Grace La Rue

Grace La Rue
1913
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Stella Parsons
Nationalité
Activités
Conjoint
Hale Hamilton (de à )

Grace La Rue, née Stella Parsons le 23 avril 1882 à Kansas City, Missouri et morte le 13 mars 1956 à Burlingame en Californie, est une actrice américaine, chanteuse et comédienne de vaudeville.

Jeunesse

Grace La Rue est la fille de Lucy L. Parsons[réf. nécessaire].

Carrière

Grace La Rue commence sa carrière à l'adolescence, dans un spectacle itinérant. En 1898, elle joue avec les Burke Brothers. De 1903 à 1906, elle joue le vaudeville avec Charles H. Burke, son premier mari et un duo d'artiste noirs, les Inkey Boys[1],[2],[3],[4],[5]. L'un de leurs numéros est intitulée Grace La Rue and her Inky Dinks. Elle quitte le groupe e pour rejoindre la comédie musicale de Broadway.

Grace La Rue joue dans un certain nombre de productions à Broadway. Elle fait ses débuts dans The Tourists en aout 1906[6]. Elle apparait également dans The Blue Moon (1906)[6], les Ziegfeld Follies de 1907 où elle joue Pocahontas et chante Miss Ginger From Jamaica[7][8], les Ziegfeld Follies de 1908, comme chanteuse principale[9],[6], Molly May (1910) et Betsy[10] (1911).

Le 12 aout 1909, elle épouse Byron D. Chandler, playboy new-yorkais, surnommé The Million Dollar Kid[11],[12], à Bennington, Vermont[13]. Le 30 juillet 1914, La Rue divorce, alléguant que Chandler est infidèle et qu'il l'a bat[14],[15],[16],[17],[18].

Grace La Rue fait ses débuts dans le vaudeville en novembre 1912 au Poli's Theatre à Springfield, Missouri où elle chante un air de Madame Butterfly, et un duo avec un enregistrement phonographique d'Enrico Caruso. Variety lui fait une bonne critique en commentant que la pièce a donné à La Rue « l'occasion d'afficher sa voix cultivée parisienne[19] ».

Grace La Rue fait ses débuts au Palace Theatre à Londres, le 4 août 1913, avec la chanson You Made Me Love You (I Didn't Want to Do It) [20], dans Honeymoon Express, une comédie musicale dans laquelle elle apparait avec Al Jolson. Le 8 décembre 1913, elle joue le rôle d'Ella dans The Girl Who Didn't une nouvelle version de The Laughing Husband, avec Yvonne Arnaud pour partenaire au Lyric Theatre à Londres, où elle interprète A Tango Dream d'Elsa Maxwell [21],[22],[23].

En juin 1917, elle joue dans Hitchy-Koo, produit et joué par Raymond Hitchcock au Cohan and Harris Theatre de New York, spectacle de vaudeville, mettant en vedette Frances White et William Rock, Irene Bordoni et Leon Errol avec des sketches comiques, dont une satire sur Billy Sunday et des chansons des trois stars féminines[24].

En 1919, La Rue fait ses débuts à l'écran, sous le nom de Stella Gray, aux côtés de l'acteur de théâtre et de cinéma américain Hale Hamilton dans le mélodrame That's Good[25]. Elle épouse Hamilton le 29 mai 1920, au milieu d'un tourbillon de controverse entourant un procès intenté par la deuxième épouse de Hamilton, l'actrice Myrtle Tannehill [18],[26],[27].

En 1921, elle apparait avec Hale Hamilton dans Dear Me de John Golden au Republic Theatre[28],[29].

En 1922-1923, Grace La Rue apparaît dans la reprise de Music Box Revue d'Irving Berlin au Music Box Theatre de New York[30],[31]. En 1924, elle apparaît au Coliseum de Londres avec Hamilton.

Pendant le reste de la décennie, elle travaille principalement aux États-Unis, alternant entre vaudeville, comédies musicales et revues. L'une de ses dernières apparitions importantes a lieu dans les Greenwich Village Follies de 1928 au Winter Garden Theatre de New York[32][33],[34].

Elle apparait dans un court métrage Vitaphone en 1929 intitulé Grace La Rue: The International Star of Song.

Au début des années 1930, elle se retire en Californie, où elle fait une brève apparition dans le film She Done Him Wrong avec Mae West en 1933[35].

Grace La Rue est décédée au Peninsula Hospital de Burlingame, en Californie, le 13 mars 1956[36].

Enregistrements

Grace La Rue enregistre Does Anybody Here Know Nancy pour Columbia Records en 1910[37].

