Famille Icard
Icard | |
![]() Crédit image: licence CC BY-SA 4.0 🛈 Armes Icard | |
Blasonnement | d'azur à un lion d'or lampassé et vilainé de gueules, tenant de ses deux pattes une lance d'or posée en pal[1]. |
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Branches | Icard-Périgan Icard-Périse |
Pays ou province d’origine | Saintes-Maries-de-la-Mer (Provence)[1] |
La famille Icard est une famille de Provence, originaire des Saintes-Maries-de-la-Mer et établie à Arles à la fin du XVIe siècle. Elle donna deux branches connues sous les noms Icard-Périgan et Icard-Périse, anoblies en 1605 et 1623.
Origine et Histoire
La famille Icard est originaire des Saintes-Maries-de-la-Mer où elle s'occupait d'agriculture[1].
Nicolas Icard et Jean-Baptiste Icard, de la ville d'Arles, fils de Jean Icard, bourgeois des Saintes-Maries-de-la-Mer établi à Arles à la fin du XVIe siècle[2], furent respectivement anoblis par lettres patentes d'Henri IV en avril 1605 en reconnaissance de ses services pendant la Ligue catholique pour le premier et en février 1623 par Louis XIII pour le deuxième[3],[4],[5].
Scipion du Roure dans Les maintenues de noblesse en Provence, par Belleguise (1923) écrit que ces anoblissements ne furent « pas simplement causés pour services, mais en propre terme pour vaillance des Icard. C'est-à-dire qu'ils s'étaient distingués par des actions extraordinaires de bravoure, cause très honorable à leur famille.»[4].
Branche ainée Icard-Pérignan
Nicolas Icard-Pérignan fit construire en 1651 à Arles dans le quartier du vieux bourg l'hôtel Icard-Pérignan qui témoigne de l'ascension sociale de son commanditaire, membre de l'aristocratie nouvelle de la ville où les membres de la famille Icard-Périgan interviennent dans la vie politique en devenant consuls ou conseillers[6].
En 1670, Louis Icard (d'une autre branche) établit « une académie pour enseigner les jeunes gens à monter à cheval, à danser, à faire des armes et autres exercices, pour l'instruction tant de la noblesse que de tout autres personnes de condition dont la ville est assez remplie, pour lequel établissement la ville donne annuellement 6000 livres à condition qu'il tiendra les chevaux nécessaires suivant le nombre d'écoliers, avec un maître d'armes et de danse »[6].
À la fin du XVIIe siècle début XVIIIe siècle la fortune des Icard-Pérignan est estimée à 60 941 livres. Il tirent leurs revenus à la fois de leurs charges et de terres qu'ils possèdent en Camargue[6].
Dès le début du XVIIIe siècle la demeure est délaissée par la famille Icard-Périgan, dont l'ainée, Julie, rejoindra par alliance en 1764 les Perrin de Jonquières[7]. La famille part alors s'installer dans les quartiers sud de Marseille, aux alentours de l'actuelle place Castellane et de l'avenue du Prado, où elle vit essentiellement des charges et offices que remplissent ses fils. Leur présence dans la ville est attestée jusqu'au milieu du XIXe siècle, bien que l'essentiel de la famille quitte Marseille vers 1830 pour l'Afrique du Nord, la Côte-d'Or ou le bassin parisien.
Généalogie de la branche ainée d'Icard de Pérignan
La Chesnaye-Desbois et la notice sur l'Hôtel Icard-Pérignan publiée par la direction du Patrimoine de la ville d'Arles donnent la filiation suivante de la branche Icard de Pérignan[3],[2] :
- Jean Icard, bourgeois des Saintes-Maries-de-la-Mer établi à Arles à la fin du XVIe siècle.
- Nicolas Icard, anobli en 1605 eut de sa femme dont on ignore le nom Antoine qui suit.
- Antoine Icard, marié en 1615 à Blanche de Meyran dont 3 fils : Nicolas, Jacques et Guillaume.
- Nicolas II Icard-Pérignan, capitaine de 100 hommes d'armes en 1637, aide de camp dans les armées du roi en Catalogne, marié en 1646 à Marie d'Antonelle dont François et Nicolas.
- François Icard
- Nicolas III Icard-Pérignan, marié à Marie-Henriette de Sade dont 3 enfants:
- Jean-François (ou Pierre-François) Icard-Pérignan († 1715) marié à Gabrielle de Maurellet-La Roquette dont il a plusieurs enfants.
- Nicolas IV Icard-Pérignan, marié à N de Sade dont Pierre-François et Pierre.
- Pierre-François Icard-Pérignan.
- Gaspard-Nicolas Amédée Icard-Pérignan.
- Nicolas-Victor-Amédée Icard-Pérignan.
- Gaspard-Nicolas Amédée Icard-Pérignan.
- Pierre Icard-Pérignan
- Pierre-François Icard-Pérignan.
- Nicolas IV Icard-Pérignan, marié à N de Sade dont Pierre-François et Pierre.
- Antoine Icard, chevalier de Malte.
- Une fille, mariée à N de Signier.
- Jean-François (ou Pierre-François) Icard-Pérignan († 1715) marié à Gabrielle de Maurellet-La Roquette dont il a plusieurs enfants.
- Jacques Icard
- Guillaume Icard
- Nicolas II Icard-Pérignan, capitaine de 100 hommes d'armes en 1637, aide de camp dans les armées du roi en Catalogne, marié en 1646 à Marie d'Antonelle dont François et Nicolas.
- Antoine Icard, marié en 1615 à Blanche de Meyran dont 3 fils : Nicolas, Jacques et Guillaume.
- Nicolas Icard, anobli en 1605 eut de sa femme dont on ignore le nom Antoine qui suit.
Branche cadette Icard de Périse
Jean-Baptiste Icard, fils cadet de Jean Icard, bourgeois des Saintes-Maries-de-la-Mer établi à Arles à la fin du XVIe siècle, fut anobli en février 1623 et fonda la branche Icard de Périse[3],[2].
Armes
D'azur à un lion d'or lampassé et vilainé de gueules, tenant de ses deux pattes une lance d'or posée en pal[1]
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 1,2 et 1,3 L'ordre de Malte dans la ville d'Arles, Imprimerie générale du Sud-Ouest, [lire en ligne], p. 246.
- ↑ 2,0 2,1 et 2,2 « Une demeure noble dans une ville ancienne l'hôtel et la famille Icard-Pérignan », Ville d'Arles, direction du Patrimoine, p. 6.
- ↑ 3,0 3,1 et 3,2 Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire & la chronologie des familles nobles de France, l'explication de leur armes, & l'état des grandes terres du royaume, t. VIII, La veuve Duchesne, [lire en ligne], p. 221.
- ↑ 4,0 et 4,1 Les maintenues de noblesse en Provence, par Belleguise, Bergerac, Impr. générale du Sud-Ouest (J. Castanet), [lire en ligne], p. 235-236.
- ↑ Nobiliaire de Provence : armorial général de la Provence, du Comtat venaissin, de la Principauté d'Orange, t. 2, René Borricand, p. xxx[réf. incomplète].
- ↑ 6,0 6,1 et 6,2 « Une demeure noble dans une ville ancienne l'hôtel et la famille Icard-Pérignan », Ville d'Arles, direction du Patrimoine, p. 6-9.
- ↑ « Une demeure noble dans une ville ancienne l'hôtel et la famille Icard-Pérignan », Arles Patrimoine, Hôtel Icard-Périgan.
Article connexe
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