Delta Microscopii

δ Microscopii
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 21h 06m 01,13803s[1]
Déclinaison −30° 07′ 30,5232″[1]
Constellation Microscope
Magnitude apparente 5,68[2]

Localisation dans la constellation : Microscope

(Voir situation dans la constellation : Microscope)
Crédit image:
IAU and Sky & Telescope magazine (Roger Sinnott & Rick Fienberg)
licence CC BY 3.0 🛈
Caractéristiques
Type spectral K0/1 III[3]
Indice B-V +1,03[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +22,40 ± 0,65 km/s[1]
Mouvement propre μα = +47,229 mas/a[1]
μδ = −64,071 mas/a[1]
Parallaxe 11,184 3 ± 0,363 7 mas[1]
Distance 89,411 ± 2,908 pc (∼292 al)[4]
Magnitude absolue +0,87[5]
Caractéristiques physiques
Masse 1,96 M[6]
Rayon 10,87 R
Luminosité 57 L
Température 4 805 K
Métallicité [Fe/H] = +0,03 ± 0,11
Rotation 2,12 km/s
Orbite
Compagnon δ Mic[7]
Excentricité (e) 0,2
Période (P) 1 599,3 ± 8,15 j
Argument du périastre (ω) 194,4 ± 2,40°
Époque du périastre (τ) 2 453 878,5 ± 3,59 JJ
Demi-amplitude (K1) 5 581,3 ± 5,42 km/s

Désignations

δ Mic, HD 200718, HIP 104148, HR 8070, CD-30 18382, CPD-30 6427, FK5 3683, SAO 212709[4]

Delta Microscopii (δ Microscopii / δ Mic) est une étoile binaire de la constellation australe du Microscope, dont elle semble marquer l'extrémité de l'oculaire de l'instrument[8]. Elle est à peine visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 5,68[2]. Le système présente une parallaxe annuelle de 11,18 mas mesurée par le satellite Gaia, ce qui indique qu'il est distant d'environ 89 pc (∼290 al) de la Terre[1]. Il s'en éloigne à une vitesse radiale héliocentrique de +22 km/s[1]. À cette distance, sa magnitude visuelle est diminuée de 0,14 en raison de l'extinction créée par la poussière interstellaire[6].

Delta Microscopii est une binaire spectroscopique à raies simples avec une période orbitale de 1 599 jours (4,4 ans) et avec une excentricité de 0,2[7]. Sa composante visible est une étoile géante rouge évoluée de type spectral K0/1 III[3]. Elle est située sur la branche horizontale du diagramme H-R, ce qui signifie qu'elle génère son énergie par la fusion de l'hélium dans son noyau[6]. L'étoile est près de deux fois plus massive que le Soleil et son rayon est 11 fois plus grand que le rayon solaire. Elle est 57 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 4 805 K[6].

Notes et références

  1. a b c d e f g et h  (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b et c (en) R. Lake, « Photometric Magnitudes and Colours for Bright Southern Stars (Sixth List) », Monthly Notes of the Astron. Soc. Southern Africa, vol. 24,‎ , p. 41 (Bibcode 1965MNSSA..24...41L)
  3. a et b (en) Nancy Houk, Catalogue of two-dimensional spectral types for the HD stars : Declinations -40° to -26°, vol. 3, Ann Arbor, Michigan, États-Unis, Département d'astronomie de l'université du Michigan, , 12 + 390 (Bibcode 1982MSS...C03....0H)
  4. a et b (en) * del Mic -- Horizontal Branch Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  5. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  6. a b c et d (en) M. I. Jones et al., « Study of the impact of the post-MS evolution of the host star on the orbits of close-in planets. I. Sample definition and physical properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 536,‎ , p. 7, article no A71 (DOI 10.1051/0004-6361/201117887, Bibcode 2011A&A...536A..71J, arXiv 1110.6459)
  7. a et b (en) P. Bluhm et al., « New spectroscopic binary companions of giant stars and updated metallicity distribution for binary systems », Astronomy & Astrophysics, vol. 593,‎ , article no A133 (DOI 10.1051/0004-6361/201628459, Bibcode 2016A&A...593A.133B, arXiv 1608.08260)
  8. (en) Ian Ridpath, « Microscopium », sur Star Tales (consulté le )

Liens externes