David Rouiller

David Rouiller
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Partis politiques
Parti des travailleurs du Kurdistan (-)
Résistance helvétique () (depuis )

David Rouiller, né en (originaire de Dorénaz), est un militant politique suisse.

Combattant au service du Parti des travailleurs du Kurdistan de 2001 à 2012, il est fondateur en 2017 de la section vaudoise du mouvement d'extrême droite Résistance helvétique et porte-parole du mouvement jusqu'en 2019.

Biographie

David Rouiller naît en 1972. Originaire de Dorénaz, dans le canton du Valais[1], il est le fils de l'ancien juge au Tribunal fédéral Claude Rouiller[2]. Sa mère se prénomme Ursula. Il a un frère cadet, Nicolas[3].

Il passe sa scolarité entre Saint-Maurice, dans le canton du Valais, et Pully, dans le canton de Vaud, puis fait des études de Lettres à l'Université de Lausanne[2].

Après avoir milité à l'extrême droite (il collabore à une publication nationaliste, Croix et Bannière, à l'âge de 16 ans, fréquente Écône puis le mouvement Troisième Voie), il flirte avec l'autre extrême (cause palestinienne, tiers-mondisme et Nouvelles Brigades rouges)[2],[3],[4].

Il découvre la cause kurde à la fin des années 1990. En 2001, il s'engage comme combattant au sein du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Il y acquiert un nom de guerre, « Tolhildan » (vengeance[5] en kurde). Un documentaire, intitulé David le Tolhildan , sort en 2006 à son sujet[2],[3],[4]. Il assume rapidement des charges de commandement militaire[5]. Lassé notamment selon ses propres dires du « féminisme fanatique au sein du PKK », il finit par revenir en Suisse en 2012, où il est condamné à une peine de prison avec sursis pour service dans une armée étrangère[2].

Candidat du Parti nationaliste suisse au Conseil national en 2015[6],[1], il fonde la section vaudoise du mouvement d'extrême droite Résistance helvétique[7] au début 2017[6] et en est le porte-parole jusqu'en 2019[8],[9],[10]. Le mouvement compterait une quarantaine de membres actifs en 2020[11] et loue un local à Aigle de [12] à [13].

Documentaire

  • Mano Khalil, David le Tohildan, novembre 2006, 54 min[14],[15].

Références

  1. a et b « Election du Conseil national 2015 Canton de Vaud Liste 4: PNS - Parti Nationaliste Suisse », sur site officiel de la Chancellerie fédérale suisse (consulté le )
  2. a b c d et e Laure Lugon, « David Rouiller, des rangs du PKK au combat identitaire », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  3. a b et c Federico Camponovo, « L’histoire de David Rouiller, soldat vaudois de la cause kurde », 24 heures,‎ (lire en ligne)
  4. a et b Pascal Baeriswyl, « Le Suisse à la kalachnikov » Accès payant, sur www.laliberte.ch, (consulté le )
  5. a et b Wirya Rehmany, Dictionnaire politique et historique des Kurdes, Paris, L'Harmattan, , 532 p. (ISBN 978-2-343-03282-5), p. 246-248
  6. a et b David Genillard, « Surveillée, la «droite radicale» se réunit à Aigle » Accès payant, sur 24 heures, (consulté le )
  7. Antoine Harari, « Plongée dans la fachosphère romande », sur L'Illustré, (consulté le )
  8. « Ici la Suisse - Rencontre avec le mouvement nationaliste "Résistance helvétique" », sur rts.ch, (consulté le )
  9. Roland Rossier, « Des ultranationalistes se sont réunis à Genève », sur Tribune de Genève, (consulté le )
  10. « Faut-il laisser des citoyens patrouiller dans la rue pour faire respecter l'ordre? », sur rts.ch, (consulté le )
  11. (it) Alessandro Chiara - Michele Realini, « Résistance Helvétique, i sovranisti svizzeri », sur rsi.ch, (consulté le )
  12. David Genillard, « L’extrême droite déménage – «Menacé», le groupuscule Résistance Helvétique quitte Aigle » Accès payant, sur 24 heures, (consulté le )
  13. « Fermeture de l'Aquila », sur Résistance Helvétique, (consulté le )
  14. « David der Tolhildan », sur swissfilms (consulté le )
  15. RTS.ch, « Geopolitis - », sur rts.ch, (consulté le )

Liens externes

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