Jean-Christophe Matata
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Jean-Christophe Matata était un chanteur un auteur-compositeur-interprète burundais né le à Bujumbura et mort le au Cap, en Afrique du Sud Jean-Christophe Matata meurt à l’âge de 50 ans d’une maladie du poumon gauche, laissant derrière lui une femme et deux enfants, Jean-Armel Matata (également artiste) et Kallista[1].Chanteur de zouk, reggae, afrobeat et musiques traditionnelles, en kirundi, kinyarwanda, kiswahili, français et anglais[2], il a rencontré un grand succès dans les pays d'Afrique centrale.
Biographie
Jean-Christophe Matata est né le [3] d'un père congolais et d'une mère rwandaise[4], dans un quartier que l'on appelle Kinama du province de Bujumbura, au Burundi. Il s'est lancé très tôt dans la chanson, d'abord au sein d'un orchestre local, puis avec Mihingo en 1979[2], et enfin avec l'Africa Nil Band à partir de 1984[5].
Il s'est installé en 1984 (ou 1986) à Kigali, au Rwanda, où son premier album, Amaso akunda’ Ntabona neza, a remporté un gros succès dès sa sortie en 1987. En 1989, il a été retenu pour le Prix Découvertes de Radio France internationale. Il est rentré au Burundi au moment des premières attaques du Front patriotique rwandais en exil ().
Il chante "Twese turi bamwe", une chanson d'appel à l'unité, la fraternité et la paix, en synergie avec d'autres grands artistes musiciens du Burundi comme Canjo Amissi, Ngabo Léonce[6], Bouddy Magloire, Africa Nova, Rose Marie Twagirayezu, Bigirimamna Lambert, Sadi, Leonard, etc. Il s'est installé en 1991 en Belgique, où il a poursuivi une carrière de chanteur et de producteur, ne revenant au Burundi qu'en 2007[7] (ou 2009[5]).
Il est mort le au Cap, au cours d'une tournée en Afrique du Sud[4], d'une infection respiratoire (peut-être une pneumonie[8]). Il a été enterré le à Bujumbura[3]. Le lendemain, le Burundi lui a rendu un hommage national.
Discographie
- 1987 :
- Amaso akunda’ Ntabona neza
- Ihorere Ntusarare
- Umpora iki ?
- 1988 : Murantunga
- 1990 : N’I Nyagasambu rirarema
- 1997 : Nyaranja
- 1999 : 99% ZOUK
- 2002 : Genève Ville Sans Ghetto
Notes et références
- ↑ « Indirimbo za Karahanyuze », sur Indirimbo za Karahanyuze (consulté le )
- (en) Fare thee well Jean-Christophe Matata The Observer (Ouganda), 19 janvier 2011.
- Enterrement de Jean-Christophe MATATA en images, Bujumbura – Jeudi 13 janvier 2011 Association de Réflexion et d'Information sur le Burundi.
- Jean-Christophe Matata - célèbre chanteur burundais Radio France internationale, 15 janvier 2011.
- Jean-Paul Labourdette, Le Petit Futé Burundi, édition 2010, p. 110-111.
- ↑ « Léonce NGABO – Site officiel » (consulté le )
- ↑ Décès du Chanteur Jean Christophe Matata : le ministre en charge de la culture indique que le Burundi perd un artiste patriote, Radio Télévision Nationale du Burundi, 5 janvier 2011.
- ↑ MATATA Chistophe, une mort à la MAKEBA, et chez elle!, par Audace Machado, 4 janvier 2011
- Le chanteur burundais Jean-Christophe Matata est décédé en Afrique du Sud, Association de Réflexion et d'Information sur le Burundi, .
Liens externes
- Ressource relative à la musique :
- (rw) Umuhanzi Jean Christophe Matata imyaka ibaye ibiri apfuye, Igihe.com, .
- Hommages à Jean-Christophe MATATA, Conseil francophone de la chanson (Canada), .