Instrument à cordes pincées
Instruments à cordes pincées | |
Miniature d'un manuscrit carolingien du IXe siècle montrant un instrument à cordes pincées avec un plectre. | |
Classification | Instrument à cordes |
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Un instrument à cordes pincées est un instrument de musique dont les cordes sont pincées, le plus souvent manuellement (à mains nues ou à l'aide de plectres), ou mécaniquement.
Familles
Les instruments à cordes pincées incluent différentes familles telles que :
Instruments à cordes pincées manuellement
Les cithares
Le terme cithare désigne en organologie une famille d'instruments ayant la particularité d'avoir les cordes de jeu tendues d'un bout à l'autre de la caisse de résonance (sans manche).
Cette famille englobe donc divers instruments de musique tels que la cithare proprement dite mais aussi guqin, guzheng, harpe, kannel, lyre, valiha, etc.
Les luths
Dans le système Hornbostel-Sachs, le terme luth désigne de manière générale tout instrument ayant les cordes parallèles à un manche.
Exemple : Balalaïka, banjo, chanza, guitare, kora, mandoline, pipa, sanxian, sitar, théorbe, etc.
Instruments à cordes pincées mécaniquement
Exemple : le clavecin, l'épinette, etc.
Instruments à cordes pincées en musique électronique
En synthèse sonore et plus largement en musique électronique, l'aspect des cordes pincées peut être simulé à l'aide de différents algorithmes de synthèse par modélisation physique, tels que l'algorithme de Karplus-Strong et ses dérivés[1].
Notes et références
- ↑ Aline Hufschmitt, « La synthèse par guides d'ondes », La synthèse par modèles physiques, (lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
- Instrument de musique
- Liste des instruments à cordes (musique classique)
- Liste des instruments à cordes
- Liste des cordophones dans le système Hornbostel-Sachs
Bibliographie
- Hélène Charnassé et France Vernillat, Les instruments à cordes pincées, Paris, P.U.F., coll. « Que sais-je ? » (no 1396), , 1re éd., 128 p.
- Norbert Dufourcq, Le clavecin, Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », (réimpr. 1967), 3e éd. (1re éd. 1949), 127 p.