Ginette Marchais

Ginette Marchais
Biographie
Naissance
Décès
(à 80 ans)
Genillé
Nom de naissance
Ginette Jeannine Marcelle Andrée Marchais
Nationalité
Activité

Ginette Marchais, devenue Ginette Thireau après son mariage, née le à Mouzay en Indre-et-Loire et décédée le à Genillé[1] est une résistante française.

Biographie

Jeunes années

Elle nait le 26 mars 1931 à Mouzay, près de Loches[2]. Elle grandit dans la ferme familiale à Genillé.

Activités pendant l'occupation

En 1942, elle rencontre James Thireau, de 10 ans son aîné, originaire également du Lochois et qui vient travailler à la ferme. C'est un résistant, appartenant d'abord au réseau Vengeance, puis Écarlate. Avec l'accord de ses parents, Ginette Marchais intègre la résistance et passe sous les ordres de James Thireau. Il l'engage à douze ans comme agent de liaison et de renseignement dans le maquis Cesario. Elle apprend le morse puis devient chargée de la transmission de messages venant de Londres, de la réception d'officiers parachutés ou encore des opérations de caches d'armes. Elle brode également des croix de Lorraine sur les brassards des FFI tout en continuant le travail à la ferme[5].

En août 1944, deux mois après le débarquement en Normandie, alors que les Alliés se rapprochent de la région de Tours, elle participe aux actions de guérilla des maquisards de la résistance locale afin de freiner les mouvements de l'armée allemande.

Après la guerre

James Thireau devient son mari en 1948[6]. Ils ont trois enfants ensemble. Ils restent discrets toute leur vie sur leurs faits d'arme.

Hommages

Le , quelques jours après sa mort, un hommage officiel lui est rendu par les anciens combattants et les élus locaux du Lochois[7].

Récompenses

Dans la culture populaire

Son parcours a inspiré, comme d'autres enfants résistants :

Notes et références

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. Sylvie Pouliquen, Femmes de l'ombre en Touraine, (ISBN 978-2-35042-050-9 et 2-35042-050-7, OCLC 951160167, lire en ligne)
  3. Pierre Calmeilles, « Sans eux, Genillé aurait pu être un village martyr », la Nouvelle République,‎ (lire en ligne)
  4. « Résistants, Personnalités liées à la Résistance », sur mvr.asso.fr (consulté le )
  5. Rédaction, « Hommage à Ginette Thireau résistante à 12 ans », la Nouvelle République,‎ (lire en ligne)
  6. Sylvie Pouliquen, « Les femmes de l'ombre dans notre région pendant la résistance », dans Mémoires de l’Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Touraine, t. 27, (lire en ligne), p. 183-196
  7. Philippe Chapleau, Des enfants dans la Résistance, 1939-1945, Ouest-France, coll. « Histoire », (ISBN 978-2-7373-4275-2), p. 39
  8. « Décret du 3 décembre 2003 portant concession de la médaille militaire », sur Légifrance, (consulté le )
  9. « Légion d'honneur : la promotion du 31 décembre 2011 », sur Franceinfo, (consulté le )
  10. « Les enfants de la résistance », sur CHRD | Musée d'histoire | Lyon dans la guerre, 1939-1945 (consulté le )
  11. CHRDLyon_Expo2022_EnfantsDeLaResistance_GinetteMarchais_FicheCorrige.pdf
  12. « Le podcast des Enfants de la Résistance sur FichesPédagogiques.com », sur FichesPédagogiques (consulté le )
  13. RESISTER, 2. Ginette Marchais - Rien ne résiste à l'Amour, (lire en ligne)

Liens externes