Gamma Tauri

Gamma Tauri
Données d'observation
(époque J2000)
Ascension droite 04h 19m 47,6037s[1]
Déclinaison +15° 37′ 39,512″[1]
Constellation Taureau
Magnitude apparente 3,654[2]

Localisation dans la constellation : Taureau

(Voir situation dans la constellation : Taureau)
Crédit image:
IAU and Sky & Telescope magazine (Roger Sinnott & Rick Fienberg)
licence CC BY 3.0 🛈
Caractéristiques
Type spectral G8III[3]
Indice U-B +0,84[4]
Indice B-V +0,99[4]
Astrométrie
Vitesse radiale 38,7 ± 0,9 km/s[5]
Mouvement propre μα = +115,29 mas/a[1]
μδ = −23,86 mas/a[1]
Parallaxe 21,17 ± 1,17 mas[1]
Distance 154 ± 9 al
(47 ± 3 pc)
Magnitude absolue 0,22[3]
Caractéristiques physiques
Masse 2,70 ± 0,13 M[6]
Rayon 13,4 ± 0,2 R[7]
Gravité de surface (log g) 2,58-2,61[7]
Luminosité 85 L[3]
Température 4 844 ± 47 K[7]
Métallicité +0,11[8]
Rotation 4 km/s[9]
Âge 430–530 M a[3],[6]

Désignations

Hyadum I, Prima Hyadum[10], γ Tau, 54 Tau, FK5 159, HD 27371, HIP 20205, HR 1346, BD+15°612, SAO 93868, GC 5226, CCDM 04198 +1538[2]

Gamma Tauri (γ Tau, γ Tauri) est une étoile de la constellation du Taureau et membre de l'amas des Hyades. Elle porte le nom traditionnel latin Hyadum I[10] qui signifie « Première Hyade ». L'Union astronomique internationale lui a officialisé le nom de Prima Hyadum en 2017[11].

Gamma Tauri est une géante de type spectral G8 ou K0[2],[3] avec une magnitude apparente de +3,65. Elle est située à environ 2,5 parsecs du centre de l'amas des Hyades — l'amas ouvert le plus proche du Soleil —. Cette étoile a terminé la phase de la séquence principale et est maintenant une étoile du red clump (ou « grumeau rouge ») qui fusionne l'hélium dans son cœur[12]. Les estimations de l'âge de Gamma Tauri vont de 430 millions[3] à 530 millions d'années[6]. Par comparaison, l'âge de l'amas des Hyades est d'environ 625 millions d'années avec une marge d'erreur de 50 millions d'années[13].

D'après les mesures de parallaxe, Gamma Tauri est à environ 154 années-lumière de la Terre. Le diamètre angulaire de cette étoile a été mesuré par CHARA avec une précision de 2 %. Après correction de l'assombrissement du limbe, cela donne un rayon stellaire de 13,4 fois celui du Soleil[7]. L'étoile est environ 85 fois plus lumineuse que le Soleil[3] et est 2,7 fois plus massive[6]. Avec sa grande taille et sa faible vitesse de rotation projetée de 4 km s–1[9], elle tourne sur elle-même en environ 253 jours[14].

Références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Gamma Tauri » (voir la liste des auteurs).
  1. a b c d et e M. A. C. Perryman, L. Lindegren, J. Kovalevsky, E. Hoeg, U. Bastian, P. L. Bernacca, M. Crézé, F. Donati et M. Grenon, « The Hipparcos Catalogue », Astronomy & Astrophysics, vol. 323,‎ , L49–L52 (Bibcode 1997A&A...323L..49P)
  2. a b et c (en) * gam Tau -- Double or multiple star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  3. a b c d e f et g Takeda, Yoichi; Sato, Bun'ei; Murata, Daisuke, « Stellar Parameters and Elemental Abundances of Late-G Giants », Publications of the Astronomical Society of Japan, vol. 60, no 4,‎ , p. 781–802 (Bibcode 2008PASJ...60..781T, arXiv 0805.2434)
  4. a et b H. L. Johnson et W. W. Morgan, « Fundamental stellar photometry for standards of spectral type on the revised system of the Yerkes spectral atlas », Astrophysical Journal, vol. 117,‎ , p. 313–352 (DOI 10.1086/145697, Bibcode 1953ApJ...117..313J)
  5. D. S. Evans « The Revision of the General Catalogue of Radial Velocities » (June 20–24, 1966) (Bibcode 1967IAUS...30...57E, consulté le )
    IAU Symposium no. 30 (Université de Toronto)
    « (ibid.) », dans Alan H. Batten, John Frederick Heard, Determination of Radial Velocities and their Applications, Proceedings from [...], International Astronomical Union
  6. a b c et d da Silva, L., « Basic physical parameters of a selected sample of evolved stars », Astronomy and Astrophysics, vol. 458, no 2,‎ , p. 609–623 (DOI 10.1051/0004-6361:20065105, Bibcode 2006A&A...458..609D, arXiv astro-ph/0608160)
  7. a b c et d Boyajian, Tabetha S., « Angular Diameters of the Hyades Giants Measured with the CHARA Array », The Astrophysical Journal, vol. 691, no 2,‎ , p. 1243–1247 (DOI 10.1088/0004-637X/691/2/1243, Bibcode 2009ApJ...691.1243B, arXiv 0810.2238)
  8. Soubiran, C.; Bienaymé, O.; Mishenina, T. V.; Kovtyukh, V. V., « Vertical distribution of Galactic disk stars. IV. AMR and AVR from clump giants », Astronomy and Astrophysics, vol. 480, no 1,‎ , p. 91–101 (DOI 10.1051/0004-6361:20078788, Bibcode 2008A&A...480...91S, arXiv 0712.1370)
  9. a et b Bernacca, P. L.; Perinotto, M., « A catalogue of stellar rotational velocities », Contributi Osservatorio Astronomico di Padova in Asiago, vol. 239, no 1,‎ (Bibcode 1970CoAsi.239....1B)
  10. a et b R. H. Allen, Star Names: Their Lore and Meaning , New York, NY, Dover Publications Inc. (réimpression), (ISBN 0-486-21079-0), p. 390
  11. « Naming Stars », IAU.org (consulté le )
  12. de Bruijne, J. H. J.; Hoogerwerf, R.; de Zeeuw, P. T., « A Hipparcos study of the Hyades open cluster. Improved colour-absolute magnitude and Hertzsprung-Russell diagrams », Astronomy and Astrophysics, vol. 367, no 1,‎ , p. 111–147 (DOI 10.1051/0004-6361:20000410, Bibcode 2001A&A...367..111D, arXiv astro-ph/0011565)
  13. da Silva, L., « Basic physical parameters of a selected sample of evolved stars », Astronomy and Astrophysics, vol. 458, no 2,‎ , p. 609–623 (DOI 10.1051/0004-6361:20065105, Bibcode 2006A&A...458..609D, arXiv astro-ph/0608160)
  14. J. Setiawan, L. Pasquini, L. da Silva, A. P. Hatzes, O. von der Lühe, L. Girardi, J. R. de Medeiros et E. Guenther, « Precise radial velocity measurements of G and K giants. Multiple systems and variability trend along the Red Giant Branch », Astronomy and Astrophysics, vol. 421,‎ , p. 241–254 (DOI 10.1051/0004-6361:20041042-1, Bibcode 2004A&A...421..241S)

Lien externe