Ivg.net
SOS IVG | |
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Adresse | http://www.ivg.net/ |
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Publicité | non |
Langue | français |
Siège social | Briis-sous-Forges ![]() |
Propriétaire | SOS Détresse |
Rédacteur en chef | Marie Philippe |
Directeur de la publication | Marie Philippe |
Créé par | Rémi Sentis |
Lancement | 2009 |
État actuel | en ligne |
Ivg.net est un site internet anti-interruption volontaire de grossesse qui a adopté une stratégie de communication reposant sur une apparence d'objectivité et de neutralité. Le site est animé par l'association SOS Détresse.
Présentation du site
Le site adopte une présentation neutre qui peut faire penser à un site officiel, avec notamment un lien vers un numéro vert d'écoute et de conseil. Selon sa responsable, le site vise à « pallier le manque d'informations sur l'IVG [...] les médecins ne disent rien aux femmes » et revendique donner « des informations neutres, dénuées de tout militantisme. […] À aucun endroit, il n'est explicitement déconseillé d'avorter. »[1]. Le numéro vert a cependant été dénoncé comme « tend[ant] à diffuser une information dramatisant l'acte d'avorter et incitant à s'en détourner »[2].
Le site revendique 2000 visites quotidiennes[3].
Structure
Le site dépend de l'association SOS Détresse, basée à Briis-sous-Forges, dans l'Essonne[4].
L'animateur principal est Rémi Sentis, président de la confédération nationale des associations familiales catholiques des Hauts-de-Seine[2], ainsi que président de l'Association des Scientifiques Chrétiens.
Site concurrent gouvernemental
Certains blogueurs dénoncent dès 2010 un site de « propagande »[6].
Najat Vallaud-Belkacem déclare en janvier 2013 que certains sites (elle ne cite pas ivg.net explicitement) « culpabilisants et trompeurs prolifèrent. Ils diffusent des informations mensongères ou orientées et usent insidieusement de méthodes inacceptables pour nier aux femmes leur droit à disposer de leur corps » concernant l'avortement, précisant cependant aussi que bien qu'« extrêmement trompeurs » ces sites « ne sont pas hors la loi »[3]. En vue de les contrer, elle lance le site concurrent ivg.gouv.fr[7], qu'elle dote de 10000 euros pour acheter un meilleur référencement sur le moteur de recherche Google[8].
À propos de ce second site, « on ne peut pas parler d’information neutre de la part du gouvernement, qui va toujours va toujours dans le sens des pro-avortement [...] Depuis quelques années, l’information donnée aux femmes souhaitant avorter se dégrade ; par exemple on ne leur présente plus les aides à la maternité lors des consultations précédant l’acte », selon Pascale Morinière, vice-présidente des associations familiales catholiques[9].
Notes et références
- ↑ Isabelle Tourne, « Plongée dans les nouvelles méthodes des anti-avortement », AFP, (lire en ligne).
- ↑ 2,0 et 2,1 Samuel Laurent, « Les anti-IVG pratiquent la désinformation sur le Web », Le Monde, (ISSN 0395-2037, lire en ligne).
- ↑ 3,0 et 3,1 Judith Duportail, « La stratégie insidieuse des anti-IVG sur le Net », Le Figaro, (ISSN 1241-1248, lire en ligne).
- ↑ « Mentions légales », sur Ivg.net, SOS IVG, (consulté le ).
- ↑ Aude Baron, « Les blogueurs en guerre contre un site accusé de "propagande anti IVG" », Le Post, (lire en ligne).
- ↑ Cécile Bolesse, « ivg.gouv.fr fait mieux que les sites anti-avortement », 01net, (lire en ligne).
- ↑ David Perrotin, « Un site officiel pour contrer les anti-IVG », Libération, (ISSN 0335-1793, lire en ligne).
- ↑ Françoise Marmouyet, « Le gouvernement lance un site d’information sur l’avortement », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne).
Article publié sur Wikimonde Plus
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