Daniel Farioli
Daniel Farioli est un artiste français d'art contemporain, né en Algérie le 2 juillet 1942. Il vit et travaille à Nice.
Biographie et parcours
De père et mère corse, Daniel Farioli passe son enfance et son adolescence à Ajaccio où il fait ses études au lycée Fesch d'Ajaccio. Pendant sa scolarité, il prend de nombreux cours de dessins et commence à peindre en autodidacte. Il pratique aussi en professionnel la musique de jazz dans une formation locale.
Après quelques années à Paris où il étudie, dessine et écrit, il part en Angleterre. En 1968 il y rencontre un photographe Hollandais, Wink Van Kempen[1] il commence donc à s'intéresser à la photgraphie d'Art Contemporain Tous deux échangeront et travailleront ensemble notamment avec le groupe Filt Fact toujours en activité.
Fin 1968, il s'installe à Nice avec son épouse.
En 1972, il fait une exposition à Schiedam (Hollande) organisée par le designer Rick Vermeulen[2] et intitulée Sweet Home[3].
Sa première exposition personnelle a lieu à L'Art Center de Rotterdam en 1973. L'exposition intitulée La joie de vivre est une installation avec peintures, dessins, sculptures et vidéo. À partir de ce moment, il fait de nombreuses expositions en Hollande avec différentes activités artistiques : Peintures, sculptures, dessins, éditions, performances.
Avec les artistes niçois, Geneviève Martin[4], Dominique Angel[5] et Gilbert Pedinielli[6], il devient cofondateur du collectif Calibre 33[7] qui a existé à Nice de 1978 à 1988. C'est aussi la rencontre avec le collectif du CRAP[8]. Le local de l'association Callibre 33 fut un lieu d'expositions et d'échange. Daniel Farioli y fait de nombreuses expositions avec : environements, installations et performances[9].
Il participe aux différents festivals de performances de Rotterdam au LantarenVenster .
Pendant quelques années il travaille avec Gilbert Pedinielli dans le groupe Fiduciaire Production. Quand le groupe se sépare chacun continue ses activités.
L'ɶuvre
L'œuvre[10] de Farioli Daniel est multiple : peinture, sculpture, écriture, performance, photographie.
Depuis le départ une constante visuelle : le trapèze[11]. Dès le commencement de son œuvre le trapèze s'est multiplié, non comme une forme basique géométrique mais comme un choix spécifique de regard sur le monde. Pour faire simple, on sait que toute l'organisation visuelle des œuvres ou la représentation de la quasi-totalité des civilisations reste basée sur une vision de l'espace rectangulaire. Celui-ci est plus propice à la morphologie humaine. Du Parthénon à l'écran de télévision, quelle que soit l'activité dans son organisation spatiale, l'espèce humaine (avec quelques exceptions comme les œuvres des Mayas, par exemple) choisit le rectangle comme cadre essentiel qui s'impose, parce que le regard humain, dans son activité locale, privilégie la vision horizontale panoramique. L'œuvre de Daniel Farioli, qui pratique toutes sortes de ruptures et de transitions de genres, va rejeter le rectangle et instituer le trapèze comme une vision exclusive, interne et externe, et cela comme une constante qui va développer ses propres contradictions. Aussi, cette peinture et cette sculpture qui en découlent vont oser les fusions improbables du réalisme et de l'abstraction dans un monde brisé où se démultiplient les fausses perspectives et les transformations qu'il appelle : l'irruption du tiers exclu. Les fondamentaux de la peinture et de la sculpture fusionneront dans toutes les œuvres de l'artiste, comme s'ils cherchaient sans arrêt à dépasser ou rejeter ce qui est communément admis avec pour but complexe de découvrir une sémiologie[14] étrangère à notre monde. On retrouve exactement les mêmes préoccupations dans les photos, les installations, les performances (cônes et catastrophes) et l'écriture (le dessaisissement), mais encore dans sa vie d'artiste secrète et brisée en différent points qu'il considère comme aussi faisant partie de sa production. L'autre, la profondeur des horizons[15], le regard bouleversé, tels sont les éléments innovants d'une œuvre ouverte avec son affirmation sans cesse répétée de nuits d'insomnies infinies.
Expositions
Daniel Farioli depuis 1970 a exposé et continue d'exposer en France et dans le monde. Dans plusieurs textes, il affirme refuser et dénoncer toute biographie de ses expositions. Certaines, assez incomplètes ou fausses ont paru dans différents catalogues d'exposition.
Rompre tous les codes du rituel de l'Art. Tout désacraliser, sauf les oeuvres, tel est son crédo.
En 2011 il a reçu un prix de peinture à la TFAA[16] de Houston.
Références
- ↑ [1]
- ↑ http://www.eyemagazine.com/feature/article/reputations-rick-vermeulen
- ↑ https://books.google.fr/books?id=rDiFr8HFtAAC&pg=PA160&lpg=PA160&dq=rick+vermeulen+schiedam+vermeulen+sweet+home&source=bl&ots=azt_ZaN0W7&sig=xK_t_qA4VOWWfXP08rl8rfBoRZg&hl=fr&sa=X&ei=byGPVK73I4LZasDDgcgK&ved=0CDEQ6AEwAg#v=onepage&q=rick%20vermeulen%20schiedam%20vermeulen%20sweet%20home&f=false
- ↑ http://documentsdartistes.org/artistes/martin/page1.html
- ↑ http://documentsdartistes.org/artistes/angel/page1.html
- ↑ http://www.pedinielli.com
- ↑ http://www.performarts.net/performarts/index.php?option=com_content&view=article&id=1778:gilbert-pedinielli-invite&catid=13:expo&Itemid=11
- ↑ http://www.performarts.net/performarts/index.php?option=com_content&view=article&id=1778:gilbert-pedinielli-invite&catid=13:expo&Itemid=11
- ↑ http://performance-art.fr/Guide_BD.pdf
- ↑ https://www.flickr.com/photos/farioli/sets/
- ↑ http://performance-art.fr/fr/performance/trapeze-soyez-laise
- ↑ http://www.fabula.org/revue/document2374.php
- ↑ http://www.bap.ulg.ac.be/textes/BAPIII-3.pdf
- ↑ http://texanfrenchalliance.org
Liens externes
AMERICAN COMPANY INTERNET COUNCIL
Histoire de la Performance Côte D'azur
Centre International d'Art Contemporain de Carros
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