Isabelle Baraffe

Isabelle Baraffe est une astrophysicienne théorique française au Centre de recherche astrophysique de Lyon et professeure d'astrophysique à l'université d'Exeter.

Ses travaux sur la structure interne des étoiles et des planètes ont apporté des contributions essentielles à la compréhension de leurs évolutions. Ses recherches ont été récompensées par de nombreux prix et distinctions internationales.

Biographie

Isabelle Baraffe obtient sa maîtrise de physique à l'université Paris Diderot[réf. nécessaire]. Elle réalise son doctorat en astrophysique sur les étoiles de faible métallicité à l'université Paris Diderot et à l'université de Göttingen sous la direction de Jean Audouze, qu'elle soutient en 1990[1],[2].

Elle devient chercheuse postdoctorale à l'Institut Max-Planck d'astrophysique et à l'université de Göttingen, avant de devenir maîtresse de conférences à l'École normale supérieure de Lyon de 1994 à 2006[2].

Elle rejoint en 2006 le Centre de recherche astrophysique de Lyon en tant que professeure[2],[3]. Isabelle Baraffe obtient en 2010 une chaire d'astrophysique à l'université d'Exeter[2].

Travaux

Ses recherches portent sur l'hydrodynamique stellaire et les exoplanètes. Isabelle Baraffe développe des modèles théoriques pour explorer les étoiles de faible masse et les objets substellaires, notamment les naines brunes et les exoplanètes. La communauté scientifique s'est intéressée pour la première fois aux étoiles de faible masse après le premier signalement de naines brunes en 1995 (Gliese 229 b), et les modèles de référence d'Isabelle Baraffe sont utilisés pour créer des plans d'observation. Isabelle Baraffe est la pionnière des fondements théoriques des exoplanètes et ses calculs sont utilisés pour comprendre les données d'observation du télescope spatial James Webb et de l'Extremely Large Telescope.

Elle développe des outils numériques combinant des approches informatiques et une physique complexe pour étudier la dynamique de l'astrophysique. Son code tridimensionnel MUSIC (MUlti-dimensionnel Stellar Implicit Code) peut prédire les processus astrophysiques fondamentaux et a reçu deux subventions du Conseil européen de la recherche. Elle développe le domaine de l'astérosismologie – l'utilisation des modes de pulsation pour étudier l'intérieur des étoiles.

Distinctions

Publications (sélection)

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Isabelle Baraffe » (voir la liste des auteurs).
  1. Isabelle Baraffe, « Evolution d'etoiles massives de faible metallicite et de metallicite nulle », theses.fr, Paris 7,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. a b c et d « University of Exeter », sur experts.exeter.ac.uk (consulté le )
  3. « AstroENS | CRAL » (consulté le )
  4. « University of Exeter », sur experts.exeter.ac.uk (consulté le )
  5. « Johann Wempe Award 2004 - Dr. Isabelle Baraffe and Prof. Dr. Gilles Chabrier | AIP », www.aip.de (consulté le ).
  6. (en) « Professor Isabelle Baraffe | Physics and Astronomy | University of Exeter », physics-astronomy.exeter.ac.uk (consulté le ).
  7. (en) « Royal Society announces prestigious Wolfson Research Merit Awards | Royal Society », sur royalsociety.org (consulté le )
  8. (en) « Biermann lectures - How to model an extra solar planet », www.mpa-garching.mpg.de (consulté le ).
  9. (en) « University of Exeter », news-archive.exeter.ac.uk (consulté le ).
  10. « Viktor Ambartsumian International Prize », vaprize.sci.am (consulté le ).
  11. « Isabelle Baraffe, lauréate 2020 du prix Viktor Ambartsumian », (consulté le ).
  12. « Woltjer Lecture », sur eas.unige.ch (consulté le )
  13. (en) « 2024 Fred Hoyle Medal and Prize », sur iop.org, (consulté le ).

Liens externes