Gustave Thibaut

Gustave Thibaut est un homme politique sombreffois rexiste de la première moitié du XXe siècle.

Carrière

Élu conseiller communal lors des élections communale d'octobre 1938 sur une liste commune avec les catholiques (il obtient 71 voix de préférence[1]), il devient échevin des travaux publics.

2e guerre mondiale

Lorsqu'en 1942, le bourgmestre de Sombreffe Lucien Laduron est écarté par Gérard Romsée, ses collègues soutiennent sa candidature au poste de bourgmestre afin d'éviter que celui-ci ne soit offert à un rexiste extrémiste, le tavernier Mamert[2]. Il est nommé à ce poste le 30 mai 1942[3] Poursuivi après la guerre, il lui est reproché

  • d'avoir aidé les Allemands à réquisitionner l'église afin que puisse y être célébrée une messe en l'honneur d'un rexiste mort.
  • de ne pas avoir sauver les registres de l'état civil alors que les Allemands venaient les chercher.
  • d'avoir dénoncé des agriculteurs qui avaient du retard dans les fournitures.

Le Conseil de guerre de Namur le condamnera[4] à un an de prison et à payer 1 franc de dommage à l'état belge. De nombreux sombreffois sont venus témoignés à sa décharge, affirmant qu'il n'avait pas été un rexiste extrémiste et n'avait jamais fait de zèle auprès des Allemands.

Notes et références

  1. Vers l'Avenir, 20 octobre 1938
  2. De Munck, p. ?
  3. Wouters, p. ?
  4. informations trouvées dans le journal Vers l'Avenir, 23 février 1946

Bibliographie

  • [PDF] (nl) Tom De Munck, , Gent, [lire en ligne]
  • (nl) Nico Wouters, , Lannoo, [présentation en ligne]
  • (en) Littlejohn, David, The Patriotic Traitors: A History of Collaboration in German-occupied Europe, 1940-45 (ISBN 0-434-42725-X)

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