgés des faubourgs de Paris prennent le palais des Tuileries. Louis XVI est suspendu et incarcéré, avec sa famille, à la tour du Temple.
En septembre 1792, Jean Borie, alors membre du directoire de la Corrèze, est réélu député du département, le deuxième sur sept, à la Convention nationale[1]. Il ne saurait être confondu avec son collègue homonyme Étienne Cambort-Borie, député de la Dordogne.
Il siège sur les bancs de la Montagne. Lors du procès de Louis XVI, il vote la mort et rejette l'appel au peuple et le sursis à l'exécution de la peine[2]. Le 13 avril 1793, il est absent lors du scrutin sur la mise en accusation de Jean-Paul Marat[3]. Le 28 mai, il vote contre le rétablissement de la Commission des Douze[4].
Le 9 mars 1793, Borie est en effet envoyé en mission, aux côtés de Pardoux Bordas (député de la Haute-Vienne) dans les départements de la Corrèze et de la Haute-Vienne afin d'y accélérer la levée en masse[5].
Après la chute de Robespierre, Jean Borie siège parmi les « derniers Montagnards ». Au terme de l'insurrection du 1er prairial an III (20 juin 1795), il est décrété d'arrestation aux côtés de treize autres députés[6]. Il bénéficie de l'amnistie votée à la clôture de la Convention.
Exil à la Restauration
Juge de paix durant les Cent-Jours, Jean Borie est frappé par la loi du 12 janvier 1816 contre les régicides qui ont soutenu Napoléon Bonaparte. Il s'exile en Suisse et meurt à Aarau en 1828.
Sources
- « Jean Borie », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Références
- ↑ Claveau, Louis, Ducom, André Jean (1861-1923), Lataste, Lodoïs (1842-1923) et Pionnier, Constant (1857-1924), « Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52, Liste des députés par départements »
, sur https://gallica.bnf.fr, (consulté le )
- ↑ Froullé, Jacques-François (≃1734-1794) et Levigneur, Thomas (≃1747-1794), « Liste comparative des cinq appels nominaux. Faits dans les séances des 15, 16, 17, 18 et 19 janvier 1793, sur le procès et le jugement de Louis XVI [...] »
, sur https://gallica.bnf.fr, (consulté le )
- ↑ Claveau, Louis, Ducom, André Jean (1861-1923), Lataste, Lodoïs (1842-1923) et Pionnier, Constant (1857-1924), « Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793 »
, sur https://gallica.bnf.fr, (consulté le )
- ↑ Claveau, Louis, Ducom, André Jean (1861-1923), Lataste, Lodoïs (1842-1923) et Pionnier, Constant (1857-1924), « Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793 »
, sur https://gallica.bnf.fr, (consulté le )
- ↑ Aulard, François-Alphonse (1849-1928), « Recueil des actes du Comité de salut public, avec la correspondance officielle des représentants en mission et le registre du conseil exécutif provisoire. Tome 2 »
, sur https://gallica.bnf.fr, (consulté le )
- ↑ Françoise Brunel, « Les derniers Montagnards et l'unité révolutionnaire », Annales historiques de la Révolution française, vol. 229, no 1, , p. 385–404 (DOI 10.3406/ahrf.1977.1009, lire en ligne, consulté le )
Liens externes
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