Elle enregistre la chanson You Made Me Love You (I Didn't Want to Do It) avec un orchestre dirigé par Kennedy Russell pour His Master's Voice (HMV) le 22 août 1913 publiée sous le numéro d'enregistrement 03343[38].

Elle enregistre A Tango Dream d'Elsa Maxwell, pour le label HMV (03373) aux studios de The Gramophone Co Ltd, Hayes, Middlesex, le 6 février 1914.

Références

  1. (en) The New York Times, (lire en ligne)
  2. (en) The New York Times, (lire en ligne)
  3. (en) The New York times, (lire en ligne)
  4. (en) The New York times, (lire en ligne)
  5. (en) Frank Cullen, Florence Hackman et Donald McNeilly, Vaudeville Old & New: An Encyclopedia of Variety Performances in America, Psychology Press, (ISBN 978-0-415-93853-2, lire en ligne), p. 654
  6. a b et c (en) Sherwood Garrison P, The Best Plays Of 1899-1909, Dodd, Mead and Company, New York, (lire en ligne)
  7. Carter 1974, p. 28.
  8. (en) Randolph Carter, Ziegfeld : the time of his life, Londres, Bernard, (ISBN 978-0-9513557-0-1, lire en ligne)
  9. Ewen 1970, p. 583.
  10. (en) Jack Burton et Larry Freeman, The blue book of Broadway musicals, Watkins Glen, N.Y., Century House, (lire en ligne)
  11. (en) « Byron D. Chandler (1879-1942) », sur fr.findagrave.com (consulté le )
  12. (en) « The New York herald », sur Gallica, (consulté le )
  13. (en) Vermont Marriage Records, 1909-2008 [database on-line]. Provo, UT, USA: Ancestry.com Operations, Inc., 2010.
  14. (en) "Chandler in Hands of Sheriff's Men", New York Times, 8 avril 1914.
  15. (en) « The New York herald », sur Gallica, (consulté le )
  16. (en) « The New York herald », sur Gallica, (consulté le )
  17. (en) The New York times, (lire en ligne)
  18. a et b (en) « The New York herald », sur Gallica, (consulté le )
  19. (en) Variety, 24 novembre 1912
  20. « L'Humanité », sur Gallica, (consulté le )
  21. « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
  22. (en) « The New York herald », sur Gallica, (consulté le )
  23. « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
  24. (en) Anthony Slide, The vaudevillians : a dictionary of vaudeville performers, Westport, Conn. : Arlington House, (ISBN 978-0-87000-492-6, lire en ligne)
  25. (en) Daniel C. Blum, A pictorial history of the silent screen, Grosset, (lire en ligne)
  26. « Grace La Rue Wed To Hale Hamilton. Actress and Her Co-Star of the Play " Dear Me " Married in Chicago Court. Just Sued for $200,000 Myrtle Tannehill, Who Divorced Bridegroom, Charges Alienation. Bride Once Wife of B.D. Chandler », New York Times,‎ (lire en ligne)
  27. (en) « The New York herald », sur Gallica, (consulté le )
  28. (en) « The New York herald », sur Gallica, (consulté le )
  29. (en) « The New York herald », sur Gallica, (consulté le )
  30. Carter 1974, p. 104.
  31. Ewen 1970, p. 350.
  32. Ewen 1970, p. 194.
  33. (en) « International herald tribune », sur Gallica, (consulté le )
  34. (en) The Guinness who's who of stage musicals, Enfield : Guinness Publishing, (ISBN 978-0-85112-756-9, lire en ligne)
  35. (en) Richard Schickel, Cary Grant : a celebration, London : Godfrey Cave Associates, (ISBN 978-1-85471-497-8, lire en ligne)
  36. « Grace La Rue Hamilton », New York Times,‎ (lire en ligne)
  37. Grace La Rue, Does Anybody Here Know Nancy, enregistrement de 1910
  38. Miss Grace La Rue - You Made Me Love You (lire en ligne)

Voir aussi

Bibliographie

  • Document utilisé pour la rédaction de l’article : documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :
  • (en) David Ewen, Complete book of the American musical theater, New York, Holt, (lire en ligne).
  • (en) David Ewen, New complete book of the American musical theater, New York, Holt, Rinehart, and Winston, (ISBN 978-0-03-085060-8, lire en ligne).
  • (en) Randolph Carter, The world of Flo Ziegfeld, New York, Praeger, (lire en ligne).
  • Jean-Jacques Sirkis, Les années Deslys, Marseille, Jeanne Laffitte, , 250 p. (ISBN 2-86276-210-5)

Liens externes