Hôtel de Puivert
Type |
milieu du XVIIIe siècle |
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Destination initiale |
hôtel particulier de Sylvestre de Puivert |
Architecte | |
Propriétaire |
Propriété privée |
Patrimonialité | ![]() |
Département | |
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Commune |
Coordonnées |
43° 35′ 55″ N, 1° 26′ 47″ E |
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![]() Crédit image: licence CC BY-SA 4.0 🛈 |
![]() Crédit image: OpenStreetMap contributors contributeurs d'OpenStreetMaplicence CC BY-SA 3.0 🛈 |
L’hôtel de Puivert est un hôtel situé à Toulouse, en France[1]. Il est inscrit au titre des monuments historiques en 1998.
Localisation
Le hôtel est situé dans le département français de la Haute-Garonne, sur la commune de Toulouse.
Historique
En 1751, un immeuble de la rue Bouquières à Toulouse échut par testament à François de Roux, marquis de Sainte-Colombe, président au Parlement de Toulouse. L'année suivante, il passa à son fils Sylvestre, haut magistrat également, marquis de Puivert. Ce marquisat concernait un château fort construit au pied des Pyrénées audoises, que la famille possédait depuis plus d'un siècle. Sylvestre de Roux acquit rue Bouquières quatre immeubles contigus à la maison paternelle, en vue de faire édifier à la place du tout le très vaste hôtel qui porte aujourd'hui le n° 8.
Il choisit un architecte encore jeune, mais d'un grand renom, grand prix d'architecture de la ville de Toulouse en 1752, et qui venait de dessiner l'hôtel d'Espie qu'on édifiait rue Mage : Hyacinthe de Labat de Savignac (1709-1784). Alliant le pur style Louis XV à la tradition toulousaine de la cour et du jardin séparé par le bâtiment noble, il se joua habilement des difficultés nées de la grande irrégularité de la parcelle. Si la façade sur rue - tradition toulousaine encore ! - n'est qu'une austère clôture, dont le porche a été dressé en biais pour faciliter le passage des voitures, les façades sur cour sont bien harmonieuses, avec les arcs au rez-de-chaussée ornés à la clé de têtes sculptées, les pilastres corinthiens séparant les fenêtres du premier étage et, tout en haut, une série d'œils-de-bœuf à l'ovale très allongé. La porte principale est surmontée d'un balcon en fer forgé qui annonce la magnificence de la rampe de la cage d'escalier intérieure, œuvre de Bernard Ortet.
À la fin du XVIIIe siècle, peu avant la révolution, l'hôtel de Puivert fut acquis par le marquis de Gardouch-Bélesta, mainteneur de l'Académie des Jeux floraux et membre de l'Académie des sciences, qui y rassembla une bibliothèque et des collections de tableaux et de monnaies romaines fort célèbres en leur temps.
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Crédit image:licence CC BY-SA 4.0 🛈Portail
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Crédit image:licence CC BY-SA 4.0 🛈Clef d'arc du portail
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Crédit image:licence CC BY-SA 4.0 🛈Façade centrale dans la cour
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Crédit image:licence CC BY-SA 4.0 🛈Façade centrale, détail du fronton
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Crédit image:licence CC BY-SA 4.0 🛈Façade latérale dans la cour
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Crédit image:licence CC BY-SA 4.0 🛈Façade latérale dans la cour
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Crédit image:licence CC BY-SA 4.0 🛈Clé d'arc dans la cour
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Crédit image:licence CC BY-SA 4.0 🛈Clé d'arc dans la cour
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Crédit image:licence CC BY-SA 4.0 🛈Cage d'escalier
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Crédit image:licence CC BY-SA 4.0 🛈Escalier (rampe de Bernard Ortet)
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Crédit image:licence CC BY-SA 4.0 🛈Détail de la rampe d'escalier
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Crédit image:licence CC BY-SA 4.0 🛈Oculus dans la cage d'escalier
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Crédit image:licence CC BY-SA 4.0 🛈Façade sur jardin
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Crédit image:licence CC BY-SA 4.0 🛈Cadran solaire du XIXème siècle : "L'heure nous avertit"
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Crédit image:licence CC BY-SA 4.0 🛈Ferronnerie du balcon sur cour (Bernard Ortet)
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à l'architecture :
Notes et références
- ↑ « Hôtel de Puivert », notice no PA00094566, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture