Francesco Rèpaci

Francesco Rèpaci

Francesco Rèpaci (Palmi, Calabre 1880 - Turin, 1955) est un homme politique italien antifasciste.

Biographie

Francesco Rèpaci s'installe à Turin vers 1900 pour étudier le droit, et devenir avocat.

En 1910, il entre au parti socialiste, où il assume des fonctions importantes puisqu'il devient le numéro 2 de 1919 à 1955. Il a comme collaborateur et assistant Benito Mussolini, qui le mettra en prison en arrivant au pouvoir en 1922.

Rèpaci est conseiller du roi Victor-Emmanuel III jusqu'en 1922[réf. nécessaire]. Il est avec Gabriele D'Annunzio l'un des partisans de l'interventionnisme[réf. nécessaire], pour que l'Italie entre en guerre au côté des Français et des Britanniques en 1915.

Il prend part à la Première Guerre mondiale en fondant le groupe des arditi, il en revient paralysé, et il reste en fauteuil roulant à partir de 1918 et jusqu'à sa mort. À cette date, Mussolini, son ami et compagnon de guerre, prendra un chemin différent en fondant le parti national fasciste. Rèpaci va dénoncer cette vision nationaliste, et va fonder le mouvement antifasciste, qui deviendra international, et que son ami Piero Gobetti[réf. nécessaire] symbolisera lors de son assassinat à Paris en 1926.

Il est l'un des pères de la République italienne en 1945, et il publie un livre de référence, Terrorismo fascista[1]. Il est un des héros de la saga I fratelli Rupe écrite par son jeune frère Leonida Rèpaci. Il est le père du héros de la Résistance italienne Antonino Rèpaci.

Francesco Rèpaci a fait don de sa bibliothèque et de sa correspondance à l’Institut Piero Gobeti de Turin, à son décès.

Notes et références

  1. Éditeur: eclettica

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